Après un hiatus de 6 ans, The Quemist revient avec Warrior Sound. Souhaitant ainsi amené le groupe au prochaine niveau, se qui se traduit ici dans l’incorporation d’éléments Rock symphonique et conséquemment en se mettant plus à risque. Il en résulte un album plus accessible qui risque de surprendre les fans de la première heure. Mêlant toujours le Drum ‘n’ Bass, le Metal et le Hip-Hop, la proposition s’avère concluante sans toute fois être révolutionnaire.
Archives de février, 2016
Est-il possible de rater son coup avec le répertoire de Gershwin? Assurément oui! Mais lorsque que l’on possède le talent de Nelson, le résultat est de plus agréable. Réarranger l’œuvre de Gershwin pour l’amener vers le Country en prenant bien sois d’en garder quelques touches Jazz, voilà le travail de Nelson. Romantique en même temps que bohémien et personnelle.
Encore sous le charme de Les Femmes comme des montagnes, j’étais anxieux d’entendre ses quatres chansons captées durant les même sessions d’enregistrement. Premier constant, on comprend rapidement le pourquoi elles avaient été retranché du LP tout comme l’importance de les proposer sous forme de EP. L’énergie y est plus brute; attention, Philémon y est tout aussi suave mais il y est plus sale. Toujours accompagné du Conjuro Chante Psychanalysez-vous avec Philémon Cimon est riche, somptueux et magnifique!
Donnant suite à son premier album La Mal Lunée, Sarah Toussaint-Léveillé propose maintenant La Mort est un jardin sauvage, une oeuvre poétique et d’une belle richesse mélodique. L’album jouit d’une ingénieuse co-réalisation entre Sarah et SoCalled. La proposition est mûre et structurée sans toute fois sacrifier sa douce liberté. Dense, les textes sont travaillés dans un imaginaire hautement poétique et jamais forcé. Avec un univers Folk/Pop qui n’est pas sans rappeler celui de Catherine Major ou encore d’Antoine Corriveau, elle nous enveloppe dès La Tempête pour nous relâcher longtemps après Dans mon cahier…
Full Circle, non pas comme dans tourner en rond mais plutôt comme dans avoir fait le tour et ne pas avoir peur de revenir à l’essentiel. Talent de sélection musicale, talent d’une musicalité sentie et bien-sûr talent d’interprétation. La modestie (Who’s Gonna Miss Me?) partage ici la scène avec la passion (Always on My Mind). Beau et intemporel.
Après la parution d’un premier album fort contemplatif, la violoniste montréalaise Sarah Neufeld (Bell Orchestre, The Luyas, Arcade Fire) récidive de belle et différent façon sur The Ridge. Ici, tout est une question de rythmique se qui confère à l’album un agréable dynamisme. Magnifiquement réalisé, The Ridge ne peu peut-être pas être qualifier d’œuvre facile d’écoute mais est définitivement stimulant en enrichissant.
Après si être attaqué en 2014 revoici Betty offrant généreusement sa voix au chants des esclaves. Lomax c’est Alan Lomax, ethnomusicologue avec qui elle est partie à la recherche de ces « Prisoner’s Songs ». En maîtrise parfaite de sa puissante voix rauque, elle réussi avec grâces à en faire ressortir toutes la douleur autant que la beauté. Aidée par l’ensemble vocal Les Marjo Betty Bonifassi confère également à ces chants une dimension féministe et libérateur. Court album ou long EP (tout judge plus de trente minutes de musique) Lomax s’avère encore plus concluant que le premier volet.
Sur For All Kings, Anthrax se fait parfois mordant et vigoureux mais le retour de Belladonna ne semble pas avoir été suffisant pour débarquer du pilote automatique. L’ensemble demeure majoritairement statique et surtout sans émotion. On ne ressent plus la passion, le plaisir de jouer. For All Kings est assurément une œuvre travaille, tellement qu’elle y a peut-être perdu sont âme. Dommage car il s’y glisse tout de même quelques bons moments (Evil Twin, For All Kings) mais hélas insuffisant.
Avec We Cut the Night, le duo AaRON nous convie à une « valse » contemporain sombre et langoureux. Possédant, par moments, un petit quelque chose de la bande à Bono; l’œuvre reste accessible bien qu’elle s’adresse principalement à la tête… ou à notre corps. Superbement orchestrées We Cut the Night propose un somptueux voyage envoûtant et hypnotique. Une prose relatant l’incertitude, l’obsession mais aussi la conviction.
Mardi à Poste d’écoute j’ai eu l’honneur de recevoir Marie-Ève Roy que vous avez peut-être remarquer au sein des Vulgaires Machins. Son groupe en pause depuis près de quatre ans, elle était avec nous pour nous présenter, en primeur, son premier album solo Bleu Nelson. Un projet très personnel très loin du Punk des Vulgaires Machins. Sans oublier qu’elle nous a offert une version acoustique du premier simple de cette album, la chanson Golden Bay (Audio). Cet entretien est disponible via ce lien.
De plus, je suis revenue sur les nouveautés musicales de Louise Attaque (Anomalie), Laurence Jalbert (Ma route), Basia Bulat (Good Advice), Niece (EP) et Bronswick (Chassés-croisés) grâces aux volets #DansLeTrouble #Toujours ou encore #DeJourEnJour
Le Poste d’écoute, 285e édition est disponible sur le site web du FM 103,3.
Vous vous rappeler peut-être le projet solo d’Éric Goulet intitulé Monsieur Mono, bien le premier album de Marie-Ève Roy (Vulgaires Machins) nous replonge dans le même univers sombre. Immensément personnel, la plume de Marie-Ève et belle et vient nous toucher par sa simplicité et sa justesse. Le genre d’album qui paradoxalement est tellement triste qu’il fait du bien, beaucoup de bien. L’utilisation du Wurlitzer ouvre la porte à des ambiances nouvelles pour Marie-Ève, des ambiances feutrées et intimes. Beau travail de réalisation de la part de Julien Mineau (Malajube, Fontarabie) qui a bien su saisir le désir d’intimité des chansons.
Première parution studio sans Jean-Yves « Blacky » Thériault remplacé par le basiste Dominique « Rocky » Laroche, Post Society prend aussi la forme d’un EP. Deux des chansons qu’il contient étaient déjà disponibles sur les deux splits sortis en 2015, celui avec At the Gates (We are Connected) et celui avec Napalm Death (Forever Mountain). Aussi, Silver Machine reprise du groupe Hawkwind dans lequel on retrouvait le regretté Lemmy. Reste la pièce titre, une décharge de métal spatial purement « voïvodienne » et Fall, la plus expérimental du EP avec ses changements de tempo comme de structure. Essentiel pour tout les fan du groupe.
Stefie Shock – 12 belles dans la peau: Chansons de Gainsbourg 7/10
Publié: 21 février 2016 dans MusiqueDepuis le temps qu’on le compare à Gainsbourg, Shock s’est finalement laissé aller à l’hommage à l’homme à la tête de choux. Comme si la tâche n’était pas déjà assez grande, Stefie a aussi décidé d’inviter 12 belles à chanter chacune une chanson avec lui. Des femmes disparates sur papier (Pascale Bussières, Marie-Pierre Arthur comme Sophie Beaudet) mais qui sur disque, étrangement, sonnent toutes très (trop) homogène. Seul Stéphanie Lapointe avec Baby, Alone in Babylone sort réellement du lot. Attention! Le travail de Stefie Shock n’est pas mauvais pour autant, juste un peu linéaire. Joliment sensuelles, j’ai aussi été surpris (par moments agréablement) par la noirceur des ces Chansons de Gainsbourg. La démarche est noble et la musicalité bien du rendez-vous.
11e album pour Laurence qui durant toutes ses années s’est rarement égarée… sur disque. Épaulée par Rick Haworth à la réalisation et de talentueux auteur/compositeur (Catherine Durand et Bourbon Gautier), Mme Jalbert offre un album Country/Pop convenues, mais fort honorables de par leur sincérité. D’ailleurs elle y co-signe l’une des plus réussies (Toi et moi). Laurence suit ici [S]a route comme elle l’entend dans le respect et la beauté.
Après s’être pas mal éparpillés The Jam revient à la base sur All Mod Cons, soit un Punk/Rock abordant des thèmes qui allaient aisément toucher les jeunes auditeurs de l’épique autant que celles qui allait les suivre. Si seulement c’était encore comme ça aujourd’hui…
Une liste d’invités longue (c’est le concept) et fort intéressante (Death Cab for Cuties, tUnE-yArD, Moby et plus encore…) font de cette « auto-plagiât » une œuvre à part entière et fort respectable bien que sombre et parfois difficile d’approche. J’ai, à certains moments, été replongé dans un univers rappelant Pizzicato Five. Modernisation vers l’Electro réussi prouvant que Yoko demeure artistiquement pertinente.
Pas surprenant que le duo Bronswick se retrouve chez Lisbon Lux Records (Beat Market, Le Couleur, Paupière). C’est qu’avec leur Electro/Pop n’est pas sans rappeler c’est derniers. J’ai aussi eu quelques effluves du premier Stefie Shock par moments. Les synthétiseurs sont omniprésents sur le EP et la façon de chanter possède quelque chose de très européen. Actuel avec un léger côté rétro Bronswick n’en est encore qu’à ses débuts mais leur avenir est déjà luisant.
De la grande visite hier à Poste d’écoute, je recevais Jason Bajada pour la parution de son deuxième album dans la langue de Vigneault: Volcano. La Création, ses influences comme sont cheminement étaient de la discussion. Un entretien disponible via ce lien. Ah oui j’oubliais, Jason nous a aussi offert une performance acoustique en direct en début d’entretien de premier simple de son nouvel album, la chanson Pékin (Les Amitiés) (Audio / Vidéo).
De plus, je suis revenu sur la nouveauté de Matt & Florence (Quiet Nights) et les nouveaux simples de Madame Moustache (Ce soir) et M. Ward (Girl from Conejo Valley). Tout ça et bien plus encore grâces au volet #EnSoiree #ToutesLesFilles et #Sherif
Poste d’écoute, 284e édition est disponible dans son intégralité via le site web du FM 103,3.
Moins audacieuxsur ce Painting with Animal Collective pert un peu de sa force. Surtout que les chansons de Painting With sont bâties sur un loop répétés tout du long de chaques pièces. De belles trouvailles s’y trouvent et le groupe semble avoir retrouvé le sourir. C’est déjà très bien, non?
Avec son dixième album, Dominique A poursuit l’expension de son univers propre sans grande surprise mais avec autant de talent. Grâces à un bon nombre de miniscénarios fort incarnés (Oklahoma 1932, Semana Santa), il nous fait voyager dans la somptuosité sombre mais avec juste assez de faisceaux lumineux pour transporter l’auditeur dans un exil apaisant.
Dès les premières mesures de Why are You Not Rockin’ le ton est donné! Un Hard Rock pas mal rétro infusés de riffs de guitare efficaces aux possibles. Tout du long de l’heure que dire Sittin’ Heavy in se s’enfarge pas dans les fleurs du tapis, on passe dessus à la pédale au plancher sans chercher à tout réinventer mais bien à s’amuser et à rocker!
Dommage que le propos y soit aussi pauvre et inutilement vulgaire car musicalement The Life of Pablo offre le meilleur de Kanye. Entre un bon nombres de trouvailles mélodiques et de rythmiques ingénieuses, on y entend un Flow mordant et intéressant. Les nombreuses courtes pièces/interludes tombent souvent à plat par contres. Nombriliste mais performant.
« Busy wizzy busy wizzai » voilà qui résume bien la ligne directrice de Light the Sky du duo Radio Radio. La phonétique avant le message. J’aurais ouvert l’album avec Then Came the Music car avec sa phrase « Lyrics are a secondary process to the music » nous aurions rapidement été avertis… ou non… Est-ce suite au départ d’Arthur Comeau, qui avait signé l’essentiel des compositions du précédent Ej Feel Zoo qui a motivé là passage complet à l’anglais? Qu’importe, comme il y a absence de message et de texte réel passons plutôt aux mélodies. Signées Shash’U, DJ Champion, J.u.D. et Alex McMahon, qui assure également la réalisation de Light the Sky, les rythmes et le tempo de l’album sont béton. Avec son Neo-Funk Light the Sky n’est heureusement pas static côté musique; toutes plus dansantes les unes des autres possédant souvent une petite touche Electro-Yéyé interessant. Avec Light the Sky, ilsemble que Radio Radio préfère maintenant s’éclater sur scène que s’enfermer en studio.
Depuis pas mal leur début, la forme et l’unicité de Myrath de le paysage Metal c’est l’ajout brillamment amené de rythmes arabisants dans leur solides mélodies. Sur Legacy, ca ne fait pas exception et le métissage apparaît encore plus fluide. Les lignes de guitares sont efficaces et nous gardent bien en haleine. La voix très malléable du chanteur regorge de possibilités qu’il sait bien utiliser.
Pour son deuxième album en français, Jason Bajada embrasse la Pop les bras grand ouvert. Collé, en cuillère avec ses sentiments. Dailleurs, il est souvent question de sommeil et d’amour sur Volcano. On entend beaucoup ce volcan qui dors dans sa voix plus apaisante que jamais et ce bien que la musique érupte de façon sublime par moment (Des grenades dans les yeux). Accompagné par une distribution cinq étoiles (Jocelyn Tellier, Olivier Langevin, François Lafontaine, Camille Poliquin, Marie-Pierre Arthur ou encore Stéphanie Lapointe, Volcano ne manque pas de « chaleur ». Sensuel (Reste ici) ou humain (Jean-François) Bajada offre une Dream-Pop légèrement rétro, raffinée et réussi.
Maintenant en trio (Gaëtan Roussel, Arnaud Samuel et Robin Feix) suite au départ de son batteur, le retour de Louise Attaque pourrait presque aussi en être un de Tarmac (duo formé de Roussel et Samuel) mais Louise Attaque garde son côté Rock le différenciant de leur travail en duo. Le groupe migre aussi vers de nombreux éléments plus Pop. La voix éraillée de Gaëtan mène toujours le bal portant à nouveau des textes courts et abondamment répétés; conférant à Anomalie un sentiment rassembleur. Le violon d’Arnaud est toujours aussi présent pour notre plus grand plaisir et est utilisé presque comme une guitare, de facon très rythmique laissant de côté sont utilisation dite « à contre-chant ». Un retour sans prétention et fort honnête.
Je ne sais pas d’où sort l’idée – de Matt ou de Florence – de se réunir afin d’interpréter de standards du Jazz en prenant bien soins de garder le tout intelligemment accessible sans pour autant devenir niais mais il ressort de cette union qu’est Quiet Nights un plaisir coupable totalement assumé. Les racine Jazz de Matt s’entremêlent à merveille avec la Bossa de Florence; tout comme leur voix d’ailleurs. Ils ne réinventent en rien la clé mais, bien insérer, ce été clé ouvre ici une porte derrière laquelle on redécouvre de fort belles choses.
Rarement aie-je été aussi embêté de parler d’un album. C’est que la rencontre entre la chanteuse Anneke van Giersbergen et les membres du groupe Arstidir frôle par instant la perfection (Pavane), tandis qu’à d’autres moments elle me glace de froideur (Heyr Himna Smidur). C’est aussi que la voix de Anneke, bien que magnifique, douce et forte à la fois, peine à me transmettre l’émotion. N’empêche que l’œuvre possède une splendide ambiance apaisante.
Ce mardi à Poste d’écoute, je recevais Simon Kingsbury qui c’est fait connaître au sein de la formation Lac Estion. Il était avec nous pour nous présenter son premier album solo Pêcher rien. Il nous a aussi offert aussi une performance acoustique de la chanson Comme douze (Audio / Vidéo) en plus de nous parler de ses influences et de son parcours musical. Cet entretien des plus intéressant est disponible par ici.
De plus il a été question des nouveautés musicales de Mordicus (Edgar Allen Pop), Elton John (Wonderful Crazy Night) et Koriass (Love suprême) tout ça et bien plus encore grâce aux volets #Monetaire #Marcheurs et #Nocturne.
Le 283e Poste d’écoute est disponible sur le site web du FM103,3.
On dit que Le chien est le meilleur ami de l’homme; Les Chiens ceux des mélomanes? Éric Goulet et sa bande reviennent japper tendrement, comme s’ils n’étaient jamais partis. Pourtant, Rösk remonte en 2005. Sur ce nouvel EP, on retrouve la même poésie riche et bien imagés. Bien que lon se trouve en terrain Rock, le EP n’est guère agressif. Goulet se réapproprit la touchante Rejoins-mois co-écrite avec Alexandre Desilets avec justesse et autant d’émotions. Des Chiens dociles mais alertes.
Il paraît que ce EP de Andréanne Martin est boudé par les festivals et les radios commerciales… Possible, il y a longtemps que j’ai cessé d’essayer de comprendre ses radio disant connaître ce que les gens veulent entendre. C’est vraie que chanson qui rigole sur les seins de son auteure/compositrice doit inévitablement provenir du diable et que starlette échappant un Bitch par-ci par-là ça c’est ben correct?! Tant pis pour eux car la singularité d’Andréanne est des plus rafraîchissante. Sa Pop/Soul est entraînant et respire la liberté et la joie. Bien écrit Mon beau bandit possède un petit quelque de Louise Forestier époque Charlebois; probablement à cause de sa douce folie.
Malgré les quelques albums meublant leur discographie, In Sequence constituait mon baptême de Amoral et baptême que j’ai trouvé ça bon! J’aime mon Metal non linéaire et j’ai été servie. Sur In Sequence Amoral ne cesse de surprendre l’auditeur avec de nombreux changements rythmiques pour la plupart soutenus par une basse à faire jouir mon subwoofer et mes oreilles. Extrêmement mélodique, l’œuvre accroche et on prend plaisir à embarquer dans ses chansons qui se donnent le temps d’installer une ambiance sonore. Côté chant, Amoral oscille entre la voix juste et puissant et celle gutturale de Ari Koivunen. Une belle réussite technique comme émotive!
C’est légèrement plus Rock et emprunt d’un léger spleen que Thierry Bruyère revient sur Deux planètes; un EP au mélodies très accrocheuses et intelligemment construites. Avec sa voix d’esthète qui rayonne durant ce trop court voyage, il raconte ses observations avec une belle poésie juste assez imagée.
Un bon conseil, écoutez ce nouvel album de Basia Bulat, vous ne serez pas déçus. Juste assez langoureux et suave sans jamais perdre cette belle luminosité Pop, Good advice donne envie de… le réécouter. De sa voix douce, Bulat offre sa prose bien personnel sur des mélodies qui le sont toutes autant. Plus actuel dans ses sonorités, grâce en bonne partie aux jolies touches Electro qu’elle contient, l’œuvre débute sur la piste de danse avec La la Lie pour se terminer dans la somptuosité avec la splendide Someday Soon.
Il s’en trouvera certainement pour dire qu’on entend peu d’innovations sur Wonderful Crazy Night, 21e album de Sir John. C’est vrai qu’il s’agit d’une œuvre Pop mais au sens nom le du terme. Renouent avec Bernie Taupin, son prolifique parolier, Elton offre ici une œuvre de purs plaisirs. Arrivant trois ans après le sombre The Diving Board, il est des plus agréable de retrouver l’artiste dans une forme et un bonheur aussi contagieux. Intelligemment accrocheuses, les mélodies de Wonderful Crazy Night s’incrustent aisément et rapidement et ce sans pour autant être simples. Heureux retour, très heureux!
Passons outre le propos qui, quoique bien défendu et illustré (très social, il s’amuse à envoyer des droites bien senties à l’autorité), me rejoint plus ou moins. Ce qui jette par terre dans Love Suprême, se sont les rythmiques co-composées avec l’aide de Ruffsound et Philippe Brault (leur échantillonnage de Un trou noir au bout d’un appât des Sœurs Boulay est parfaite. Sans renier le passé Hip-Hop « Old School » ces dernières sont résolument modernes, recherchées et intuitives. Je m’en voudrais de ne pas parler du Flow de Koriass qui est rapide et clair. La participation de Gilbert Sicotte sur les interludes Hate Suprême confère à l’œuvre une dimension conceptuelle intéressante et réussi. Les textes de Love Suprême sont dans un franglais d’une fluidité et d’un naturel rarement aussi bien rendu.
J’avoue qu’après le raté Montage of a Heck soundtrack, j’avais un peu peur de voir un autre monument dénaturé et mollement représenté. Heureusement, ce ne fut pas du tout le cas. Heaven Adore You offre une multitude de petits brulôts brillant et nous offre aussi un Elliott Smith plus Rock en première partie. De très bonne qualité sonore, les captations « Live », comme les démos non nommé, nous permettent d’apprécier toute la sensibilité de ce grand artiste partie beaucoup trop tôt.
Toujours près de leur influences « Beatlenesques » surtout de l’époque Revolver sur la chanson Cause à effet ou encore de l’époque Revolution sur la chanson Ces nuits blanches avec ses « Alright ». Agrémenté de quelques touches Grunge, Edgar Allan n’aura jamais été aussi Pop et très accrocheur (peut-être dût en partie à son réalisateur, André Papanicolaou)! Rassembleuse, la plume de Maxime Desrosiers se fait franche. Un album spontané et authentique enregistré en temps réel qui ne manque pas d’énergie.
Ce mardi pour le 282e Poste d’écoute, j’ai eu le plaisir de recevoir celui qui c’est laissé charmer à son tour par Isabelle Boulay, sa coach à La Voix III: Thierry Bruyère. En plus de nous offrir un performance acoustique en direct (audio ou vidéo), il était avec nous pour nous parler son son plus récent EP à paraître le 12 février prochain: Deux planètes. L’entretien intégrale est disponible par ici.
De plus, je suis revenu sur les nouveautés de Simon Kingsbury (Pêcher rien), de Pandaléon (Atone), Blue Sky Miners (Blue Sky Miners (EP)) ainsi que sur le premier album Solo de Michel Cusson. Tout ça et bien plus encore grâce aux volets #Autoroute #Liquide et #DansMaChambre
Poste d’écoute, 282e édition est disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3.
Un nouvel album de Dionysos c’est toujours un peu comme du théâtre sonore. Ici, Mathias et sa bande nous propose une espèce de Western immensément personnel; Vampire en pyjama relate la grave maladie sanguine ayant presque eu raison de ce dernier. Mais plutôt que de s’apitoyer sur son sort Vampire en pyjama propose une fort jolie ôde à la vie. Accrocheuses, les mélodies se rendent directement à notre tête et à nos jambes. Salvateur autant que divertissant.
Son humour n’est pas toujours très raffiné mais touche la cible la plupart du temps. Le réel problème réside dans les mélodies et le ton de l’interprétation. Pastiche de ses chanteuses pour enfants, la formule perd en force de frappe à la longue. Certaines chansonnettes sont très courte et sente un peu la facilité. J’ai l’impression que cette fois c’est plus sur scène que ça se passera.
À l’image de la pochette, DIIV a laissé plus de couleurs envelopper Is the is Are, leur deuxième album; écoutez Dopamine ou encore Valentine pour vous en convaincre. Tout n’est pas en Technicolor par contre… vraiment pas. Is the is Are demeure une œuvre sombre et envoûtante.
Frédéric Bussières - Parapet Musical 