@iamdonmcqueen – Regarde-moi 7.5/10

Véritable incantation à l’amour que ce Regarde-moi de Pierre de Maere. L,amour des autre envers soi mais aussi de son propre reflet sans oublié l’amour de l’autre; souvent sur ce premier album, l’artiste retroune le miroir en notre direction afin de nous mettre notre reflet en pleine face. Le reste du temps, il parle de lui avec éloquence et transparence. Sa plume très imagée « Pas besoin d’être “Mercredi” pour écouter “Mercredi” et croire aux fantômes » chante-il sur Mercredi. Emprunt d’une grande dose de romantisme mais aussi avec quelques touches de sarcasme Maere fait preuve de franchise autant que d’autodérision. Enfant de Stromae, il aime justaposé une prose lourde de sens à des mélodies Pop plus sucrées et dansante morderne en bonne partie grâce à l’utilisation contrôlée de sonorité Electro. À suivre de très près.

@thearcs – Electrophonic Chronic 7.5/10

Ne vous laissez guère berner par la pochette, ce premier album en huit ans pour The Arcs n’est ni macabre ni Electro. Il s’agit plutôt d’une oeuvre Pop spacial agrémenté d’une bonne dose de Soul soupoudrée d’une vibe retro-futuriste… Du côté texte, la livraison nous parle de manière plutôt stoïque dela mort de l’amour et de la difficulté de passer à autre chose. Juste assez éclaté pour nous surprendre durant de nombreuses écoutes mais aussi accessible afin de nous accrocher dès la première.

@ElleKingMusic – Come Get Your Wife 7.5/10

Tout le monde peu faire un album Country car le Country c’est un peu la musique du peuple mais pour faire un bon album de musique Country c’est différent! Il faut bien en connaître les codes et surtout ne pas avoir peu de lâche le frein afin d’y allez au grand galop. En s’entourent de Miranda Lambert et Dierks Bentley Le passage de la Soul au Country de Elle King se fait avec beaucoup d’aplomb et d’authenticité. Par moments, King s’amuse sans gène mais elle sait aussi être sérieuse lorsque la chanson le demande. Son vécu sied fort bien au Country surtout lorsqu’elle se permet de laisser transparaître quelques touche du Soul de ses débuts. Peut-être pas un incontournable mais définitivement un album agréable qui fait beaucoup de bien!

Mirabelle ( @laurencehelie ) – Flickering Lights 7.5/10

Trois ans après avoir proposé Late Bloomer, son premier album sous le pseudonyme de Mirabelle, Laurence Hélie propose la suite avec le EP Flickering Lights. Si Late Bloomer était une oeuvre bilingue Flickering Lights est exclusivement anglophone; du reste il en est résolument la suite logique. Oeuvre très instrospective Flickering Lights rappelle par moments les derniers disques de Taylor Swift ou Phoebe Bridgers. Une sorte de « safe space » au beau milieu de la tourmante. Si le mini-album est souvent nostalgique (Acid Rain), il est aussi mystérieux et planant. L’apport de la harpiste Éveline Grégoire-Rousseau se marie à merveille avec la voix de Mirabelle. Réusisant à incorporer de relents Grunges à des mélodies aériennes apaisantes sont à nouveau une des force de Mirabelle qui poursuit une trasformation au combien intéressante.

Karine Lagueux – Le Soleil fait dire qu’t’es pas rentrée 8/10

Déjà intrigué par ce joli titre Le Soleil fait dire qu’t’es pas rentrée… Karine Langueux m’a eu lorsqu’elle s’est mise à chanter « Peux tu sauver les meubles quand t’as casser maison » sur la piste deux… Wow! Quelle belle image et quel réel questionnement. Véritable raconteuse-chanteuse Karine nous amène avec elle dans un univers Folk/Pop aux accents Country réconfortants. Magnifiquement authentique, ces chansons mon touchées dès la première écoute et les suivantes en révèleront assurément d’autre richesses encore cachées. Sensible, lucide et à l’écoute Langueux possède résolument un don pour magnifier le quotidien.

@Dumasmusique – Cosmologie 7/10

Avec un titre comme Cosmologie on n’est guère surpris que le 12e album de Dumas soit très aérien! Dès la première chanson on entre avec joie dans « le son Dumas » auquel l’artiste nous convie depuis une bonne vingtaine d’années avec toujours quelques légères variantes. Ici, c’est résolument Pop et à peu prêt sans effluve Rock que cette variant se fait entendre. Cosmologie se déploie un peu comme une grande sans de 30 minute et des poussières (spéciales) avec variations modérées. Enjoué mais tout de même calme comme proposition, Cosmologie s’écouter bien au réveil et au couché mais peut-être moins pour faire le party afin de ne pas perdre tout les détails sonores qui parsèment ce voyage sonore.

Fortune Cookie Club – Diviser dans les nuances 7.5/10

Album mordant de par sa parole engagée, Diviser dans les nuances est une œuvre qui grafigne. Très énergique Fortune Cookie Club ne donne pas dans la dentelle mais leur Pink demeure agréablement accessible grâce à leur force mélodique et à leur ouverture au tempos ratissants large; allant d’expéditifs et saccadés à plus lent et posé lorsque le propos en sort gagnant. En fin observateur, Forture Cookie Club, n’hésite pas à dénoncer, à pointer du doigt sans tomber dans un ton moralisateur car, après tout, nous faisons tous partie du problème.

@KognitifMusic – Soul Food 3 8/10

Alors que je n’ai jamais entendu passer le deuxième volume de sa trilogie Soul Food, voici que retonti le troisième… un bonne dose de Groove, des relents Soul et quelques échantillons Blues viennent clore avec richesse cette recette débutée il y a sept ans, avouons que la sauce a bien mijotée. Accessible mais avec beaucoup de chair autour de l’os.

Lynda Lemay – Il n’y a qu’un pas 7.5/10

Avec Mara Tremblay, Marina Orsini, Michel Jean, Luce Dufault, Kim Richardson, Lulu Hugues, Jean-François Mercier (!), Sanseverino, Janette Bertrand, Ingrid Falaise et Normand D’Amour, Il n’y a qu’un pas, sixième instance de son projet, est définitivement celui où Lynda Lemay c’est le plus entouré. Étrangement, ces nombreuses collaborations semble avoir fouetté Lynda et elle semble plus incarné que sur les plus récentes oeuvre de cette série d’album.Touchante (Les Fourmis s’en vont, Des enfants comme les tiens) autant que drôle (Tête de bouchon) il m’a semblé qu’elle n’est pas cherché ici à se réinventé mais bien à fair ce qu’elle fait de mieux: des mélodies folk simples pour porter une prose vibrante et inventive rehaussé d’une grande dose d’authenticité et d’humilité.

@LafleurSbastie2 & Marcie – À l’Ouest 7.5/10

Prendre son temps. Voilà une façon de travailler que Lafleur & Marcie connaissent bien. Cinq ans après un premier extrait, le duo arrive (enfin) avec un premier EP. Pendant ces cinq ans, ils ont aussi bien modulé leu son laissant l’Electro/Pop pour une musique plus Country/Folk; laisser la froideur pour les grand espace. Amitié, vieillesse, solitude autant (et surtout) aventure sont partis de leur voyage dévoilant authenticité et retenue pour une expédition tout À l’Ouest.

Mac DeMarco – Five Easy Hot Dogs 6.5/10

Instrumentale, simple, apaisant et sympathique voilà quatre mots qui décrive plutôt bien Five Easy Hot Dog, le nouvel album de Mac DeMarco. Forcément accès sur sa musicalité en l’absence de parole et de voix, l’album nous force à peter l’oreille a une autre facette de l’artiste. Les pièces se ressemblent toutes pas mal les unes des autres, créant, au final, une sorte de longue chanson d’un peu plus d’une demie-heure.

@wearewhitehorse – I’m Not Crying, You’re Crying 8/10

Beaucoup plus près du Country/Rock de leur Modern Love (2021) que de la Disco/Rock de Strike Me Down (2021), ce I’m Not Crying, You’re Crying est donc Country… presque Western et quasi sans le Rock. Toujours très complice Melissa McClelland et Luke Doucet partagent le micro et les guitares avec émotion et vérité. Si I’m Not Crying, You’re Crying est plus conventionnel que certaine de leur propositions précédente, il n’en est pas moins imaginatif et varié pour autant. Balades inspirées cotoient d’autres titre au rythmes plus soutenues et dansant. Bien présente, très bien livré et magnifiquement bien diverti.

@mickey3d_ – Nous étions des humains 7.5/10

Bien que fort différent dans la livraison ce premier album de mickey 3d depuis Sebolavy en 2016 revêt plutôt la nostalgie de Tu vas pas mourir de rire sotie en 2002. De la pochette aux sourires forcés à l’utilisation du souffle (revoyant à leur succès Respire) le parallèle est évident. Mais là où Tu vas pas mourir de rire se voulait le désir Punk de changer le monde en lui mettant la face dans sa merde, Nous étions des humains est plutôt le constat que rien n’a vraiment changé (bien au contraire) et que la toilette est bien bouchée. L’ambiance est plus acoustique mais toujours noire. Un sentiment d’échec, une grande désillusion habillée de nostalgie portée par une réalisation un brin Lo-if et parfois volontairement “cheap” (reflet de notre époque?). Chante avec une certaine désinvolture et la voix monotone de Mikaël Furnon, Nous étions des humains réussit à être varié et à nous divertir en même temps que réfléchir.

Belle and Sebastian ( @bellesglasgow ) – Late Developers 7.5/10

À peine sept mois après A Bit of Precious, revoici Belle and Sebastian avec Late Developers; un album surprise plutôt léger mais toujours fort agréable. En fait, cette fois, ce que le groupe d’Écosse perd en exploration, ils le gagne en réconfort. Avec Late Developers on se retrouve plus près de The Life Pursuit que de la série de EPs lancé en 2018 ou de leur étrange compilation de raretés Push Barman to Open Old Wounds. Fidèle à leur début, Belle and Sebastian prend plaisir à justaposer l’ensoleillement optimiste de la musique à des textes qui rapellent que la vie et l’amour ne sont pas toujours un heureux mélange. Fort de leur parcours remarquable Late Developers agrandi un catalogue déjà des plus respectable avec bonheur!

@IggyPop – Every Loser 8/10

Every Lose est une œuvre crue, directe et énergique dans l’esprit Punk mais avec des moyens et beaucoup de vécu. Iggy semble avoir eu le même plaisir qu’à ses débuts… et peut-être même encore plus à s’amuser à jouer au rebelle et sa dégaine sert à merveille l’album. Énergisant et tout aussi amusant.

@maxime_goulet – Symphonie de la tempête de verglas 8/10

Afin de commémorer les 25 ans de l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire du Québec Maxime Goulet créer et propose l’album Symphonie de la tempête de verglas. Évoquant divers aspect de la crise de 1998 (Tourmente, Chaleur, Noirceur et Lumière) les movements nous replongent avec justesse dans le cœur de la crise avec son lot d’angoisse ps mais aussi des élans de bonté. Augmenté des œuvres Histoire de pêche et Toute une journée, l’album m’a bien ouvert au travail de Maxime Goulet dont j’ai pris plaisir à découvrir la sensibilité. Variant les tempos et les crescendos sans non plus négliger la force de la douceur et des silences, la proposition de M. Goulet est très théâtrale et accessible. Reste à voir si dans 25 ans, il lancera une “symphonie de la crise sanitaire”?

Moby ( @thelittleidiot ) – Ambient 23 7/10

On dirait bien que Moby à voulu débuter la nouvelle année dans le calme et avec une certaine zenitude car en lançant Ambient 23 le premier janvier il nous offre une long album (2h26m !) de musique ambiante, comtemplative et apaisante. Comme il le présente lui-même Ambiant 23 a été conçu à l’aide de “bizarres vieilles boîtes à rythmes et de vieux synthés”. D’une immense lenteur l’œuvre se prête bien à la méditation et demeure “variée” évitant l’impression de répétitif malgré le dépouillement intrinsèque qu’elle possède.