@renaudofficiel – Les Mômes et les enfants d’abord 6.5/10

Ce n’est pas d’hier que Renaud chante l’enfance; d’ailleurs ses plus belles chansons sont souvent dédiées à sa fille Lolita. Ainsi, Les Mômes et les enfants d’abord fait œuvre référentielle mais carrément mise en scène d’un enfant. Humoristiquement illustré par Zep (Titeuf), le livre-disque et rigolos et touchant tour-à-tour mais manque un peu de profondeur. Moins contestataire, ses combats sont ici plus personnels et porteur d’une morale de « cas vécu ». Si le verlan et moins présent, la grammaire en prend toujours pour son rhume pour notre grand plaisir. La où le bât blesse c’est dans la voix… où dans l’absence de voix. Si sur Renaud (2016) cette extinction servait plutôt bien la fragilité de l’artiste, ici elle m’a souvent fait décrochée. Renaud a peut-être vaincu le Renaud mais ce dernier a laissé des traces indélébiles qu’il devient difficile à surmonté.

@IAM – Yasuke 8/10

Avec les 50 balais au compteur et l’énorme succès qu’il ont connu durant leur carrière d’une trentaine d’années, la gara de IAM pourraient aisément se retirer dans leur tour d’ivoire mais bien au contraire, ils continuent d’observer le monde et Yasuke racontent leur derniers constats. Avec cet hommage à cet esclave africain devenu samouraï au Japon IAM offre une jolie clin d’œil à le mega succès L’école au micro d’argent; d’autant que l’émancipation rayonne sur plusieurs titre de Yasuke. Mélodiquement « Old School » mais aussi des moments plus Hip-Hop modernes c’est à nouveau leur flow irréprochable et leur plume allumée, affûtée et directe qui impressionne. Métissé et parfaitement maîtrisé.

Monsieur Mono – Les Sessions Piccolo 8/10

Monsieur Mono (alias Éric Goulet) présente Les Sessions Piccolo, un EP comprenant des versions revisitées de chansons tirées de ses albums précédents. Retrouvaille avec cette émotion et ses beauté mené par un romantisme à fleur de peau et souvent blessé par l’amour. Quelque part entre confessions et poésie Monsieur Mono accompagné du quatuor Esca et de Salomé Leclerc au chant et à la batterie magnifié une œuvre déjà sublime! Touchant, émouvant et vrai.

@bryanadams – Christmas 6.5/10

Avec une pochette aussi horrible, j’avoue que j’appréhendais le pire pour cet EP des Fêtes de la part de Bryan Adams. Magie de Noël aidant, le pire n’est pas arrivée. Ainsi Christmas s’avère une courte offrande honnête et sympathique avec en cadeau Joe and Mary une nouvelle chanson.

@iankellysmusic – Sous la glace 7.5/10

Ah bien les voici ces chanson en français qui manquait sur le très beau Long Story Short paru en août dernier! D’ailleurs, Dehors l’hiver est une adaptation de la pièce I Need Your Love qui se retrouve sur l’album. Sous la glace présente des mélodies fortes et d’une douceur réconfortante. EP collaboration tant dans ses musiques que ses textes où il est question de l’amour de ses enfants comme de partage avec en conclusion un Remix de Dehors l’hiver rappelant le côté lounge de SuperFolk Remixes sorti en 2017.

467e #postedecoute où je vous offre un spécial Reprises/Originales avec des relectures signées: @MamselleRuiz @Gaele7 @ticky_jones et #monsieurmono

Mardi pour ma fête,  je nous offrait toute une émission spéciale Reprise Originales avec des relectures signées: Mamselle Ruiz, Gaële, Courtney Marie Andrews, Les Breastfeeders, Stefie Shock, Mat Vezio,Slater & fils,Ja-Jay Johanson, Monsieur Mono, Fred Pellerin, Safia Nolin et Les Ticky Jones. Pas mal n’est-ce pas? Avex-vous des idées sur les versions originales?

Montez le volume et découvrez qu’elles sont les versions originales en vous dirigeant sur le site web du FM 103,3! Bonne écoute!

@davidgiguere – Constance 7.5/10

Après Hisser haut (2012) et Casablanca (2014), le chanteur et acteur David Giguère nous présente Constance, son troisième album. Mais ça j’aurai bien pu m’abstenir de vous le dire et vous l’auriez assurément deviné durant votre écoute car Constance se manifeste régulièrement en disant son nom a plusieurs reprises durant l’album et ses chansons. Constance possède un aura de Pop langoureusement mélancolique avec un soupçon de boîte à rythmes et de synthétiseurs. Bien que David reviennent à une musicalité plus proche de Hisser haut il est aussi plus complexe, on y perd même les paroles par moments. N’empêche que Constance demeure mélodiquement fort et aboutie.

@pussnbootsmusic – Dear Santa 7/10

Le retour de Norah Jones et de ses copines Sasha Dobson et Catherine Popper en lutines me laisse rêver de biens belles choses pour Noël mais le Country Rockabilly est moins imprégné du temps des fêtes que ne le laisse croire la pochette. La rigolote Christmas Butt et la reprise en spectacle de Silent Night sont les deux pièces où la référence est la plus clair. Pour les 3 autres chansons du EP on patauge plus dans un bougonneux lendemain de veille.

Come on Up to the House: Women Sing Waits 8/10

Ce n’est peut-être pas mon cas mais je comprends que la voix de Tom Waits puisse, pour certain, être un frein à sa poésie et sa musicalité. Avec Come on Up to the House: Women Sing Waits, vous n’avez plus de raison d’y succomber. Somptueuses et réfléchies, les chansons de Waits brille ainsi d’une nouvelle lumière grâce aux talents de Aimee Mann, Rosanne Cash, Corinne Bailey Rae, entre autre. C’est souvent dans la retenue et la douceur qu’elles nous livrent ces pièces très émotives portant le sceau de l’intemporalité.

@chantalkreviaz – Christmas is a Way of Life, My Dear 6.5/10

Christmas is a Way of Life, My Dear, premier album de Noël de la chanteuse à Chantal Kreviazuk est constitué de 5 nouvelles chansons et 5 relectures de classiques dont une en duo avec son conjoint et collège de Mon vs S’un, Raine Maida (Our Lady Peace) et une autre – très sympathique – avec leur fils de 11 ans, Sal Maida. Gentil, doux mais étrangement un peu sombre, j’ai trouvé que l’émotion manquait légèrement par moments et que, que bien qu’agréable, l’album manquait de magie.

Alaclair Ensemble – America Volume 2 7/10

Érit presqu’exclusivement dans la « van de tournée », ce Americana Volume 2 possède conséquement un fort esprit de spontanéité mais aussi de regard sur autrui. La fête, oui mais aussi l’éloignement et le confinement que peut éveiller la tournée ont servi de moteur pour la création de se mixtape qui s’écoute avec beaucoup de plaisir.

Metalord – Mandatory Self-Abuse 7.5/10

Quatre ans après la parution de son premier album et deux ans et demi après avoir fait la première partie de Metallica sur les Plaines, Metalord est de retour avec Mandatory Self-Abuse. Un album ou Metalord pousse sa recherche en sol Metal mélodique encore plus loin. S’il n’est pas taché aisée de trouver de mauvaises chose sur Mandatory Self-Abuse il n’en demeure pas moins que les chansons de ressemblent tous les unes des autres. Cela dit, bouder son plaisir serait ici une grave erreur car la technique des musiciens impressionne et captive. Un désir de plus grande accessibilité qui ne devrait pas s’aliéner les adeptes de la première heure.

@MamselleRuiz – Soleil de lune (Entre mer et feu) 8/10

Bien qu’elle y fasse rayonner ses racines latines partout, Soleil de lune (Entre mer et feu) s’avère également une déclaration d’amour à Montréal de la part de Marseille Ruiz. Une dualité d’une grande beauté entre la chaleur du Mexique et la froideur (souvent propice aux rapprochements) du Québec. Aussi dynamique que mélancolique, l’artiste fait autant appel à l’introspection qu’à l’exubérance avec la même ardeur. Nomade jusque dans ses relecture Mamselle Ruiz reprend avec intelligence La Bohème d’Aznavour et Le P’tit Bonheur de Leclerc. Inspirant.

@boulay_isabelle – En attendant Noël 7.5/10

Quatre ans après avoir frôlé l’album de Noël en 2009 avec Chansons pour les mois d’hiver, Isabelle Boulay plonge – enfin – dans le temps des fêtes avec En attendant Noël. Un mélange de reprises et de chansons originales, dont l’une d’entre elles est écrite par Les Sœurs Boulay. Intime et soyeux, sont probablement les deux qualificatifs représentants le mieux l’œuvre. Mélancolique sans être triste, Isabelle y utilise à merveille sa voix si riche en chaleur et en émotion. En attendant Noël ne nous prépare peut-être pas à pour grandes festivités mais plutôt nous offre une pause réconfort dans ce tourbillon du temps des fêtes.

 

@damienrobi – Bientôt ce sera Noël 8/10

On ne le dira jamais assez, créer de nouveau chant de Noël n’est pas chose facile! Et réussir à encrer une ou des nouvelles chansons dans ce répertoire féerique relève presque de la magie. Avec Bientôt ce sera Noël Damien Robitaille pourrait bien entrer dans les fêtes avec bonne humeur et intelligence. Son amour de Noël semble bien réel tout comme son inspiration pour ses 10 nouveautés Pop rétro aux accents R’n’B/Swing et Folk, rafraîchissantes. Rafraîchissantes mais aussi sans œillères; ainsi Christmas Anyway (en anglais) et Christmas in a Prison revêtent des habits plus doux et triste des Noël en solitaire. Bientôt ce sera… un classique…

France D’Amour – D’amour et Rock’n’Roll 7.5/10

Pour dire la vérité, j’avais beaucoup d’appréhensions avant d’écouté D’amour et Rock’n’Roll. Retour au Rock après l’agréable parenthèse Jazzy de Bubble Bath & champagne, vraiment…? Eh bien oui, vraiment! Bon ça reste bien sur Pop mais les guitares (de Jason Lang, aussi co-arrangeur de l’album) rugissent à nouveau. Les textes – où il est question d’acceptation de soi, de respect et bien sûr d’amour – demeurent souvent un peu faciles mais France possède toujours la voix et l’énergie pour les amener plus haut. Un plaisir simple mais efficace transcendant nos enceintes.

#LeonardCohen – Thanks for the Dance 8.5/10

Tout belle chose à une fin… ainsi, jamais plus la voix caverneuse de Leonard Cohen pourra me bercer de nouvelles paroles. Cela dit, avec Thanks for the Dance Adam Cohen clôt son histoire en tout respect et admiration, laissant entrer une brèche de lumière dans cette noirceur. D’accord, Leonard raconte plus qu’il ne chante mais on s’en fiche. D’ailleurs, ses mots – si riches, touchants et réconfortants – sont placés au devant mais les musiques demeurent créatives et soignées passant du Folk au flamand et à quelques touches de musique du monde. Quelque part entre la mélancolie, satire et tendresse. Thanks for the Dance chante Leonard… tout le plaisir fût pour nous M. Cohen.

PS
Sur YouTube, vous trouverai un court documentaire relatant l’apport et la perception de plusieurs artistes sur l’album: https://youtu.be/R4WAbmC5wag Touchant.

@OfficialNilsson – Losst and Founnd 7/10

La succession de cet artiste méconnu du grand public se cachant derrière les succès Coconut, Everybody’s Talkin’ et Spaceman et ayant partagé un album complet avec John Lennon, propose avec Losst ad Founnd une œuvre où Harry Nilsson s’approche énormément d’un autre Beatles… Ringo Starr. Sympathique et très bon enfant Loss and Founnd contient comme son nom l’indique des chansons perddues et retrouvvées donc encore jamais entendues. Une collection de chansons joyeuses entremêlées de balades réconfortantes, de morceaux plus humoristiques à d’autres plus sérieux; bref une offre à l’image des albums proposés par l’artiste lui-même de son vivant. Rien d’indispensable mais un contenu qui méritait pleinement de voir le jour.

@Billy William Patrick Corgan – Cotillions 7/10

Avez vous déjà écouté le premier album de James Iha Let it Come Down paru en 1998? À l’époque l’œuvre m’avait bien plus bien que son côté acoustique détonnait d’avec celui des Smashing Pumpkins. 20 ans plus tard c’est au tour de Billy Corgan de proposer sensiblement le même album. Une mise à nu émotive et dépouillée portée par une vague Folk acoustique. Cotillions n’est pas très variée musicalement et vocalement mais demeure terriblement bien fait et réfléchi. Plus direct qu’imagé, sa plume devient plus accessible et moins alambiquée.

Entretien avec #FloreLaurentienne et 466e #postedecoute où je reviens sur les nouveautés musicales signées @saratogamusique @beck @coldplay @OfficialNilsson et #LeonardCohen

Mardi dernier sur Poste d’écoute j’ai eu la chance de m’entretenir avec Mathieu David Gagnon alias Flore Laurentienne. Il était venu nous présenter son album Volume 1; une oeuvre instrumentale aussi méditative que dramatique dont le résultat ressemble à un délicat combat entre voyage et introspection. Vous retrouverai cette rencontre, comme toujour, sur ma chaîne YouTube!

 

 

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales de Saratoga (Ceci est une espèce aimée), Beck (Hyperspace), Coldplay (Everyday Life), Harry Nilsson (Losst and Founnd) et Leonard Cohen (Thanks for the Dance). C’est nouveautés rejoindront plusieurs autres titres plus ou moins vieille afin de former les volets #UnJour #Restants et #Amoureux.

Ce 466e Poste d’écoute est maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3, bonne écoute!

@beck – Hyperspace 7.5/10

Hyperspace ne donne pas dans les excès mais demeure loin d’être minimaliste; il s’agit plutôt d’une œuvre d’un artiste qui recherche plus le plaisir de jouer qu’à impressionner. Des mélodies Pop/Rock accrocheuses et « faussement » rétro qui se laisseront dévoiler au fil des écoutes.

@saratogamusique – Ceci est une espèce aimée 7.5/10

Paru en 2016, l’album Fleur de Saratoga nous présentait en duo amoureux qui défendait une musique intime et dépouillé. Avec Ceci est une espèce aimée on pénètre à nouveau dans cet univers intimiste défendu par Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse. Plus complexes qu’elles n’y paraissent les chansons de Ceci est une espèce aimée nous enveloppe d’une bienveillance berçante et apaisante.

@coldplay – #EverydayLife 8/10

Exit la saveur Pop bonbon de leur dernières propositions et laissez entrer la « noirceur » et la « maturité ». Présenté sous forme d’un album double (bien qu’il ne dure que X minutes) avec un disque identifié Sunrise (avec un Interlude) et un second Sunset, Everyday Life demeure plus simple dans sa forme que son contenant le laisse croire. Plus près du mal-aimé Ghost Stories que du leur succès « mainstream » Everyday Life est aussi leur œuvre la plus solitaire mais aussi la plus sereine où la complexité résiste dans la recherche de la simplicité.

#FloreLaurentienne – Volume 1 7/10

Flore Laurentienne est le nom d’artiste de Mathieu David Gagnon, frère de Klô Pelgag et principal arrangeur et réalisateur sur L’étoile thoracique, le plus récent album de la musicienne. C’est sous le pseudonyme de Flore à Laurentienne qu’il nous offre un premier Volume aussi méditatif que dramatique. Proposant ainsi un habille habillage sonore entre bidouillages électroniques et musique Classique. Le résultat ressemble à un délicat combat entre voyage et introspection. Si l’œuvre possède un penchant orchestrale, elle demeure souvent minimaliste et angoissante. Intriguant.

Paul Piché – 40 printemps 6/10

Après un spectacle en 2017, Patrice Michaud, Marie-Élaine Thibert, Émile Bilodeau, Yann Perreau, Florence K Stéphanie St-Jean, Ingrid St-Pierre, 2Frères, Marc Hervieux, Laurence Jalbert, Daniel Boucher, Vincent Vallières et Damien Robitaille célèbrent s’unissent à Paul Piché afin de célébrer ses 40 printemps artistiques sur disque. Malheureusement, sur 40 printemps on semble avoir chercher à plaire à tout le monde et au final… à personne. Souvent trop aseptisé et uniforme, la réalisation manque de relief et trop souvent les relectures évoquent la richesse et la beauté de la version originale plutôt que de la dépoussiérer pour lui offrir un renouveau. Outre Patrice Michaud avec Heureux d’un printemps, Ne fait pas ça par Florence K et Réjean Pesant d’Émile Bilodeau, les autres interprètes ne prennent aucun risque et livre un hommage terne. À l’image de la pochette, voici un album un peu plat.

@PatrickNorman_ – Si on y allait 8/10

Afin de souligner ses 50 ans de carrière, Patrick Norman, entouré de la crème des musiciens de Nashville, s’est offert un magnifique cadeau. Le résultat: six relectures et six nouvelles chanson qui n’ont rien à envier aux anciennes. Ainsi, bien que chanté en anglais, la petite nouvelle You Fill All My Dreams possède un Groove irrésistible et une rythmique accrocheuse inévitable. Les musiciens ne connaissant guère l’artiste, accueillaient chacune des chansons équitablement. Une réalisation impeccable assure un doux équilibre entre héritage et modernité. Si on y allait se révèle l’œuvre d’un artiste plus libre que jamais avec son passé autant que son présent.

Entretien avec @_alexpoulin_ et 465e #postedecoute où je reviens sur les nouveautés musicales des @ticky_jones #LouisPhilippeGingras #Patrick Norman et #SarahToussaintLeveille

Quelle joie se fût de retrouver Alexandre Poulin mardi dernier et de discuter de ce bel album qu’est Nature humaine! Sur ce nouvel album, Alexandre explore avec curiosité ce qui fait notre nature profonde. Ses mots comme des histoires accompagnent bien ses nouvelles tonalités légèrement plus électriques. Comme toujours, vous pouvez (r)attraper cet entretien via ma chaîne YouTube. Ah oui, j’oubliais… Alex avait avec lui sa guitare afin de nous interpréter son succès Contrebande en version acoustique!

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales des Ticky jones (Adorable), Louis-Philippe Gingras (Tropicale apocalypse), Patrick Norman (Si on y allait) et Sarah Toussaint-Léveillé (La Solitude des flocons). Peut-être plus tranquille au niveau des nouveautés mais les volets #Gagnant #Simple et #Apocalipse ne vous laisseront guère en reste avec plusieurs chansons au programme.

Ce 465e Poste d’écoute est maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3. Bonne écoute!

Sarah Toussaint-Léveillé – La Solitude des flocons 7.5/10

Avec le temps des fêtes qui arrive à grands pas avec ses cloches et ses Hohohos; voici l’album parfait pour ceux que – sans détester Noël – cherche la douceur et la tranquillité. La Solitude des flocons n’est pas un album de Noël bien que les fêtes y soit abordés ici et là, mais plutôt un appel au calme sur une musique ambiante propice à l’introspection ou clarinette, cordes et harpe si retrouvent chaudement co-arrangées avec l’aide de Marianne Houle.

Brown Family – Brown Baby Gone 7/10

Brown Baby Gone, c’est le titre du deuxième album de Brown Family (groupe familial composé du rappeur Greg Beaudin (Dead Obies), son frère Jam (K6A, Jam&Pdox) ainsi que leur père, le chanteur et guitariste Robin Kerr (Uprising). Le disque poursuit leur désir d’introspection emprunt de liberté et d’évasion. Le projet repose d’ailleurs sur l’apport de plusieurs musiciens dont Toast Dawg, VnceCarter, DJ Manifest, Sébastien Blais, JMF et Quiet Mike mais c’est tout de même l’esprit de Family et leur racines jamaïquaines qui rayonne au travers de l’œuvre.

@ticky_jones – Adorable 7/10

La formation féminine Les Ticky Jones nous propose Adorable, un album de aux accents Country/Rock. Adorable entremêle chansons humanistes et hymnes d’affranchissement; le tout teinté d’humour. Solidement réalisé pas Michelle Lambert, Adorable est énergique et sans temps mort. Les Ticky Jones y reprennent aussi les pièces Les 100 000 façons de tuer un homme, du grand Félix Leclerc et une relecture d’Une bière en enfer, du groupe Noir Silence.

@ticky_jones

Louis-Philippe Gingras – Tropicale apocalypse 7/10

La prémisse était audacieuse et intrigante: fait un album influencé autant par la Pop antillaise que par la scène Punk montréalaise. Ainsi entre
deux envolées Rock, on retrouve du Mambo et de la Bossa Nova, portés par d’ambitieux habillages de cordes et de cuivres. Rappelant Tom Waits (sans le côté romantique) Louis-Philippe Gingras joue avec l’absurde entre chant et parlé (avec la participation de Pierre Lebeau) avec doigté mais aussi avec une certaine homogénéité.

@alex_nevsky_ – Chemin sauvage 7/10

Chose certaine, la Pop d’Alex Nevsky se raffine et son désir d’être pris aux sérieux se concrétise sur ce Chemin sauvage. Nevsky possède indéniablement un don pour les mélodies accrocheuses mais semble avoir de la difficulté à se dérober à ses « béquilles ». Ainsi il remplace ses « papapapapapa » par de trop nombreuses répétitions textuelles ou pire de syllabes. Dommage car son propos demeure intelligent. Les collaborateurs se font nombreux et apporte une belle diversité à l’œuvre comme sur Loto ou toute la bande d’Alaclair Ensemble qui se joint à lui ou à la Co. écriture avec Laurence Lafond-Beaulne (Milk and Bone) pour Mes yeux. Tout ces invités ajoutent du Funk et du Groove à ce Chemin sauvage qui nous transporte agréablement à bon port.

#PhilippeKaterine – Confessions 6.5/10

La nouvelle proposition de Philippe Katerine semble avoir pris racines dans l’actualité et, bien qu’il prêche par l’absurdité, accroche par sa lucidité sur l’état du monde. Poursuivant ainsi le démarche artistique entamée il y a quelques albums déjà, Confessions possède bien quelques brèches de génie mais frappe trop régulièrement sur le clou de la répétition pour éviter d’être agaçant par moments. Dommage car ce qui dit Katerine y est fort pertinent mais répété ad nauseam. Une guerre entre un artiste qui se laisse influencer par le monde qui l’abrite et l’abrutit, en même temps.

Entretien avec @SunnyDuval et 464e #postedecoute où je reviens sur les nouveautés musicales de @JoeyRobinHach @michaelkiwanuka @Atchoumrock + @pepeetsaguitare @_alexpoulin_ et @FKAtwigs

 

Mardi dernier sur Poste d’écoute, Sunny Duval était enfin de retour afin pour nous présenter Florida Champagne! Son plus récent album qui prend racines dans les pays chaud ainsi que par les héroïnes rencontrées au cours de ça vie. Une rencontre ensoleillée disponible sur ma chaîne YouTube.

 

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales de Joey Robin Haché (Trente), Michael Kiwanuka (Kiwanuka), Atchoum + Pépé et sa guitare (Ça promet!), Alexandre Poulin (Nature humaine) et FKA Twigs (Magdalene). Ces nouveautés retrouvèrent plusieurs autres chansons grâce aux volets #MarieMadeleine #Enfantin et #LeRetour.

Ce 464e Poste d’écoute est maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3 bonne écoute!

@michaelkiwanuka – Kiwanuka 8.5/10

Kiwanuka c’est l’œuvre d’un artiste accomplie riche en textures sonores et en fusion des genres. Une œuvre qui pourrait faire écho autant aux fans de Gil Scott-Heron, de Kendrick Lamar, de Thundercat que de feu Sharon Jones. Des les premières note, on se retrouve absorbé dans un univers Funk/R&B/Soul ingénieux cérébrale autant qu’accrocheur. Mélangeant habilement passé et présent Kiwanuka dégage ainsi une aura de classique comme de modernité. Une écriture poétique vibrante livré par une voix tout aussi honnête lui assure une émotivité constante. Groovy!

@FKAtwigs – Magdalene 8/10

Enfin prête à reconquérir son public après une rupture amoureuse particulièrement douloureuse, FKA Twigs le fait avec un clin d’œil à Marie Madeleine. Sans tabous et sans retenue, l’artiste affronte ses demons en créant une œuvre de Pop d’avant-garde artistique aux soubresauts Electro/Soul/R’n’B/Hip-Hop. Une délivrance salutaire et raffinée.

@Atchoumrock + @pepeetsaguitare – Ça promet!

Cherchant toujours à plaire autant aux petits qu’aux grands Atchoum s’allie à la guitare de Pépé pour son nouvel album, Ça promet! Dynamique, Atchoum & Pépé et sa guitare revisitent et remanient leur répertoire avec un plaisir tangible et surtout communicatif! Les protagonistes s’adresse aux enfant avec intelligence et respect. Bravo!

@SunnyDuval – Florida Champagne 7.5/10

C’est chaud, c’est chaud que ce nouvel album de Sunny Duval. Influencé par les pays chaud mais aussi par les héroïnes (Florida Champagne est le nom de sa arrière-grand-mère) d’ici et d’ailleurs rencontrer au cours de ça vie. Moins kitch que le précédent New Wave de plage mais tout aussi ludique, Florida Champagne nous est proposé par un Sunny sans retenue qui semble s’amuser autant qui explore. Mélodies Pop/Rock/Reggae fortes et plaisir sans frontière.

@_alexpoulin_ – Nature humaine 7.5/10

Sur son nouvel album, Nature humaine, Alexandre Poulin explore avec curiosité ce qui fait notre nature profonde. La recherche constante du grand amour à la perte d’un enfant. Chanté et parfois raconté, ses mots comme des histoires accompagnent bien ses nouvelles tonalités légèrement plus électriques. Moins dans l’émotion et plus dans la réflexion, les nouvelles chansons d’Alexandre Poulin sont aussi moins dans la mélancolie et plus dans le drame sans verser dans l’apitoiement; après tout l’artiste a toujours été du genre à laisser « une lumière allumée » 😉.

@JoeyRobinHach – Trente 8/10

Avec ses textes revendicateurs et psychologiques, Joey Robin Haché m’a rapidement remémoré Yann Perreau, pas tant celui du Fantastique des astres mais plutôt celui de Western Romance ou encore de Nucléaire. Trente est en fait une mise en lumière de la dernière année d’unartiste ayant dû composer avec des problèmes de santé physiques et psychologiques bonifiés de réflexions à caractère sociale et écologique. Musicalement beaucoup plus variée que sur ses œuvres précédentes. Haché y Rock plus que par le passé et n’hésite pas à nous brasser la cage sans mettre de côté ses racine Folk et ses belles mélodies Pop accrocheuses. Ainsi, sans faire table rase, il s’agit tout de même d’un ajout fort intéressant et d’un bon pas en avant.

@SkylarGrey – Angel with Tattoos 7.5/10

Suivre la carrière de Skylab Grey n’est pas une mince affaire. Bien que le résultat soit toujours convaincant, elle ne demeure jamais bien longtemps confinée dans un genre musical. Du Hip-Hop au EDM en fleur tant avec le Jazz, la voici maintenant en terrain Folk/Pop. Porté majoritairement par des mélodies livrées au piano. Ainsi, le EP laisse une belle place à son émotivité sans jamais tomber dans la surabondance. Preuve que Skylar n’a pas fini de nous surprendre.

Pilou (@PeterHPhillips) – Les Affamés (B.O.) 7/10

Mieux vaut tard que jamais, on peut enfin écouter la Bande sonore de Pilou pour film de Robin Auber Les Affamés sorti en 2017. Si vous avez suivi les recommandations de nombreuses villes du Québec et que vous célébrez l’Halloween ce soir voilà un 15 minutes de bande sonore parfaitement angoissant, énigmatique et inquiétant.

@NavetConfit – EP8 / Il fait très (très) froid 6.5/10

Pour ce EP8, et sa troisième proposition de l’année, Navet Confit nous convie à un sorte de variation sur le même thème. Ainsi, Jérôme Minière et Navet lui-même remixes sa chanson Il fait froid en bonifiant le EP de cinq autres titres juste assez décousus. Très syncopé, EP8 semble être le résultat d’explorations en studio.

Entretien avec @melisandemusic et 463e #postedecoute avec les nouveautés musicales de @larykidd, @Gaele7, @halfmoonrun, @JeffLynnesELO, @leifvollebekk, @itselirose, #BonEnfant, #Geoffroy et #Chocolat

C’est un Poste d’écoute débordant de nouveautés musicale qui vous attendait mardi dernier et comme si ce n’était pas assez, j’avais aussi le plaisir de recevoir Mélisande du duo [Electrotrad] pour parler de leur plus récent album Les Myriades. Un album mêlant Tradition, années 80 et modernité. Pour écouter et partager cette passionnante rencontre, dirigez-vous sur ma chaîne YouTube!

 

De plus je suis revenu sur une pléthore de nouveautés musicale dont Lary Kidd (Surhomme), Gaële (Partir à point (Volume 3)), Half Moon Run (A Blemish in the Great Light), Jeff Lynne’s ELO (From Out of Nowhere), Leif Vollebekk (New Ways), Eli Rose (Eli Rose (2019)), Bon enfant (Bon enfant (2019)), Geoffroy (1952) et Chocolat (Jazz engagé), ouf! En fait il y en a tellement qu’elles avaient même leur propre volets et débordèrent à l’intérieur des volets #HommesForts et #Sommeil.

Un gros Poste d’écoute que vous pouvez rattraper dans son intégralité via le site web du FM 103,3, bonne écoute!

@itselirose – Eli Rose (2019) 6.5/10

Pour avoir déjà rencontré Eli Rose dans une autre vie avec Marc Papillon du temps d’Eli et Papillon je me doit de réalisé que ce premier album homonyme en est un de transition avec quelques imperfections. Eli tente de suivre les traces Pop urbaine de Laurence Nerbonne mais elle le fait avec un manque de fougue. Ça douceur lisse un peu trop ce premier album. Sans oublier que je ne suis probablement plus son public cible. Cela dit, sa voix douce demeure agréable et la production léchée offre quelques forts agréables moments Pop accrocheurs. Douces et fluides, les mélodies jurent un brin avec son propos et surtout d’avec l’image qu’elle semble vouloir projeter. Loins d’être mauvais j’aurais juste souhaité entendre une proposition moins polie.

#LaryKidd – Surhomme 7/10

Sur Surhomme, Lary Kidd se dit lucide… tout en citant Jean Leloup est ses « moments de lucidididididité ». Proposant un album à nouveau très léché grâce à la production signée Ruffsound et Ajust, Lary Kidd se fait souvent irrévérencieux mais aussi, par moments, plus sensible, plus humain. Si l’album est plus concis, il demeure bien ancré dans le sillon artistique de l’artiste parfois un brin difficile d’accès.

#Geoffroy – 1952 7/10

1952 ou l’amour d’un fils envers sa mère. Voilà qui résume plutôt bien le nouvel album de Geoffroy. 1952 est résolument sont projet le plus intime et introspectif. Hommage à sa mère emportée par le cancer du sein, Geoffroy à débuté son œuvre il y a deux ans, soit peu de temps avec le déces de sa mère. C’est cliché comme formule mais 1952 s’avère être une thérapie par la création. Si le thème de l’album c’est imposé à lui sans trop qu’il s’en rendre compte, il a su bien broder autour de celui-ci suite à sa révélation. Chaque mots semble avoir été pensés et repensés afin de trouver le juste milieu entre image et concret. Musicalement plus Folk que sur Coastline son premier album, on y entend aussi quelque relents d’Afrobeat et de Electro-Pop.

@halfmoonrun – A Blemish in the Great Light 7.5/10

La création de A Blemish in the Great Light s’échelonne sur plusieurs années et le résultat s’avère très artistique et cérébrale. L’instrumentation se compose de plusieurs couches et formes complexes tout en gardant un désir d’accessibilité. Si les bases du son Half Moon Run demeurent, les expérimentations se font plus fréquentes. A Blemish in the Great Light prend aussi un certain temps avant de se révéler pleinement et peu presque sembler anodin à la première écoute bien qu’il en soit tout autre dans les faits.

@leifvollebekk – New Ways 7/10

New Ways est une œuvre de paradoxe. Comme Leif Vollebekk le dit lui-même: « Tout ce que je ne dirais jamais à personne, je l’ai mis sur ce disque » mais en même temps il ajoute: « Mon disque précédent, je l’ai écrit pour moi. Celui-ci est pour quelqu’un d’autre ». New Ways délaisse aussi légèrement les mélodies Folk pour laisser place aux accents Soul. Si Leif s’y fait légèrement Crooner et moins introspectif, l’album demeure assez lent bien que quelques pièces (comme Never Be Back) surprennent avec une rythmique plus syncopée. Moins prenant que Twin Solitude, mais vecteur de beauté assuré.

Bon enfant – Bon enfant (2019) 7/10

Si vous entendez du Canailles ou encore du Punctuation dans Bon Enfant vous avez bien raison car Daphné Brissette et Guillaume Chiasson complètent ce nouveau groupe aussi formé de Étienne Côté, Mélissa Fortin et Alex Burger. Enregistré live au Breakglass, Bon Enfant (2019) est une suite de pièces avec du groove, du Rock et du Folk, le tout sur un fond de patchouli fermenté à même le garage! De la musique entre amis(es) cherchant toujours à agrandir la commune!