Archives de Mai, 2023

@averywatts – Death Ground 7/10

Publié: 29 Mai 2023 dans Musique

Après douze ans de silence sur disque Avery Watts sort de son mutisme avec Death Ground. Il y a douze ans, j’étais ailleurs dans me vie et The Takeover (son premier album) m’avait souvent accompagné dans ma « désinvolture ». Quand est-il de ce Death Ground et de l’artiste douze ans plus tard… Force est d’admettre que c’est pas mal le statue quo. J’ai retrouvé la même énergie Metal/Punk/Rock mais avec quelques mélodie plus Pop accrocheuses (Choise is Your). Son phrasé presque Rap rapelle les années 90/00 où Limp Bizkit et Linkin Park faisaient la loi. Dépression, désir de vaincre, conscientisation et reprise en main fort partie des sujets abordés avec la même virulence. Finalement, les 40 minutes que dure Death Ground mon permi d’effectué un voyage dans ma jeune trentaine… agréable, dynamisant mais un bri trop nostalgique.

Douceur et romantisme sont au rendez-vous de cette bande sonore du roman devenue théâtre Le Roman de Monsieur Molière. Un long processus de création ayant mené à cette délicatesse musicale signée Jorane compte aussi sur le talent de François Vallières (arrangements quatuor) et à Éloi Painchaud (mixage). Une bulle en flottaison dans le temps qui s’avère ni tout à fait contemporaine ni baroque. De la comtemplation et de la beauté.

Six ans après La Grande Nuit vidéo, Philippe nous revient enfin avec Nouvelle administration; une oeuvre qui prend racines dans le terreaux fertile du Folk des années 60 et 70. Nouvelle administration évoque sa réalité de père de famille face au temps qui passe avec une sensibilité émouvante mais aussi une grande et touchante simplicité. Les arrangements co-signés par Philippe et Guido Del Fabbro, sont gracieux et démontrent encore une fois le grand talent que possède Philippe B à juxtaposer Folk et orchestrations. Si la grande chanson française est toujours bien présente, on y retrouve de plus en plus un amour pour la chanson Québécoise avec quelques jolies clin d’œil à Félix Leclerc et à son jeu de guitare. Si l’on peut entendre dans chaque note et dans chaque mot tout le travail , s’est surtout son aptitude à s’émouvoir qui transperce Nouvelle administration pour se rendre à nos oreilles charmées de nouveau.

Thomas Lauderdale (Pink Martini) s’adjoint les services d’un groupe de chez lui en Oregon, Satan’s Pilgrims. Cette rencontre instrumentale (a une exception près) mélange leur deux univers en lui ajoutant un soupçon de Beach Boys, une bonne dose de Misirlou et plus près de nous des Jaguars. Bref un Surf Rock qui a défaut d’être original est festif et ensoleillé. Superficiel mais fort agréable et probablement éphémère.

@lailabiali – Your Requests 7/10

Publié: 26 Mai 2023 dans Musique

La chanteuse Jazz canadienne Laila Biali n’est pas la première à construire un album autour des demandes spéciales de ses fans mais heureusement sur Your Requests elle réussi tout de même à s’éloigner des chansons mille fois entendues, ouf. L’univers Jazz de Biali est coloré mais prĉhe rarement par l’excès; Your Requests ne fait pas exception. Ainsi, elle enchaîne sans grandes variation par avec un grand respect les pièces de Oscar Levant & Edward Heyman, George & Ira Gershwin, Antônio Carlos Jobim, Joseph Kosma & Jacques Prévert, Hoagy Carmichael & Ned Washington, etc. Envoûtant de par la voix chaude et d’une grande justesse de Laila Biali, Your Requests est juste assez romantique sans être cliché, exploratoire sans déstabiliser, bref un cadeau à ses fans parfait.

Vous ne connaîssez peut-être pas Joe Grass mais les artiste d’ici que vous aimez le connaissent surement (Catherine Durant, Mara Tremblay, Marie-Pierre Arthur, Elisapie, Patrick Watson, etc.+++). Il propose Falcon’s Heart son quatrième album aux accents Country/Bluegrass entremêlé de Folk contemporain. Mais cette fois, il semble s’être laissé le droit d’immortaliser quelqques élan d’improvisation en studio digne de la liberté du Free Jazz (Hart Island). Repousser ses limites sans les dépasser; être à l’écoute et rester ouvert aux nouveautés; une démarche que l’auditeur perçoit jusque dans les texte poétique de Falcon’s Heart. Un album qui réussi à expérimenter autant qu’à apaiser.

Fred Tremblay – Hurlez 7.5/10

Publié: 26 Mai 2023 dans Musique

Sur la pochette de Hurlez, on peut lire un film de Fred Tremblay… pourtant, au moment d’écrire ces lignes ma recherche Google ne m’a guère informé sur le dit « film ». Qu’importe, prêtons l’oreille à l’album… Co-écrit avec Mathieu Dandurand, Hurlez est une oeuvre en spectacle. Engagé humainement, Tremblay se rapproche d’un phrasé Slam proche de celui d’Émile Proulx-Cloutier. Extrêmement sensible, sa plume oscille entre écorchée et revendicatrice avec aplomb. Hurlez nous présente un Fred Tremblay plus théâtrale… ne manque plus que la captation… vidéo!

@arloparks – My Soft Machine 7/10

Publié: 26 Mai 2023 dans Musique

Arlo PArks à décidée de laisser entrer la lumière dans son univers musical et conséquemment la musique Pop. Ainsi, My Soft Machine porte bien son nom puisque, bien que toujours enraciné dans le Hip-Hop, l’album enprunte un scillon beaucoup plus Pop que par le passé. Un désir d’accessibilité? Peut-être mais pas à n’importe quel prix. De sorte que l’artiste n’y perd pas son âme et on la reconnaît aisément. Au final, sa prose sincère et ses mélodies réparatrices risque des faire beaucoup de bien à bien du monde!

Non conventionnel, 11e album pour Souldia à comme principale défaut d’être paradoxalement un peu trop conventionnel… Comme quoi, même pour un artiste que refuse les moules finit par s’en créer un inconsciemment. Une palette d’émotions ratissant très large, un ton insistant, toujours un brin faché; bref le défaut de ses qualités. Comme toujours, Souldia n’est pas seul (Koriass, Tizzo, Shreez, Tronel, Farfadet, Die-On, Jay Scøtt, Lost, Izzy-S, Kay Bandz et Ryan Stevenson) l’artiste transcende ses invités qui, en bonifiant l’oeuvre ne lui vole jamais la vedette. De façon honête, on ne peut reprocher à Souldia de faire face à la musique puisqu’il signe la majorité des compositions de Non conventionnel et jamais il n’esquive de sujet lourd, les prenants plutôt de plein fouet.

Sur Sunday Morning, son nouvel EP, Ward Davis s’éloigne de ses airs de hors-la-loi Country/Rock pour prendre une pause sentimental au plus profond de son âme et de ses sentiments avec une musicalité plus Country/Folk plus douce et magnifique. Cette tranquillité vient mettre en relief tout sa grandeur de son talent de compositeur ainsi que toute la franchise qu’il met dans sa prose. Ward couche sa voix ronde et chaude sur cette prose spirituel sans être manichéenne et surtout tellement authentique. Vraiment très beau.

La Femme – Paris-Hawai 6.5/10

Publié: 19 Mai 2023 dans Musique

Inaugurée en novembre dernier avec un premier volet Teatro Lúcido, l’Odyssée de La Femme se poursuit aujourd’hui, avec Paris-Hawai. Le but: fusionner les contrées sonores exotique à celui plus sombre de La Femme. Ainsi, Sacha Got et Marlon Magnée parsèment leur compositions de touches de lapsteel et de surf music avec un résultat concluant mais pas aussi stimulant que je l’aurais souhaité. J’ai l’impression que ce canvas auto-imposé nuit à leur créativité et au final plusieurs chansons finissent par se ressembler. Une œuvre de suggestions et de passion qui reste de mieux se vivre sur scène.

@PaulSimonMusic – Seven Psalms

Publié: 19 Mai 2023 dans Musique

La forme diffère peut-être un peu mais dans l’ensemble Seven Psalms demeure fidèle à l’univers musical du grand Paul Simon. Acoustiques, ses sept psaumes donnent dans la contemplation est est probablement parmi les albums les plus compelling and stone-cold beautiful de Simon. L’œuvre peut aussi avoir des relents d’au revoir; les adieux d’un artiste serin mais encore inquiet devant la déconfiture de notre Terre et du destin des Hommes.

@sufjanstevens – Reflections 7/10

Publié: 19 Mai 2023 dans Musique

Mes connaissances en Ballet classique sont plutôt limitées mais cela ne m’a pas empêché d’écouté Reflections de Sufjan Stevens avec deux oreilles enveloppées par un piano émotif et Baroque. Livré par les musiciens Timo Andres et Conor Hanick, les compositions sont ludiques et agréables.

Si mon compte est bon, Mirror to the Sky est le 23e album de la formation Yes. Ce dernier arrive après seulement 1 ans et demi après The Quest. Fidèle à leur son Rock progressif tout droit des années 70, Mirror to the Sky ne réinvente en rien la roue mais s’écoute avec bonheur et une irrésistible envie de prendre l’air… guitare! Yes est passé maître pour créer une atmosphère rétro-futuriste et n’hésite pas à laisser leur chansons s’installer et parfois même à s’imposer. Cela dit, Mirror to the Sky peine un peu à se démarquer de ses semblables The Fragile ou Close to the Edge.

Accompagné du Royal Philharmonic Orchestra, les vétérans du Rock Américain sont rentrés en studio afin de revisiter les chansons version philharmonique… et le résultat est drastiquement ennuyant! Tout devient ballade sirupeuse sans corps et sans grande saveurs. Joe Elliott semble très souvent chanter autre chose que ce que l’orchestre tente de jouer. En plus, ce supplice dure près d’une heure vingt minutes. En version instrumentale peut-être mais pour le moment je passe mon tour.

Décidément, Marie Onile se redéfinie à chacun de ses albums; sur Les Mots, l’élan et la chance (son troisième) et rafine sa Pop en lui donnant quelques touches de musique Prog! Entremêlant les mélodies délicates et celles plus intenses, on peut dire qu’on ne s’ennuie pas du tout sur cette nouvelle proposition. Les textes introspectifs mais avec de forts relents universels, Marie Onile les chante en posant un regard sur ses expériences et cherche à en cerner le bon comme le mauvais. S’il est vrai que le troisième album enracine un artiste dans le futur, avec Les Mots, l’élan et la chance, Marie Onile vient de s’en définir un fort louable.

…qu’un cauchemar devienne si vrai. quel titre excellent décrivant à merveille le sentiment dans lequel on se sent plongé à l’écoute de ce troisième album du groupe Stoner Grunge québécois. Fuudge ajoute cette fois des influences Noise et Punk à sont fondant de Rock déjà riche et souhaite ainsi combattre le feu par le feu. …qu’un cauchemar devienne si vrai offre peut de répit à son auditeur mais ses quelques rares acalmies, bien qu’essentielles, prouvent que de se faire remettre à sa place peu parfois faire du bien surtout lorsque c’est fait avec intelligence. La violence des guitares à la fin de Sans fermer les yeux nous rentre dedans et ne nous quitte pas longtemps après l’album. Au final, …qu’un cauchemar devienne si vrai est une oeuvre autant providentielle que fracassante.

Peut-être encore (et malheureusement) le secret le mieux gardé du Canada, Charlotte Cornfield propose avec Could Have Done Anything un autre très beau disque (son cinquième) à son oeuvre tout autant respectable et stimulante. Tissant cette fois une jolie courtepointe musicale entremaillée de petits moments du quotidien Cornfield maîtrise pleinement sa capacité à sublimer le banal en extraordinaire. Bien que majoritairement Folk vous y entendrez, s’en trop vous en appercevoir, de la Pop et du Rock afin de bien s’aclimater à l’émotion du moment. Lorsque par mégarde nos oreilles s’en égarent pour nous permettre de rêvasser à notre tour, Could Have Done Anything à vite fait de nous rattrapper de par ses doux mais tout de même présents changements de ton.

Mateo – Vengo de Frente 8/10

Publié: 12 Mai 2023 dans Musique

Magnifiquement suave ce Vengo de Frente (je viens du front) l’artiste Mateo tente (et je lui souhaite que ça marche!) de réparer l’indiférence dans laquelle est parue le Vol. I en pleine pandémie en bonifiant le tout de six nouvelles chansons. L’une des force de Mateo est de se permettre beaucoup d’éclectisme sonores, tout en parvenant à garder une splendide cohérence artistique. Le jeune auteur/compositeur/interprète gagne déjà le succès de ses pairs si on se fît à ses collaborateurs (Dan Fiyah Beats à la batterie, Hanser Santos Gómez aux percussions, Tito Sono à la guitare et au bassiste colombien Diego Cruz Lora, sans oublié le réalisateur Leon Yehoudah Perez). Tout ce bon monde viennent teinter l’univers de Mateo sans le dénaturer de touches Pop/Rock Afro-Latine rayonnantes.

Troisième album en autant d’années pour les américains de Dropkick Murphys (Turn Up that Dial – 2021 / This Machine Still Kills Fascists – 2022); et comme ce dernier, Okemah Rising est aussi créé autour des texte du regretté Woody Guthrie. Si on ne peut être autant surpris une deuxième fois, il faut admettre que Okemah Rising reste loin du pressage de citron. Énergique à souhaits bien qu’acoustique les Dropkick Murphy’s s’amusent toujours autant et savent irrémédiablement comme rendre ce bonheur de manière contagieuse.

Resound NYC est un album où Moby revisite quelques pièces qu’il a créées entre 1994 et 2010 au moment où il vivait à NYC. Avec une approche semblable à Reprise lancé en 2021, Moby revêt ses chansons d’un veston Classique splendidement bien orchestré. Apaisant Resound NYC se permet de rêver de grandeur et malgré la perte du côté très dansant des chansons, demeure foncièrement Electro. Une panoplie de featuring vient lui prêter mains forte ou plutôt voix forte sans qu’on perde le sentiment d’écoute un album de Moby. Les pièces ont été suffisamment modifiées pour leur donner un renouveau sans perdre le cœur et leur attrait original. Oui il s’agit ici encore d’un album où Moby revisite son œuvre passée mais honnêtement je trouve qu’il le fait très bien !

Il fallait s’y attendre avec un titre tel que The Love Invention, Alison Goldfrapp reprend son prénom dans un désir de plaire à la masse mais comme tout les autres albums de son projet utilisant uniquement son nom de famille, elle le fait avec intelligence et candeur. Ainsi, si vous connaissez de Goldfrapp que les succès Ooh La La et Fly Me Away, ce premier effort solo est tellement pour vous! Dansant et juste un brin vaporeux (Hotel (Suite 23)). Pop mais pas trop bonbon sucré… juste assez. Si, par contre, vous préférez les albums à l’univers musical plus sombre du groupe, tendez tout de même l’orieille à ce solo d’Alison car il contient assez de riches touches Electro pour nourrir les oreilles les plus fines. Pas de révélation mais on comprend que The Love Invention demandait à voir le jour en solo.

Hauterive est le nom de la ville de naissance de Mara Tremblay mais s’est aussi le nom du duo qu’elle forme maintenant avec son amie Catherine Durand. Un mariage parfait entre deux grandes dames de la musique Folk d’ici célébré avec quelques convives comme le talentueux Joe Grass dont le Bluegrass résonne magnifiquement bien sur les compositions du duo. Il en résulte un Country/Folk americana doux, et d’une bouleversante authenticité. En plus des sept chansons originales entremêlant les univers de Catherine et Mara, Hauterive (2023) propose aussi une très convaincante reprise de Woman in Love de Barbra Streisand et une adaptation française de One Last Look de Tom Waits. Un réel partage, une complicité naturelle pour un résultat d’une grande douceur.

Sur son nouvel album: Le Pouvoir de l’esprit est infini, Eman s’sest inspiré de ses fils et de son neveu en leur laissant même une belle place sur cette oeuvre dont il est derrière la composition de toutes les pièces. Bref, une oeuvre tournée vers la jeunesse et son désir de vivre comme ses questionnements existentiels mais aussi de la famille, musicale comme génétique, avec des collaborations avec Modlee, Isma et JoBeats. Simple et fort plaisant, Le Pouvoir de l’esprit est infini est une oeuvre accomplie et dont les nombreuses influences sont bien malaxées sans toute fois devenir trop elitiste.

@Mysterygroup – Redemption 9/10

Publié: 12 Mai 2023 dans Musique

Si l’on fait abstraction de leur changement de son effectué en 2007 sur Beneath the Veil of Winter’s Face qui paraîssait 9 ans après Destiny ? les 5 ans qui séparent Lies and Butterflies (2018) de ce Redemption est la plus longue pause entre deux album du groupe canadien Mystery. Cela dit, l’attente en aura value la peine puisque Redemption est excellent! Compositions Prog Rock complexes mais pas alambiquées, les textes, majoritairement signés Michel St-Père mais soulignons l’offrande d’Antoine Michaud (Homecoming) et de Marc et Jean Pageau (Everynote), demeure accessibles bien que comme toujours la signification générale demeure imagée. Le jeu de Jean-Sébastien Goyette au drums est splendide, il offre autant une assise pour encrer l’auditeur qu’une force d’évasion de par sa technique inventive. Les guitares (Michel St-Père, Sylvain Moineau et Antoine Michaud) et la basse (François Fournier), tantôt douces, tantôt mordantes nous envoutent afin de nous faire voyager dans des nouvelles contrées tandisque que les claviers (Jean Pageau et Antoine Michaud) nous propulsent dans un monde rétro salvateur. Produit et mixé à merveille Redemption sonne comme une tonne de briques sans qu’aucun de ses détails ne soient inaudible, comme cette voix guttural d’Antoine sur Redemption la pièce titre, belle nouveauté! Comme toujous Mystery ne se gène pas pour prendre le temps d’instaurer des climats différents et de changer le tempo de chanson en chanson, parfois même dans la même pièce, tout en gardant un unité sonore impeccable.

Bien qu’il fût forcé de rentrer son train en gare durant la pandémie, Erik West Millette en a tout de même profité pour accumuler son « charbon » et des futurs passagers (Olaf Gundel, Francis Covan, Yves Desrosiers, Thomas Hellman, Paule Bussières, Mafé) afin de repartir la vapeur dès que possible. Résultat: Nomades du Rail/Rail Nomads une œuvre qui, tel un fourgon de marchandise, contient des wagons sonores disparates mais attachés ensemble et propulsés par la même locomotive West Trainz. L’œuvre passe du Blues au Rap en passant par le Spoken et le Jazz ainsi que le Rock. Encore une fois West Trainz nous convie à « Un voyage graphique et musical dans la jungle hobo ».

@SmashingPumpkins – ATUM 6/10

Publié: 5 Mai 2023 dans Musique

Il aura fallu être patient pour entendre l’intégralité des trois Acts de ce projet qu’est ATUM de William Patrick « Billy » Corgan et ses Smashing Pumpkins, L’acte I ayant vu le jours en novembre 2022, l’acte II en Janvier dernier et enfin l’acte III aujourd’hui. D’emblé trois albums de 11 chansons chaque soit 33 chansons c’est énorme et, comme souvent avec M. Corgan c’est trop. Cela dit, je ne suis pas prêt à jetter le tout au poubelle car il y a sur cet Opera Rock en trois actes le souvenir des belles années des Smashing Pumpkins et suffisamment de bonnes chansons pour plaire au nostalgique en moi. Mais encore une fois c’est trop long et en reste souvent dans le WTF/Boring. S’il est impossible de ne pas penser à Mellon Collie et ses éclectiques sonorités sur ATUM, force est d’admettre que les Pumpkins tournent en rond plus qu’ils innovent. Tiens, je sais je vais me faire un ATUM Best Of en un acte et se sera franchement pas mal du tout.

Le duo gaspésien Dans l’Shed composé d’Éric Dion (voix, guitare dobro, banjo) et André Lavergne (guitare acoustique, voix) propose avec La Nouvelle Saison un 4e album plus Folk que les précédent de part sa nature plus douce mais un peu encore y entendre du Bluegrass et du Country. Bien ancré dans le territoire gaspésien La Nouvelle Saison est construit autour de personnages qu’on devine autant réels qu’imagés mais aussi une poignée de chansons plus personnelles emprunt d’espoir et d’espérance. Sous la direction artistique de Catherine Durand, Éric Dion et André Lavergne poursuivre leur complicité immensément fluide donne à rêver un cette Nouvelle Saison « au bord du chemin » d’une certaine péninsule gaspésienne.

Valery Vaughn – Gris 7.5/10

Publié: 3 Mai 2023 dans Musique

La force de Gris, deuxième album du groupe Valery Vaughn réside majoritairement dans le fait que les VV ont réussit à gagner en maturité sans pour autant perdre leur énergie Grunge du début. Sur Gris tout est « mieux »; le mix (signé Victor Tremblay-Desrosiers) est mieux, le jeux des musiciens est mieux, la production sonne mieux. Ainsi, en même temps qu’on retrouve un groupe de jeunes qui veulent prendre leur place, on découvre groupe qui se raffine à la vitesse grand V…V pour Valery Vaughn ! Vince et Victor (deux autre V) digèrent maintenant beaucoup mieux leur influences, faisant de Gris un album moins brouillon mais possédant toujours cette belle spontanéité.