Archives de juin, 2017

Sur son deuxieme effort solo, Man of the World, Baio (Vampire Weekend) propose une approche légèrement différente. Les textes sont plus personnels et proches de l’actualité. Très groovy, Man of the World est résolument entraînant avec sa Pop entremêlant Electro et Rock avec une surprenante douceur et revoyant par moments aux années 80 de Tears for Fears. Une œuvre qui fait rapidement du bien et qui est assez riche pour durer.

Baio - Man of the World

montreal-international-jazz-festivalGuillaume Martineau

Quels spectacles aller voir durant l’édition 2017 du Festival International de Jazz de Montréal? Pas de panique, Poste d’écoute est là pour vous! Mardi dernier, je me penché sur la programmation en salle, comme extérieur avec mes suggestions de spectacles à ne pas manquer. Il y en a pour tout les goûts. Pour cette première de deux émissions consacrées au FIJM j’ai épluché les différentes propositions un jour à la fois avec de nombreux extraits musicaux.

De plus, je me suis entretenu avec Guillaume Martineau, qui sera le 4 juin prochain à L’Astral (La Maison du Festival) afin de nous présenter son nouveau projet: Lucioles et leur album Théâtre magique! Un projet ou Guillaume s’éloigne légèrement du jazz et du classique pour mettre de l’avant l’aspect cinématographique de ses compositions instrumentales. Une rencontre disponible pour (ré)écoute par ici.

Ce Poste d’écoute spécial FIJM, partie 1, quant à lui, est offert en balado sur le site web du FM 103,3.

@Imaginedragons ‏- Evolve 6/10

Publié: 23 juin 2017 dans Musique

Les maîtres du Pop/Rock d’aréna sont de retour avec Evolve, un album au titre fort ironique tant l’évolution du groupe se fait stagnante. Oui Evolve est accrocheur, entraînant et bien produit mais il manque aussi cruellement d’inventivité.

Imagine Dragons - Evolve

Catherine Leduc

Ce mardi, j’avais le plaisir de recevoir sur Poste d’écoute, Catherine Leduc pour la parution de son deuxième album solo Un bras de distance avec le soleil. Catherine y, propose un regard sensible et une démarche introspective sur ses peurs et ses désirs. Construit autour du piano, les mélodies sont riches en détails et petites subtilités psychédéliques, effectuant ainsi une césure avec le penchant plus Rock de Rookie. Avec une prose toute en images, elle réussi à dire beaucoup avec peu. Faisant fit des carcans «radiophoniques», Catherine confirme son désir d’une création libre et affranchie. Vous pouvez (r)attraper cette belle rencontre en cliquant sur ce lien.

De plus, je suis revenu sur un bon nombre de nouveautés musicales dont La Rangée des Popsicles par Louis-Philippe Gingras, More Fast Songs About the Apocalypse de Moby and The Void Pacific Choir, Volver par Benjamin Biolay, Crack-Up des Fleet Foxes, L’oeil de la tempête par Mardi Noir et Melodrama par Lorde. Ces nouveautés et beaucoup plus encore étaient réparties à l’intérieur des volet #Rattrapage #OeilPourOeil et #DansLeNoir.

Un 351ième Poste d’écoute à ne pas manquer, maintenant disponible en balado sur le site web du FM 103,3.

@Disizfr ‏- Pacifique 6.5/10

Publié: 19 juin 2017 dans Musique

S’il est vrai que Disiz est plus sombre sur Pacifique, il est aussi plus linéaire. L’album est long, trop long. Dommage car l’artiste n’est pas à cours de bonnes idées mais elles se trouvent largement diluées. Notons cependant que Disiz évite l’envie (après douze albums!) de nous faire la morale. Introspectif, il n’hésite pas non plus à regarder à l’avant. S’il se questionne toujours dans ses propos, c’est avec ses rythmiques qu’il semble figé dans le passé. Pertinent mais sans grandes surprises.

Disiz la Peste - Pacifique

@Benjamin_Biolay – Volver 7.5/10

Publié: 18 juin 2017 dans Musique

Suite de Palermo Hollywood, Volver en possède les mêmes bases; constituant ainsi un diptyque «argentin» dense. L’heure que dure Volver demeure relativement optimiste (autant que peut l’être Biolay). De style très variés, Biolay passe du Latino au Rock en passant par un romantisme Funk et électrique. Nonchalant, sans être pédant Volver est une œuvre verbeuse qui accompagne à merveille une chaude journée de farniente.

Benjamin Biolay - Volver

C’est au tour d’Alain Souchon d’être repris et célébré (de son vivant )! La pléiade d’artistes invités par les fils (Pierre et à Charles) du chanteur est impressionnante et variée (Jeanne Cherhal, Izia, Vanessa Paradis, -M-, Jean-Louis Aubert, Benjamin Biolay, Catherine, Oxmo Puccino, Brigitte, Arthur H, Tété). Si chacun d’entre eux ne s’éloigne pas trop de l’œuvre original de Souchon, ils parviennent tout de même à y laisser leur trace. C’est deja pas mal.

Alain Souchon - Souchon dans l'air (Volume 1)

@Lorde – Melodrama 7/10

Publié: 16 juin 2017 dans Musique

Chose certaine, avec Melodrama, Lorde souhaite se départir de sa jeunesse et tomber dans le monde adulte. La grande majorité des chansons de l’album son suave et downtempo; se rapprochant ainsi de Lana Del Rey. Ce qui en soit, n’est pas une mauvaise chose. Par contre, les pièces de Melodrama se ressemble beaucoup trop… en surface du moins; car lorsqu’on lui confère une écoute au casque on en découvre les nombreuses subtilités des somptueux arrangements. Sans être « plus grand que nature » comme son titre Melodrama demeure une belle réussite avec un fort penchant cinématographique.

Lorde - Melodrama

Anthriel – Transcendence 7.5/10

Publié: 15 juin 2017 dans Musique

Il y a six ans qu’est paru le premier album d’Anthriel; aussi bien dire une éternité. Toujours et peut-être même encore plus touche-à-tout, Anthriel nous balance tour-à-tour ses riffs de guitares « à la » Rammstein et ses nombreuses influences Symphonic Metal. Se permettant de longues pièces (genre 11 et 19 minutes), Anthriel s’offre le temps de développer ses idées et réussit le piège du passage à vide. Au final, s’il n’est pas transcendant, le voyage est hautement mélodique, juste assez philosophique et minutieusement émotif pour qu’on en redemande avant un autres six ans de grâce.

Anthriel - Transcendence

#FleetFoxes – #Crack-Up 7.5/10

Publié: 15 juin 2017 dans Musique

Pour ce retour après une pause de six ans, les Fleet Foxes se font plus sombre ainsi que beaucoup plus littéraire. Dense, et toujours enraciné dans les années 70, avec de nombreux changements de tonalité à l’intérieur de leur mélodies, Crack-Up ne requière pas ce que l’on pourrait appeler « une écoute confortable » mais plutôt un abandon actif. Les chansons sont assez longue et le groupe se permet de bien les développer, voir de les faire grandir. Une œuvre inspirante (ok légèrement pompeuse si vous voulez) qui n’a pas finit de se dévoiler.

Fleet Foxes - Crack-Up

FrancosMTL & Andy St-Louis

Quels spectacles aller voir durant le reste des ces 29ième Francofolies de Montréal? Pas de panique, Poste d’écoute est là pour vous! Mardi dernier, je me suis penché sur la programmation en salle, comme extérieur avec mes suggestions de spectacles à ne pas manquer. Il y en a pour tout les goûts. Pour cette deuxième émission consacrée au festival, j’ai épluché les différentes propositions un jour à la fois avec de nombreux extraits musicaux.

De plus, Andy St-Louis était de retour en studio pour nous parler de sa participation au festival, de la parution de son prochain microalbum à l’automne et de ses nombreux projets parallèles. Entretien disponible dès maintenant par ici!

Ce Poste d’écoute spécial Francofolies de Montréal, deuxième partie est d’ores et déjà en balado sur le site web du FM 103,3.

Après avoir lancé conjointement avec le Void Pacific Choir These Systems are Falling l’an dernier, Moby et sa chorale proposent cette fois More Fast Songs About the Apocalypse; album que l’on peu télécharger gratuitement et légalement à cette adresse. Cependant, même s’il attaque Trump dans le communiqué, More Fast Songs About the Apocalypse n’est aucunement une œuvre politique. Moby revisite plutôt ses thèmes de prédilection, notamment l’écologie et le désespoir. De facture Punk, l’album est dynamique et énergique mais en même temps un peu fade.

Moby & The Void Pacific Choir - More Fast Songs About the Apocalypse

@_IcedEarth – Incorruptible 7/10

Publié: 10 juin 2017 dans Musique

Sur Incorruptible, Iced Earth réussisse à demeurer familier dans leur sonorité Metal sans toute fois donner l’impression de faire du surplace. Très « straighfoward », le groupe ne manque pas d’énergie et de riffs accrocheurs; même que dans les faits, Incorruptible est peut-être trop accessible. J’aurais pris plus de cet dynamisme brute des débuts. Avec les années Iced Earth est devenu presque chirurgicale dans son exécution. Une grande maîtrise des codes du genre à quoi il ne manque qu’un peu de cœur au ventre pour se dépasser à nouveau.

Iced Earth - Incorruptible

Et oui, encore un album de reprises. Cependant, comme ses interprètes sont le leader des Firemen et l’un de nos trésor caché, la talentueuse Katie Moore, on va prêter l’oreille attentivement. Beaucoup plus Country que Folk, le duo semble parfaitement à l’aise dans cette livraison sentie et habitée des chansons allant de Hank Williams à Billy Monroe. Douce collaboration mêlant respect, partage et talents en mode Bluegrass. De très bon goût.

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Bien qu’il fasse office de 39e album, Mes racines, est dans les faits une relecture de Mellow Reggae, paru en 1977. Dubois a pour l’exercice mélangé les pistes originales à de nouveaux enregistrement afin de corriger la tonalité fautive des bandes maîtresse. Si, à l’époque, Mellow Reggae faisait bande à part, Mes racines détonne beaucoup moins dans le paysage multiculturel actuel. Qu’importe, la réalisation en solide… presque tout autant que la voix de Dubois.

devantAlbum

Brown – POPLUV 7/10

Publié: 9 juin 2017 dans Musique

Un ans après avoir percé le marché avec son premier album homonyme, Brown est de retour avec POPLUV un microalbum de sept chansons se voulant une bulle d’amour sur rythmes Pop idéale pour l’été. Toujours Hip-Hop dans le fond, Brown s’amuse avec les codes des années 80 et une utilisation judicieuse de l’infâme Autotune. Efficace!

Brown - POPLUV

Tout comme notre galaxie, ce Planetarium est vaste et par moments un peu contemplatif. Planante, l’œuvre, de par sa durée, peine à éviter la stagnation. Par contre, lorsqu’elle prend son envol, le voyage est magique. Apaisantes, les pièces de ce ambitieux projet demeurent senties et habillement orchestrées.

Sufjan Stevens, Bryce Dessner, Nico Muhly & James McAlister - Planetarium

Offert en édition deluxe de Troisième rangée ou en téléchargement « standalone » La Rangée de Popsicles est un très bel ajout à la discographie de Louis-Philippe Gingras. Doux et abouties, c’est restants sont surprenant. De plus en plus assumée, la prose du poète nous touche par son authenticité et ses mélodies Folk nous portent avec une fausse légèreté des plus agréable. À déguster sans retenue.

Louis-Philippe Gingras - La Rangée des popsicles

Ah le second album, jamais facile celui-là; tant pour les créateurs que pour les auditeurs. Truth is a Beautiful Thing du trio anglais se révèle ainsi plutôt réussit. Ils ont mis sur pied un album qui s’éloigne juste assez du premier tout en n’en conservant les bases Electro/Pop et en évitant la redite. Par contre, ici encore et probablement à cause d’un mauvais « pacing », les chansons de Truth is a Beautiful Thing se ressemblent beaucoup entre elles. N’empêche que London Grammar est plus mature et connait mieux ses limites; sans oublier que la voix de Hannah Reid touche magnifiquement.

London Grammar - Truth is a Beautiful Thing

Francofolies 2017 (Émile Bilodeau)

Quels spectacles aller voir durant ces 29 Francofolies de Montréal? Pas de panique, Poste d’écoute est là pour vous! Mardi dernier, je me suis penché sur la programmation en salle, comme extérieur avec mes suggestions de spectacles à ne pas manquer. Il y en a pour tout les goûts. Pour cette première de deux émissions consacrées au festival j’ai épluché les différentes propositions un jour à la fois avec de nombreux extraits musicaux.

De plus, je me suis entretenu avec celui qui sera le 16 juin prochain à L’Astral (La Maison du Festival) afin de nous présenter ses Rites de passage, le talentueux Émile Bilodeau! En lice pour le prix Félix-Leclerc de la chanson et pour la Révélation Radio-Canada en plus d’avoir signé chez Grosse Boîte, c’est vous dire si j’étais fier de le recevoir à nouveau. D’autant qu’Émile avait sa guitare avec lui le temps de nous interpréter son nouveau simple: Tu me dirais-tu! (Audio). Et pour ceux et celles qui voudraient (ré)entendre l’entretien intégrale, c’est par ici!

Ce Poste d’écoute spécial Francofolies de Montréal, partie 1 est maintenant disponible sur le site web du FM 103,3.

3 ans d’attente pour un troisième album: Détours sans fin. Un road trip musical qui démontre bien les habiletés acquissent aux cours d’une longue tournée. Les Chiens de ruelles, dénoncent une société de consommation et cherche à nous ramener à l’essentiel. Les membres du groupe semblent avoir cumulé un bon nombre de frustrations mais aussi de folie. Avec une plume du quotidien, ils nous font réfléchir sans jamais perdre le désir de nous divertir. Les Chiens de ruelles aboient leur Folk/Rock sale avec un plaisir soutenu et contagieux.

Les Chiens de Ruelles - Détours sans fin

S’il est vrai que ce Eleven Songs reprend 3 des 5 pièces de Sorry Eyes, son EP lancé l’automne dernier, il n’en demeure pas moins que ces Onze chansons possèdent une belle fraîcheur. Ses constructions mélodiques peuvent vaguement nous rappeler celles de Rufus Wainwright… mais à la guitare et non au piano ou encore aux doux moments d’un Paul Simon. Une Pop/Rock mêlant habilement les accents américains et britanniques. Maîtrisant bien ses envolées rythmiques, Aliocha prend son envol avec une surprenante aisance tout en restant terre à terre. Ensoleillé et jeune (bien que mature), Aliocha nous prouve que pour celui que l’on a d’abord connu comme acteur, la chanson, c’est du sérieux.

Aliocha - Eleven Songs

@fuudgeband – Man! 7.5/10

Publié: 2 juin 2017 dans Musique

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le quatuor Grunge/Stoner/Psychédélique Fuudge ne fait pas de surplace. Un ans après la sortie de leur premier EP, ils en propose un deuxieme tout aussi à Rock mais où se dégage une influence King Crimson-esque (superbe pièce titre!) oscillant entre mélodies pesantes et éthérées. Sans retenue, le groupe explore encore plus qu’auparavant mais au lieu de s’y perdre, Fuudge se forge une identité de plus en plus forte.

Fuudge - Man!

Lary Kidd – Contrôle 5/10

Publié: 2 juin 2017 dans Musique

L’enfant qui voulait jouer dans la cours des grands. Avec une prose misogyne d’un vide abyssal et prônant l’abus de toutes substances Lary Kidd (anciennement de Loud Lary Adjust) manque cruellement de maturité et met de l’avant son égocentrisme. Ses Beats sont convenus et d’autant répétitifs. Un premier solo très premier degré. Souhaitons qu’il reprenne rapidement le Contrôle et que cette album ne soit plus qu’une Tasteless Interlude.

Lary Kidd - Contrôle

En 2007, Erik West-Millette (basse), Olaf Gundel (voix, guitares, claviers) et Vincent Letarte (batterie) unissaient leurs talents afin de former Hangover Lobsters, projet Rock né de leur amour des films noirs. Leur emploie du temps très occupé, il aura fallu attendre 10 ans avant qu’ils nous proposent enfin leur matériel sur « disque ». Résolument Blues, Hangover Lobsters (2017) rappelle aussi avec brio le Swamp Rock des années 60s entremêlés de l’énergie du Brit Rock des années 70s. Possédant un petit quelque chose d’immensément cinématographique style « film noir », ils proposent des mélodies imagées teintée de Funk et de Soul avec beaucoup d’attitude. Côté histoires, il est question d’amours impossibles prenant place dans un univers où la fiction revoit cruellement à la réalité. Bien que mature, l’œuvre dépeint trois petits garçons talentueux carburant au bonheur. Une dose de plaisir qu’il fait bon à entendre, encore et encore.

Hangover Lobsters - Hangover Lobsters (2017)

Collectif mis sur pied par Guillaume Martineau (Révélation Radio-Canada Jazz 2015-2016) et réalisé par Robbie Kuster (Patrick Watson), Lucioles s’éloigne légèrement du jazz et du classique pour mettre de l’avant l’aspect cinématographique de ses compositions instrumentales. Propice à une délicate imagerie, Théâtre magique est construit autour du piano de Martineau mais habilement accompagné d’un bon nombre d’instruments provenant de divers horizons (Percutions variées, harmonium et theremin). Une belle recherche sonore consolidant une œuvre aux couleurs douces et multiples.

@ObeyTheBrave ‏- Mad Season 8/10

Publié: 1 juin 2017 dans Musique

Sur Mad Season, leur troisième album, Obey the Brave de déroge pas de son Metalcore puissant et agressif pour mon plus grand plaisir. Par contre, ils se permettent de légères expérimentations calculées et savamment délayées. Immensément rentre-dedans et « dans ta face », le groupe s’approche du Rap  par moments (avec aussi la participation du défunt groupe Loud Larry Adjust) dans la livraison de leurs textes plus audibles que par le passé. Habiles mélodistes, OtB ne manque pas d’énergie et nous happe des les premières notes pour nous marteler sans répit.

Obey the Brave - Mad Season

@bennybookmarks ‏- Witness 8/10

Publié: 1 juin 2017 dans Musique

Bon dieu qu’il a du talent celui-là. Benjamin Booker est un peu à la Soul ce que Jack White est au Rock. Booker maîtrise avec justesse mais surtout avec incarnation son jeu de guitare. Il possède une dégaine d’enfer et une voix riche à défaut d’être très puissante. S’il s’amuse beaucoup sur Witness, il n’oublie guère également de nous faire réfléchir sur notre « belle » société.

Benjamin Booker - Witness

Il s’en trouvera certainement pour dire que Waiting on a Song ne réinvente rien, peut-être mais, qu’il est agréable d’y prêter l’oreille. Dès la première chanson, on comprend pourquoi, Dan Auerbach, les a gardées pour lui. Les thématiques sont beaucoup plus personnelles. Chantant ses ombres du passée Waiting on a Song joue de mélancolie et de contemplation. Auerbach ralenti la cadence afin de nous rappeler qu’une chanson bien écrite, livrée de façon inspirée peu souvent être largement suffisant.

Dan Auerbach - Waiting on a Song