Archives de mars, 2016

@Weezer – Weezer (White Album) 7/10

Publié: 31 mars 2016 dans Musique

Non Weezer ne se prend pas pour les Beatles avec leur White Album mais poursuit plutôt son spectre de couleurs. Fort joyeux, les mélodies que l’on y retrouvent sont accrocheuses et démontrent encore une fois que Weezer est bon lorsqu’il ne se prend pas trop au sérieux. Un brin enfantin, un brin moqueur, un brin amoureux; bref un brin bon album 😉

@ModeratOfficial – III 8/10

Publié: 31 mars 2016 dans Musique

Sur III, leur troisième album, Moderat fait de l’Electro comme d’autre touche au Folk; soit avec une bonne dose d’émotions. Riche et même « nerveux » par moments, le groupe demeure majoritairement dans la somptuosité contemporaine. Une oeuvre ou subtilités (The Fool) côtoies une certaine agressivité (Intruder) avec harmonie et splendeur.

C’était inévitable qu’un jour il partage ensemble un album complet et enfin ce moment est arrivé. The Family Album c’est deux nouvelles chansons de Matthew dont le songe The Sweeter the Dawn, et trois de Jill dont la touchante Today sur la force de l’amour; le reste étant constitué de reprises magnifiquement remodelées afin de se fondent dans leur univers Country/Folk. De belles harmonies viennent, tout du long, parsemer l’oeuvre avec douceur et beauté (The Partisan). Sur The Family Album rien ne détonne et pourtant on ne se trouve aucunement devant un oeuvre terne. Un beau portrait de famille.

Si vous aimez votre musique pétillante et joyeuse mais néanmoins sérieuse, vous avez été servi avec le 290e Poste d’écoute et ma rencontre avec Andréanne Martin qui était en studio le temps de nous présenter son premier EP Mon beau bandit et de nous offrir un jolie performance acoustique de sa nouvelle chanson Les Pollueurs de son (Audio / Vidéo). L’entretien est disponible à cette adresse.

De plus, je vous ai parlé des nouveautés de la Bolduc tout croche (Volume II), de Laura Sauvage (Extraordinormal) et de Fanny Bloom (Fanny Bloom (2016)). Tout ça et bien plus encore avec les volets #TelUnSeulHomme #LendemainDePaques et #AvecToi

Le Poste d’écoute, 290e édition est disponible sur le site du FM103,3.

@petshopboys – Super 7/10

Publié: 29 mars 2016 dans Musique

Oui on entend sur Super LA formule PSB. Mais comme ils sont les seuls à savoir bien l’utiliser, on ne s’en plaindra pas trop. Assez sombre, l’album s’ecoute malgré tout aisément et avec bonheur. Avec quelques moments très Club (Inner Sanctum) Super est loin d’une révolution mais reste cohérent.

Nicola Ciccone – Esprit libre 6/10

Publié: 28 mars 2016 dans Musique

La dernière fois que Ciccone a été vraiment un Esprit libre c’est probablement avant l’immense succès J’t’aime tout court en 2003. Depuis, son album le plus ambitieux est Imaginaire paru en 2010. Esprit libre ne fait, paradoxalement, pas exception. Outre Cette chanson-là, elle jouera pas à la radio et Je veux pas mourir avant d’être mort, les thèmes comme les mélodies demeurent très convenues et sur Infirmière l’exercice sonne même forcé. Pour le reste, Nicola parle d’amour et, faute de surprendre, le fait bien.

Pas mal moins tout croche et toujours pas vraiment Bolduc, ce Volume II souffre d’une grande linéarité frôlant la monotonie. Dommage car le jeu de guitare est plus qu’honnête et la prose très respectable, simple et riche. L’œuvre prend un petit virage Country/Folk (L’option et l’obligatoire, Mon vieux village) dans le dernier quart qui lui est fort salutaire.

Il est agréable d’entendre un certain retour à des mélodies Rock dans un esthétique de chanson plus Pop. Labrie possède une univers personnel, surtout dans ses textes. Peut-être même un peu trop. À chercher un phrasé naturel la rime souffre par moment de profondeur et donne l’impression qu’il a un peu tourné les coins ronds. Dommage car mélodiquement c’est  agréablement réussit. À suivre…

Normalement, les artistes proposent un album tiré du spectacle. Question de ne pas faire comme tout le monde, Fanny Bloom propose un album pour promouvoir son spectacle à venir en solo. L’œuvre débute lentement mais finit par nous envelopper de sa beauté. Douces et sans artifices, les chansons de ses deux albums s’en trouvent très souvent bonifiées dans cette livraison épurée. En « bonus » deux magnifique relecture: l’une de Barbara (Dis quand reviendras-tu?) et l’autre de Martine St-Claire (Danse avec moi). Mature et aboutie.

@SBTRKT – Save Yourself 7.5/10

Publié: 25 mars 2016 dans Musique

Avec Save Yourself, SBTRKT brise enfin le silence… pour un court moment (25 minutes à peine) mais de bien belle façon. Très entraînant, le EP déborde de collaborateurs (The-Dream, Sampha, D.R.A.M., Mabel) et se fait moins tribal que par le passé mais toujours aussi ingénieux.

J’avais très hâte de partager avec vous cette magnifique découverte pour tout les amateurs de Rock; le groupe Nieces était avec moi en studio le temps d’un bel entretien afin de nous présenter leur premier EP. Qui sont-ils? d’où viennent-ils? Et qui a forgé leur style musicale? Voilà quelques uns des sujet dont il fût question. Une rencontre à découvrir par ici.

De plus je suis revenue sur les nouveautés de Laurence Nerbonne (XO), Rouge pompier (Chevy Chase), Steve Veilleux (T’en souviens-tu encore, Godin?), Fred Fortin (Ultramarr) ainsi que du collectif Sept jours en mai. Tout ça avec les volets #EncoreDesMots #Perdu et #Reve

Le 289e Poste d’écoute est disponible en version intégrale sur le site web du FM 103,3.

@AmonAmarthBand – Jomsviking 8/10

Publié: 22 mars 2016 dans Musique

Après un domaine d’album, on pourrait se demander si Amon Amarth a toujours quelque chose à dire… Croire que non serait bien mal les connaître. Sur Jomsviking le groupe le s’éloigne pas trop du son Viking Death Metal ayant fait leur renommé mais semble plutôt évoluer avec celui-ci. Extrêmement mélodique et remplie d’histoires épiques l’album possède une belle agressivité et n’hésite pas non plus à faire appel à notre côté cérébral.

Réalisé par Hugo Lebel (Les Goules), ce premier album de L’Octopus. Hugo LeMalt joue de la guitare comme lui seul sait le faire et les rythmiques aux percutions signées Daniel Hains-Côté sont imaginatives. Les textes livrés avec sobriété par Claudia Gagné sont imagés et imprégnés d’une belle poésie. Cela dit, rien ne sort des multiples tentacules permettant à l’œuvre de nous marquer. L’Octopus demeure un peu trop linéaire. Le potentiel est là, il faut juste trouver comment le faire émerger.

@ceumusic – Tropix 7/10

Publié: 22 mars 2016 dans Musique

Co-réalisé de brillante façon par Hervé Salters (General Electriks) et le légendaire batteur brésilien Pupillo (Naçao Zumbi), Tropix permet à CéU de continuer son amalgame des genres en ajoutant des rythmique et des textures Electo à son univers sonore qui est bien plus qu’uniquement de la musique brésilienne. Cela dit, Tropix n’est pas un album d’Electro mais une fusion des genres ou CéU essaie et réussi souvent; lui permettant d’ajouter au foisonnement naturel de son style.

Monk.E et Gyver Hypman partent en guerre contre le Gris. Celui des villes autant que celui des gens. Une ôde à l’ouverture. Celle de l’esprit autant que celle envers autrui. Avec un Hip-Hop riches en influences Jazz et Soul on entend le respect du son de ’90 mais on reste bien actuel. Homme de mots plus que jamais: « J’emmerde le gris au risque de perdre ma vie » clame-t-il sur la chanson titre. Même ses « comparses » du milieu Rap se font écorcher au passage pour leur glorification de la drogue comme de l’alcool. Avec un Flow plus posé, Monk.E se fait méfiant et critique sans toutes fois devenir trop moralisateur. Gris Impérial fait l’appel à la couleur autant qu’à l’intelligence.

Premier album solo pour Vivianne Roy, connue au sein des Hay Babies. De nouveau sous le pseudo de Laura Sauvage, elle propose un Rock brut aux inclinaisons de Blues. Possédant une belle énergie revoyant au Rock féminin des années 90, ainsi qu’à quelques ligne de basse digne du Grunge de Nirvana. Laura Sauvage pousse, de sa voix chaude, des textes réfléchies sur des mélodies juste assez sales et très incarnées.

Le Retour de Johnny Frisson (1980)
8/10
La force du Retour de Johnny Frisson réside probablement dans son l’amalgame de joual québécois et d’argot européen. Sans aucunement se dénaturer on entend, sur chaques chansons, l’influence de sa terre accueil temporaire. Francoeur étalé son coeur de Rockeur tout en assument enfin pleinement son côté Poète… Rock.

Jour et nuit (1983)
7.5/10
De retour au Québec, Francoeur ne se gênera pas pour tout bousculer avec Jour et nuit, un album contenant probablement la première chanson Rap québécoise de laquelle découle le premier vidéoclip québécois (Rapabilly). Avec l’arrivée des années ’80, l’utilisation des claviers devient quasi universelle et Lucien n’y fait pas exception; sauf qu’il réussit tout de même à garder un son Rock, cette fois ensoleillé de sa Californie bien-aimée.

Dernière vision (1985)
6.5/10
Probablement l’album le plus électrique de sa discographie. Plus tourné vers autrui, ses histoires se font plus internationales avec sa vision hawaïenne (Waikiki Beach) et sa touche d’espagnol (Gypsie Rock). Sans prendre le dessus sur le poète, les nouvelles technologies s’invitent plus souvent que par le passé; laissant l’empreinte du temps marquer Dernière vision.

Les Gitans reviennent toujours (1987)
7.5/10
Au même moment ou il travaille à son Rendez-vous doux, Gerry Boulet reçoit l’appel de Francoeur afin qu’il réalise son prochain album Les Gitans reviennent toujours. Rejoint d’un « All-Star Band » (Jean Millaire, Breen Leboeuf, Pat Martel et Bob Harrisson) Francoeur y « chante » plus qu’il n’y récite ses textes denses et intimes sur des mélodies Rock résolument plus Pop de part l’ajout de nombreux cuivres.

Dans la jungle des villes (2001)
8.5/10
Pur cet inespéré retour, Francoeur ne cherche pas à plaire à nul autre qu’à lui. Ainsi, il nous parle d’ici comme d’ailleurs; d’ennui comme de regrets. Dans la jungle des villes reste néhanmoins inspirée et authentique. Avec ses nombreux chœurs, ses cuivres riches et quelques touches électroniques, Francoeur n’hésite pas à prouver que poésie et polyvalence sonore peuvent se côtoyer. Lucien y signe quelques uns de c’est plus beaux textes (Rêvons ensemble, Café Rimbaud #6, Comme moi je t’aime). Un rendez-vous manqué pour cause de faillite du distributeur, heureusement maintenant disponible et encore pertinent aujourd’hui.

On connaît tous Aut’chose mais beaucoup moins Francoeur, Poète Rock vient combler se manque. Livret avec textes, photographies, crédits et biographie; tout est là pour sceller l’importance d’un homme Franc au Coeur à la bonne place; qui, à sa façon, à forgé la musique et la prose d’ici.

@Laurencenerbonn – XO 8/10

Publié: 19 mars 2016 dans Musique

Avec le consentement de la principale intéressée, le réalisateur Philippe Brault a réussit à extirper la lumière d’un passage somme toute sombre de la vie de Laurence Nerbonne (ex-Hôtel Morphée). Quelque part entre Alfa Rococo (Nos cœurs battent ensemble) et Ariane Moffatt (Astronaute), Laurence a su se forger son propre univers musical Electro/Pop très moderne et urbain. Avec ses textes lucides et poétiques XO s’ouvre avec énergie sur un nouveau printemps.

Ce n’est pas que This is what the Truth Feels Like soit si mauvais en soit mais c’est qu’il manque cruellement d’originalité et qu’il apparaît légèrement figé dans une ère révolue de la Pop. Du long de ses douze nouvelles chansons, Gwen Stefani ne semble pas vraiment s’amuser allant même jusqu’à donner l’impression d’être sur le pilote automatique. Pas de doute, This is what the Truth Feels Like ne passera pas à l’histoire malgré sa bonne réalisation.

@tomasjensen3 – Retour 8.5/10

Publié: 17 mars 2016 dans Musique

Retour c’est un périple. Celui d’un exilé qui retourne pour la première fois dans le pays qui l’a vu naître, l’Argentine. Un voyage musical émouvant et personnel pour Tomás Jensen qui est parti à la redécouverte de ses racines. Retour à été enregistré  entre Buenos Aires et La Palma avec un groupe de musiciens local rencontré durant son séjour. Au fil des chansons on ressent son empathie face à se peuple avec qui il avait rompues brusquement suite à la dictature militaire. Retour se décline donc comme une œuvre d’amour. D’amour humain vibrant de sincérité. Une œuvre sobre mais belle.

Un magnifique projet à vue le jour durant la semaine du 18 au 24 mai dernier. Réunissant Mara Tremblay, Michel Rivard, Luc de Larochellière, Éric Goulet et Gilles Bélanger, Sept jours en mai est une oeuvre comme il s’en fait trop peu. Ce mardi, j’ai eu le plaisir d’en parler avec les Mountain Daisies (également du projet). En plus d’extraits provenant de l’album, Ariane et Carl nous ont offert blablabla (audio et vidéo) tirée de l’album en direct en cloture de cette passionnante rencontre disponible par ici.

De plus, je vous aie parlé des nouvelles propositions de Mentana (Inland Desire), d’Angel Forrest (Angel’s 11), de Millimetrik (Fog Dreams) et de Marie-Annick Lépine (J’ai brodé mon coeur) grâces aux volets #Berceuse #AVotreSante #Partir

Le Poste d’écoute, 288e édition est disponible en ligne sur le site web du FM 103,3.

Fred Fortin – Ultramarr 7.5/10

Publié: 16 mars 2016 dans Musique

C’est avec son éternel plume du quotidien que Fred revient après avoir fait le plein. Sur Ultramarr, au delà de la présence de frères Barr, c’est le rythme qui frappe; celui d’Andrew et de Sam Joly a la batterie et aux percussions. Riches en texture, Fred exploite bien le côté garage de son Folk/Rock auquel il mêle quelques élément Country. Singulier c’est plein gaz que je réécouterai ce Ultramarr!

@rougepompier – Chevy Chase 7/10

Publié: 15 mars 2016 dans Musique

Si Sexe illégal donne dans la musique avec Rock danger, on peut presque dire que Rouge pompier donne dans l’humour avec leur deuxième album Chevy Chase. Puisant ses influences autant chez DFA 1979, Silverchair et Foo Fighters, Chevy Chase est rassembleur, juste assez lourd et parfaitement punk. Le duo se fait par contre pas mal agace avec leur très courtes chansons, j’aurais aimé qu’il se permette quelques développements plus poussés. N’empêche que le duo et l’auditeur prenne leur pied avec plaisir sur ce Chevy Chase.

Un œuvre de Jazz libre, surtout sur la dernière pièce au programme Paysage pour un muniak. Mais ne débutons pas par la fin et revenons au début de ce Litania Projekt composé de Frédéric Alarie (contrebasse), Jonathan Cayer (piano) et Jim Doxas (batterie); en tandem avec le Quatuor Bozzini, le trompettiste  Jacques Kuba Séguin offre un album où mélodies sensibles et les envolées musicales puissantes se cotoient dans un univers sonore riche et fascinant. Tout n’est pas improvisation sur Litania Projekt mais la liberté de création est toujours bien présente. Une oeuvre s’adressant peut-être plus aux initiés mais tout de même accessible pour se faire convainquante devant les nouveaux venus.

J’avais abandonné presque l’espoir d’entendre un jour ce genre d’album dans notre quebec moderne ou les mots, la poésie et le français en musique semble ignoré des diffuseurs comme des auditeurs. Vous dire le bonheur de tenir un tel projet remplir mes oreilles. Merci! Pensez au début de Beau Dommage pour l’ambiance de commune, de symbiose sans égaux (Au rythme où vont les choses). Ou à la renaissance de l’émotion vive de Monsieur Mono avec les retrouvailles de Mara Tremblay et d’Éric Goulet (Vouloir te voir – un match parfait, mes excuses à Sunny). Tous apportent richesse, beauté et bonheur dans ce Folk varié parfois Country et à d’autres moments plus Rock. Une rencontre au sommet de Sept jours en mai sans aucune autre pretention que celle de créer, créer une œuvre intemporelle. Le talent au service de la Chanson.

@Zomboy – Neon Grave 6/10

Publié: 12 mars 2016 dans Musique

Un petit EP pour Zomboy qui délaisse légèrement le Dubstep pour une musique tout aussi dansant mais plus tribal. Toujours sombre Neon Grave est entraînant et juste assez agressif. Notons cependant la présence des deux « featurings » (O.V. et Nefera) qui le sauvent de la redondance.

Il fallait tout de même le faire et l’assumé; passer de Kaïn à Godin. Gérald Godin, l’homme derrière le recueil de poème Libertés surveillées paru en 1975. C’est sa prose que Steve à mis en musique de manière toutes aussi libre que belle que ses vers. J’ai souvent entendu Éric Goulet (Qui a d’ailleurs interprété Libertés surveillées dans le cadre des Légendes d’un peuple – Le Collectif d’Alexandre Belliard) dans le timbre de la voix de Veilleux. C’est avec conviction, justesse et surtout respect qu’il s’approprie le répertoire de Godin afin d’en faire des chansons Folk/Rock accessibles et recherchées.

Quelle œuvre magnifique! Si les parents subissaient Carmen Campagne et que les papas écoutaient Annies Brocolie pour… ses costumes, tous trouveront leur bonheur avec J’ai brodé mon coeur. Un album qui n’hésite pas à faire appel au coeur comme à l’intelligence de l’auditeur de tout âges. Marie-Annick, inspiré par sa progéniture, propose 13 berceuses douces, senties et recherchées tant sur le plan musicale que sur celui poétique. Rappelant par moment (Nos corps ancrés L’esprit peut rêver Car les tout p’tits Nous font voguer Sur un tapis Allant de fleuve en pays Vers les continents Vois ma souris Le monde est géant – Petite souris) la beauté de la plume de Vigneault, la sincérité de l’interprète, comme de ses accompagnateurs (Catherine Durant, Gaële, Stéphanie Lépine et papa Karl Tremblay) touche droit au coeur. Il ne reste qu’à souhaiter que J’ai brodé mon coeur ne soit que le début d’une longue courte pointe.

@Littlegreencars – Ephemera 8/10

Publié: 11 mars 2016 dans Musique

Ephemera, même si ce n’est que le deuxième album des Little Green Cars, s’avère en être un de changements. Textuellement plus porté sur la rupture et conséquemment sur le renouveau. Oscillant entre une musicalité Folk avec de nombreuses influences Americana. Sombre tout en réussissant à rester léger, Ephemera s’écoute avec émotion et on conclu avec plaisir que nos ‘Petites voitures vertes’ viennent d’attraper une très jolie vitesse de croisière.

Charles Robert – Sur le chemin 7/10

Publié: 11 mars 2016 dans Musique

Hummm, Charles Robert possède une voix intéressante avec laquelle il joue bien mais c’est plus pour ses textes recherchés et poignant qu’il se démarque. Sans oublier son univers Pop/Rock pourtant pas si singulier mais qu’il réussi agréablement à faire sien.

@peteyorn – Arranging Time 7.5/10

Publié: 10 mars 2016 dans Musique

Arranging Time ne déçoit pas en proposant une nouvel approche empreint de textures musicales Folk/Rock accrocheuses et accessibles sans pour autant être niais. Comme quoi une bonne chanson n’est pas obligatoirement une chanson complexe. Une proposition bien personnelle du côté des textes livrée de façon posée, sentie et réfléchie.

@Millimetrik1 – Fog Dreams 7/10

Publié: 10 mars 2016 dans Musique

Encore une fois chez Millimetrik c’est la rythmique et l’ambiance qui prime. Notons cependant une fort jolie et agréable collaboration avec Maude Audet sur Port Ellen Bass apportant une petite incursion dans la Pop plus que réussie. Habile arrangeur sonore Fog Dreams est tout autant pointu qu’accessible pour quiconque est prêt à y mettre quelques efforts. Efforts qui seront humblement récompensés.

Merci pour la voix mais aussi Pour l’intelligence de l’interprétation. Angel peut assurément s’époumoner de façon impressionnante mais elle a compris qu’une réel interprète sait se contenir et que tout réside dans le dosage et le contrôle. Pour son Angel’s 11 Forrest a fait appel à onze guitaristes diffèrent (Johnny Flash, Rob McDonald, Steve Stromgman, Ricky Paquette, Dimitri Lebel-Alexandre, Paul Deslauriers, Kim Greenwood, Corey Diabo, Shane Murphey, Steve Hill et Adam Karch) qui viennent teinter ses compositions de leur instrument sans l’eclipser; permettant à l’œuvre de demeurer homogène malgré les nombreux intervenants. Sur Angel’s 11 tout est sentie et magnifiquement incarné, des compositions Blues/Rock intemporelles, au solo des invités en passant par la performance vocale d’Angel. Un Ange passe et reste bien accroché!

@Karim_Ouellet – Trente 8/10

Publié: 9 mars 2016 dans Musique

Pourquoi changer une formule qui fonctionne et pour laquelle on a autant travaillée. Voilà! On retrouve Karim et son complice Claude Bégin, à la réalisation, dès les premières notes de Prélude avec un bonheur des plus agréable. Ici, la recherche de l’un nourrit celle de l’autre. Si Karim se fait de plus en plus terre à terre dans ses textes, Claude apporte beaucoup de minutie dans cette Pop ensoleillé, irrésistible et intelligente. Sans déstabiliser l’auditeur, on entend au fil des écoutes, les petits détails rythmiques offrant une profondeur à ce Trente pourtant si léger.

Dialogue de passionnés était à prévoir mardi alors que je m’entretenais avec Steve Hill pour la parution de la troisième instance de ses Solo Recordings. Sa démarche solitaire ainsi que ses nombreuses influences étaient bien sur de la discussion. Discussion qui est disponible par ici.

De plus, je vous ai parlé des nouveautés de Marie-Ève Roy (Bleu Nelson), qui était d’ailleurs venu nous le présenter en primeur, de la pionnière Loretta Lynn (Full Circle) ainsi que de la sensation de l’heure: Les Dead Obies (Gesamtkunstwerk). Tout ça et bien plus encore grâces aux volets: #DansLeVent #Murmure et #Johnny

Un 287e Poste d’écoute à ne pas manquer et qui est maintenant disponible sur le site web du FM 103,3.

Avec un EP fort concluant, on savait Mentana capable de belles choses (Ils l’avaient bien démontré lors de leur passage à Poste d’écoute) mais avec Inland Desire, le groupe va encore plus loin. Que l’on pense à Tom Waits (Famous Girl) ou à Peter Seeger (Gamblin’ Man) Mentana sait être lui même et se forger son propre Americana/Folk. Riche en textures autant qu’en ambiances c’est majoritairement la voix chaude et grave de Robin-Joël Cool qui nous enracine justement dans leurs histoires de déportation comme d’appartenance autant que d’amour; déchu comme souhaité. Un voyage intemporel de grandes beauté.

Un album de Ian Kelly, c’est un peu comme un chaude robe de chambre: on s’y envoloppe, c’est soyeux mais somme tout assez simple. Il revient souvent à ses thèmes de prédilection auxquels son écriture bien personnelle se prête à merveille. Son Folk est réconfortant, sans mauvaise surprise et apaisant. J’aimerais juste qu’il prenne quelques risques afin de se fouetter un brin. Il demeure agréable de le sentir serin et rempli d’espoir.

@ilovelucius – Good Grief 8/10

Publié: 5 mars 2016 dans Musique

Avec Good Grief, Lucius confirme qu’il est plus qu’un feu de paille et n’hésite pas à s’éloigner de la Pop joyeuse de son premier album Wilderwoman. Non pas que Good Grief soit triste ou terne, au contraire, mais se n’est plus que la lumière qui guide le groupe. Cette nouvelle pénombre offre de nouveaux terrains de jeu rapprochant Lucius de l’Electro suave et gracieux. Demeurant majoritairement Pop Good Grief explore et prend plus de risque tout à fait concluant surtout dans sa section rythmique. Contemporain, aventureux, agréable et là pour rester… je l’espère!

Surprise! Untitled Unmastered, vraiment… J’en doute mais qu’importe, Lamar poursuit sa recherche et l’étalage de ses racines Jazz. Ses musiques sont plutôt minimalistes; il laisse aussi une belle place aux harmonies vocales féminines. Souvent il se penche sur le pouvoir, la religion comme la célébrité avec intelligence.

Dead Obies a vu grand pour la réalisation de son deuxième album. La formation de Hip-Hop montréalaise propose ce qu’il qualifie « d’œuvre d’art totale », Gesamtkunstwerk – mot allemand exaltant l’idée d’une œuvre qui mélange les formes d’expressions artistiques. Force est d’admettre que c’est réussit. D’abord un spectacle au Centre Phi, Gesamtkunstwerk c’est par la suite déplacé au studio DO. Les Beats qu’il contient sont magistrales. Très avant-garde et immensément inventives, leurs rythmiques s’incrustent profondément à l’intérieur de notre cortex. Le franglais à l’honneur dans les textes assure une fluidité impressionnante et naturelle. Le propos est parfois plus difficile à cerner car les Dead Obies privilégie la prosodie à la profondeur. Gesamtkunstwerk risque de faire école par sa qualité de production et de livraison. 

Rosie Vallant – Nord-Est 7.5/10

Publié: 4 mars 2016 dans Musique

Cinq mois seulement après la sortie de son premier album Partir Avant, Rosie Valland (que je recevais a #Postedecoute en juillet dernier) présente cinq nouvelles chansons non-issues des mêmes séances d’enregistrement. En effet, pleinement stimulé par l’aboutissement de son premier album, Rosie n’a pu s’empêcher de retourner en studio pour mettre au monde ce jolie et berçant Nord-Est. Moins dénudé que Partir avant, Nord-Est se décline tout en subtilités et sa réalisation exploite bien chacune de ces sensibilités. Plus mature, le EP est en phase avec sa saison; froid mais inclusif autant qu’intérieure et affirmé (L’isle).

@sexeillegal – Rock danger 7/10

Publié: 3 mars 2016 dans Musique

Avec Rock danger, leur nouvel album, le duo Sexe illégal frappe fort en apportant un volet musical sérieux à leur humour absurde et drôle. Des mélodies aux accents sixties juste assez garage qui nous accrochent dès la première écoute (D’autre chose, Macho Pichou). Décalé, efficace et définitivement trop court (26 minutes!).

Disponible en téléchargement libre le 4 mars à minuit au www.sexeillegal.com

@RayLaMontagne – Ouroboros 7.5/10

Publié: 3 mars 2016 dans Musique

S’il s’est fait connaître avec un Folk/Rock il y a une douzaine d’années, on constate qu’il se présente maintenant dans des sonorités plus Rock planant (In My Own Way rappelle Pink Floyd). L’une de ses forces demeure d’infuser quelques notes Blues à travers ses solos fuzz. Toujours excellent à la guitare, il utilise celle-ci comme principale moteur pour un voyage dans l’espace intelligent et for agréable qui se déclame en deux parties. L’une plus tempétueuse, l’autre d’un calme apaisant.

Et hop! Voici la troisième instance du « One man band » Steve Hill. Si vous craignez que la proposition s’essouffle après deux volumes, n’ayez crainte; comme du bon vin, Solo Recordings se bonifie avec le temps. Son Blues/Rock à tout pour plaire aux initiés comme aux curieux. Accrocheur, mordant ou langoureux selon le moment; Hill maitrise parfaitement son « groupe » et notre plaisir et agréablement renouvellé.

Vous connaissez surement Éric Goulet car je l’ai déjà reçu à Poste d’écoute il y a quelques temps. Cette fois il était avec ses Chiens (Marc Chartrain et Nicolas Jouannaut) afin de nous parler de leur plus récent EP. Offrant ainsi un puissant retour d’un groupe Rock québécois important! Écoutez cet échange entre passionnés par ici.

Ah oui j’oubliais, Les Chiens nous ont aussi offert le premier simple de leur EP, la chanson Les Fantômes disponible en audio comme en vidéo selon votre préférence.

De plus, je vous parlais des nouveautés de Dionysos (Vampire en pyjama), de Monster Truck (Sittin’ Heavy), de DIIV (Is the is Are), de AaRON (We Cut the Night) ainsi que de Stefie Shock et ses 12 belles dans la peau (Chansons de Gainsbourg). Tout ça et bien plus grâces aux volet #LaTeteDansLeSable #ALaFin ainsi que #DeTempsEnTemps

L’intégrale de ce Poste d’écoute 286 édition est disponible sur le site web du FM103,3.

Mais c’est qu’il est très théâtrale ce Rise of the Wise du groupe hongrois Wisdom. Beaucoup d’éléments épiques, des riffs très rapides et mélodiques portés par une voix claire est assez haute. Bref, plutot « Old School » dans son genre. Cependant, il ne faut pas oublier d’ajouter un plaisir et une énergie des plus contagieuse à la formule. Ça Wisdom ne l’a pas oublié. Rise of the Wise contourne ainsi intelligemment son manque d’originalité et on y replonge avec joie.

Est-ce la contre-partie à son aventure Le Voyage d’hiver qui a donné envie à Keith Kouna de réécrire pour Les Goules dont le dernier album Les Animaux est paru en 2007? Peut-être. Chose certaine, c’est dans le tapis que s’effectue se retour! Agressif et juste assez « sloppy » dans l’attitude Coma Rock à font la caisse. Toujours bien Punk, la démarche artistique demeure inchangée; tout comme notre plaisir. Si l’album s’intitule Coma, le groupe, lui, est bien réveillé!

@mwardtweeting – More Rain 7/10

Publié: 1 mars 2016 dans Musique

En cette époque de surenchère médiatique (rarement pour de belle chose) M. Ward offre une pause de complexité et de noirceur avec l’aide de nombreux alliés émérites (Peter Buck, anciennement de R.E.M., Neko Case, K.D. Lang, the Secret Sisters et Joey Spampinato de NRBQ) Passant du Folk classique (Pirate Dial) à un léger Rockabilly (Time Won’t Wait Up) ou encore à un doux passage dans les Îles (Phenomenon); on navigue dans la simplicité et l’honnêteté. Un jolie parapluie.