Le quatre musiciens originaires de l’Estrien (Jean-François Létourneau, Olivier Brousseau, Jérôme Fortin et Isaël McIntyre) forment Marchands de mémoire et présente un premier EP homonyme aux accents Country/Trad. Fort de leur talent de mélodistes, le groupe se révèle parolier humainement engagé mais accessible. L’harmonica et la mandoguitare se partage la sellette laissant leur et vos pieds rythmer le tempo dans la bonne humeur.
Le déconfinement est en cours et c’est le temps de célébrer… un peu et en repectant les règles! À l’écoute de Curse of the Crystal Coconut, on dirait bien les gars de Alestorm on bien compris le message et viennent nous brasser la cage dans le plaisir, la boisson mais avec une certaine conformité. C’est que Curse of the Crystal Coconut ne diffère pas beacoup des propositions précédante du groupe mais est peut-être un peu plus léger. Pas que Alestorm baisse le rythme; que nenni! Mais plus dans le sens de moins sérieux, plus dans le party! Terriblement accrocheur Curse of the Crystal Coconut est même plutôt juvénile… et c’est très bien… pour cette fois. Alors à l’abordage sur ce nouveau vaisseau pour se dégourdir et boire un bon coup avec des pirates dans une joie renouvellée!
Mirabelle, c’est le projet anglophone de Laurence Hélie, par contre, les comparaisons s’arrêtent pas mal ici. En effet, les sept années qui se sont écoulées depuis la sortie de son dernier album À présent le passé ont permis à l’artiste de cheminer grandement vers des sentier plus Pop que Folk, le tout soupoudré de quelques astucieuses touches Electro. Oeuvre intime empreinte d’une sensualité assumée et d’un brin de nostalgie des années 90. Les claviers et synthétiseurs se relaient afin d’accompagner la voix acérées de Mirabelle. Et détrompez-vous, bien que Late Bloomer repose sur des mélodies planantes, l’album demeure accrocheur et fait du bien… beaucoup de bien.
Mardi prochain pour le 489e Poste d’écoute, c’est avec joie que je vous présenterai à nouveau une édition 100% #musiquebleue avec la rediffusion de ma rencontre avec le Secret Soul Agency qui viennent d’ailleur de lancer une version instrumentale de leur album homonyme.
De plus, grâces aux volets #LaMaree #AvoirDesAiles et #AuPire je vous proposerai les chansons, entre autres, d’Alexandre Poulin, Jimmy Hunt, Philémon Cimon et Will Driving West en plus des nouveautés musicales de Koriass FouKi (Génies en herbe), Mirabelle (Late Bloomer) et de Veranda (Yodel bleu).
Un 489e Poste d’écoute, version confinement, qui s’emparera des ondes et du site web du FM 103,3 ce mardi dès 21h! C’est un rendez-vous!
Comme elle le fait sur ses album précédent, on retrouve sur Italian Ice les mêmes ingrédients permettant à Nicole Atkins de sortir du lot. Sur Italian Ice Atkins s’ouvre encore plus révélant des textes riches et très personnels. Soul, Pop et Americana se relaient avec une douce fluidité.
Le duo Country/Bluegrass montréalais Veranda composé de Catherine-Audrey Lachapelle et Léandre Joly-Pelletier offre avec Yodel bleu, une première proposition francophone. Un mini album qui s’ouvre comme une douce lumière au bout du tunnel. Musicalement riche et réfléchi, Yodel bleu vous fera sautiller au son du violon, du banjo et de la mandoline pour une belle dose de plaisir. Très heureux qu’après Woodland Waltz, le duo se frotte à la langue de la Bolduc avec une poésie révélant la même aisance et une beauté linguistique charmante.
Son dernier album remonte à 2015, le sympathique Can’t Fly without Gravity. Ainsi, l’attente pour le nouveau K-Os aura été longue et Boshido aura rompu se silence qu’à moitié. Après 6 ans, on aurais prit quelque chose de plus long que ce maigre que un EP d’à peine 15 minutes. Musicalement Boshido sonne aussi vieillot et rappelle même le vieux Eminem. Cela dit, ça se tient et s’écoute agréablement bien. Sans oublier que le EP se clôt avec un Remix signée Kaytranada de la pièce Crucial.
16 chansons en même pas 45 minutes et portant Chromatica demeure achevé et abouti. Les fans de la première heure seront ravies de la retrouver en terrain Dance/Pop. C’est facile à dire mais n’empêche que Lady Gaga vient d’offrir à ses adeptes l’album qu’on attendait de Madonna. Débordante d’énergie, Lady Gaga propose une œuvre glorifiant la prise de conscience et l’affranchissement sans être moralisateur. Ce Chromatica ou cette exploration contrôlée est la bienvenue.
Island, annonce le retour d’Owen Pallett après une pause de six ans sur disque. Toujours aussi magnifiquement orchestré, ce qui diffère Island de son album précédent In Conflict, s’est son côté presque entièrement acoustique et sombre. Sorte de voyage en apesanteur sous un ciel luxuriant. Les textes porte souvent un constat sévère, bien qu’immensément réaliste, sur les échecs perpétrés par l’Homme. Le ton « grave » de Island se transpose aussi dans la voix d’Owen Pallett qui est plus grave que par le passé. Invitation douce à une réflexion importante.
Mardi prochain pour le 488e Poste d’écoute, c’est avec joie que je vous présenterai à nouveau une édition 100% #musiquebleue avec la rediffusion de ma rencontre avec l’artiste Belle grand fille qui lors de sa visite avait offert une fort touchante persormance…
De plus, grâces aux volets #CoupDeCoeur #RevelationsRadioCanada et #LesJoursDeLaSemaine je vous proposerai les chansons, entre autres, d’Alexandre Poulin, Jason Bajada, Jimmy Hunt, Mara Tremblay et Maude Audet en plus des nouveautés musicales de Philémon Cimon (Philédouche) et de Reno McCarthy (Angels Watching Us Dance).
Un 488e Poste d’écoute, version confinement, qui s’emparera des ondes et du site web du FM 103,3 ce mardi dès 21h! C’est un rendez-vous!
Avec son nouvel EP Philédouche, Philémon Cimon propose six chansons autement poétiques, intime et directe. Crue, les textes détonnent d’avec les musiques Folk douces et berçantes. Si les femmes sont à l’honneur (la mère, la sœur et l’amoureuse), Philémon n’hésite pas à être franc et à régler quelques comptes au passage. Mélodiquement, on retrouve pas mal le même son brute que sur Pays, son album précédent; sauf qu’ici les thèmes sont différents. Oeuvre de remise en question et d’autodérision. Avec Philédouche, Philémon nous invite à faire le seul voyage possible présentement, soit celui intérieur.
Ce n’est pas la première fois que Koriass et FouKi collaborent mais c’est la première album commun. L’offrande s’appelle Génies en herbe, mais il ne faudrait pas y voir une quelconque prétention… Très fluide, les rappeurs se partagent le micro avec énergie formant un dialogue pertinent et, par moments, juste assez mordant. Si les deux artistes proviennent d’école différentes, ils font preuve d’un grand respect mutuel. Appuyé musicalement par Ruffsound et QuietMike FouKi et Koriass s’amusent tout autant que nous, tout en restant critique devant le monde qui les entoure mais aussi d’eux-mêmes.
Damon Gough alias n’avait pas lancé d’album depuis It’s What I’m Thinking Pt.1 — Photographing Snowflakes en 2010! Au tournant de son 50e anniversaire, il refait surface avec la même essence mais avec une surface bien différente. Même si Banana Skin Shoes demeure bien ancré dans le « Indie » il est aussi très dansant et plutôt joyeux et uptempo même dans ses moments les plus sombres (You and Me Against the World ou Note to Self). J’ai souvent entendu Beck sur Banana Skin Shoes. Porté par des textes sincères et recherchés sur des mélodies riche de ses instrumentations… Banana Skin Shoes est finalement très Badly Drawn Boy comme album et c’est tant mieux!
Alors que je venais tout juste de ressortir Dedicated pour accompagner le beau temps et infuser un peu de joie dans la morosité ambiante, voilà que Carly Rae Jepsen nous envoi une dose « toute neuve » de bonheur avec Dedicated Side B. Une compilation de titres ayant vue le jour durant l’élaboration de son album précédent mais ayant été écartés; une pratique qui n’est pas nouvelle pour l’artiste prolifique. La différence ici, c’est la qualité de la production demeurant bien loin des démos ou « outtake » souvent relayés dans ce genre de proposition. Toutes les chansons sont complétes et sonnent magnifiquement bien. Pop Chill joyeuse simple mais très efficace. Véritable bénédiction pour agrémenter ce moment de crise sans trop se casser la tête et laisser entrer un rayon de joie!
Nouveau projet de l’homme derrière Avec pas d’casque, Stéphane Lafleur propose une première œuvre sous le pseudonyme d’Émérance. Forêt mixte est un album de musique ambiante solo composée de pièces au synthétiseur modulaire. Bien qu’intriguantes, je m’en confesse je ne suis pas très synthés… par contre Forêt mixte est bien fait et respire la poésie malgré son absence de mots.
Courte mais fort prometteuse première carte de visite de Chiloo. Prose aiguisée, urbaine et soignée sur des rythmes actuels accrocheurs. Nous verrons comment il se débrouillera sur un album complet, évitera-t-il la redite… Promesses à tenir laisse croire que oui.
Vrai que l’extrait Tu m’connais trop bien brille autant sur les ondes commerciales que chez la critique, mais je me demande si le reste de Triste pareil, premier album de Gab Bouchard demeure entièrement grand public. Son Country brumeux aux relents psychédéliques et aux effluves Rock demeure assez « champs gauche » mais en même temps ses histoires de deuils et de peines d’amour sont franchement bien tournées. À surveiller de très prêt.
Un an presque jour pour jour aprés avoir lancé Counterglow, Reno McCarthy propose le mini-album Angels Watching Us Dance; une oeuvre douce et réconfortante. Une musique Folk dénudée sur l’amour et le deuil qui va droit a l’enssentiel… doit au coeur.
Sept ans d’attente pour enfin pouvoir entendre la suite de Maladie d’amour par Jimmy Hunt. Entre temps il y a heureusement eu trois disque de Chocolat (Tss Tss, Rencontrer Looloo et Jazz engagé) mais l’univers solo doux/amère de Hunt commençait à me manquer! Hantée par le deuil, la solitude tant physique que mentale, Le Silence est une oeuvre fragile, pricipalement livrée en Spoken Word. D’une nonchalance intrinsèque transpersée par un élégance charismatique à souhaits. Folk minimaliste mais paradoxalement loin d’être simple, on y entend aussi beaucoup de mélancolie. Influencé par son déménagement volontaire de Montréal à Maria en Gaspésie mais aussi des remparts dans lesquels il a été plongés avant et suite au décès de son père. Une oeuvre synthèse de trop courte durée mais de très grande qualité.
« L’ultime Gauthier » c’est ce qu’on peut lire sur la pochette de Aux enfants de demain, nouvel album de Claude Gauthier. Une oeuvre qu’il offre aux confinées du Québec pour leur transmettre douceur et réconfort. Pointant vers le désir d’un Québec plus équitable et plus respectueux Aux enfants de demain parle autant d’engagement social que d’engagement amoureux; du respect des aînées que du pouvoir de la jeunesse. Lumineux dans un Folk légèrement mélancolique. La poésie de Claude Gauthier rayonne particulièrement bien en nous faisant réfléchir et nous émouvant tour-à-tour et parfois même simultanément.
Mardi prochain pour le 487e Poste d’écoute, c’est avec joie que je vous présenterai à nouveau une édition 100% #musiquebleue avec la rediffusion de la deuxième partie de ma rencontre avec le Poète Rock Lucien Francoeur; un moment de confidences et d’apprentissage mémorable!
De plus, grâces aux volets #Rebel #Cauchemardesque et #Inspiration je vous proposerai les chansons, entre autres, de Saratoga, Urbain Desbois, Andy St-Louis, Jérôme Charlebois et Loic April en plus des nouveautés musicales de The Dears (Lovers Rock), de Claude Gauthier (Aux enfants de demain), Jimmy Hunt (Le Silence) et de Catherine Major (Carte mère).
Un 487e Poste d’écoute, version confinement, qui s’emparera des ondes et du site web du FM 103,3 ce mardi dès 21h! C’est un rendez-vous!
Adjoint des Avengers du Rap Queb d’Alaclair Ensemble, Capitaine Canada s’invente tout une histoire de personnage incompris de ses contemporains, déprimé et sans emploi. Ainsi avec Volpeur il dépeint dans l’urgence les mécanismes d’un monde ralentit par la peur et la panique, consommé par l’individualisme. Bien que noble, la démarche transposée musicalement apporte peu de nouveauté au son «bas-canadien». Poète de la rue, Capitaine Canada mais apparue plus divertissant mais aussi répétitif.
Le quintet montréalais The Dears, mené par le couple Murray Lightburn et Natalia Yanchak, propose Lovers Rock, un album qui possède un lien cosmique avec leur album No Cities Left en 2003 dans l’ère post 9/11; Lovers Rock transporte aussi un état de turbulance devant la crise mondiale actuelle. Ainsi Lovers Rock est tout en continuité avec l’oeuvre des Dears mais apporte aussi son lot de nouveautés. Parmis celles-ci on remarque le côté épique de certaine chansons dont The Worst in Us, ou encore à la puissance mélodique de Heart of an Animal. Habillage musicale ambitieux mais avec une livraison tout en émotions. Avec la participation d’une section de cordes des saxophonistes Alex Francoeur et Jake Clemons et de Sam Roberts (qui était également sur No Cities Left) Lovers Rock revêt un esprit familiale et collaboratif intéressant autant que stimulant.
Depuis quelques années déjà, Moby est de plus en plus vu comme un activiste. Cela dit, il n’en demeure pas moins un artiste et ce All Visible Objects nous ramène Moby pas trop loin de son époque Play en 1999. Ses ambiances Downtempo et Trip-hop sur mélodies Groovy sont rafraîchissantes et forme plus qu’un simple clin d’oeil à son chef d’oeuvre. Avec quelques pièces rejoignant ses convictions environnementalistes avec un sentiment d’urgence All Visible Objects demeure de son temps.
Fight! Fight! Fight! c’est le titre du nouvel album d’Amon Tobin sous le pseudonyme de son projet Two Fingers. Beaucoup de rythmes et plein, plein, plein de bidouillages sonores meublent l’œuvre. Plusieurs excellente lignes de basse ponctue aussi l’album le rendant très entraînant. Entre le Hip-Hop et le Drum’n’Bass Fight! Fight! Fight! Est un laboratoire musicale très stimulant.
Sur Carte mère, son cinquième et bien nommé nouvel album, Catherine Major de délaisser son mythique piano passant plutôt aux touches d’un clavier d’ordinateur. Il en découle un opus Electro-orchestral riche mais un brin hermétique si ce n’était que des arrangements de cordes livrés par le Bratislava Symphony Orchestra avec l’aide d’Antoine Gratton. Les textes, tous de Jeff Moran à l’exception de Tableau glacé écrite par Catherine elle-même, sont sublimes mais légèrement élitistes et intellectuels. Comment se redéfinir sans se dénaturer. À l’instar de l’univers sonore, les thèmes abordés sont résolument actuels mais apparaissent un peu lourds par moment. Une invitation à revenir à l’essentiel, Carte mère embrasse sa double analogie: Carte mère information pour l’Electro et Carte mère pour la famille, la parentalité.
Un huitième album pour Mara Tremblay mais presque comme un premier! Non pas qu’il ressemble à son célèbre Chihuahua sortie en 1999, car il s’avère beaucoup plus près de son sublime Tu m’intimides paru plutôt en 2009. Ainsi, Uniquement pour toi propose de riches et variés paysages sonores qui font le plus grand bien. Mara utilise maintenant une voix de tête aérienne afin d’accompagner à merveille ses mélodies planantes composées en bonne partie avec son fidèle acolyte Olivier Langevin; décidément leur chimie et leur stimulation commune ne semble guère s’atténuer aux fil des ans et c’est tant mieux! Comme toujours Mara se livre à l’auditeur avec une pudeur à peine voilée mais aussi avec la maturité du temps passé. Sensuelle et charnelle, Uniquement pour toi nous transporte dans des atmosphères éthérées de grandes beauté.
Traduire des chansons Punk/Rock en français (de Hot Water Music, No Use for a Name, Seaforth, Beach Slang, Strike Anywhere, Blink-182, The Sainte Catherines et Thrice) est déjà un bon défi mais en plus Noé Talbot et Dominic Pelletier (Caravane) ont aussi souhaiter les convertir en de versions acoustiques afin de laisser pleinement rayonner leur textes. S’éloigner des versions originales tout en gardant l’âme de chaque d’entres elles. Acoustique, oui mais tout de même varié ce deuxième volume est une belle réussite, la présence de la violoniste/pianiste Katherine Plante y est aussi pour beaucoup mais ce nouveau duo masculin opère très bien, le mélange de leur voix s’effectue en franche camaraderie.
Fondateur du groupe The Seasons avec son frère, un certain Hubert, et plus récemment des Forest Boy, Julien Chiasson alias Julyan se lance cette fois en solo de manière tout aussi réussit. Cinq courtes pièces qui montrent tout le talent de compositeur du musicien de Québec. Les mélodies de Julyan sont terriblement efficaces, accrocheuse et un brin rétro 80. Réalisée par Jesse Mac Cormack et entièrement anglophone, ce mini album est fort satisfaisant, vivement une plus grande dose… de bonheur.
Mardi prochain pour le 486e Poste d’écoute, c’est avec joie que je vous présenterai à nouveau une édition 100% #musiquebleue avec la rediffusion de la première partie de ma rencontre avec le Poète Rock Lucien Francoeur; un moment de confidences et d’apprentissage mémorable!
De plus, grâces aux volets #PourToi #Amoureux et #Dangereux je vous proposerai les chansons, entre autres, de Philippe B, Steve Hill, Hugo Mudie, LiquorStore et en nouveauté: Auguste, Mara Tremblay (Uniquement pour toi) et Fantômes (Les Animaux sauvages)!
Un 486e Poste d’écoute, version confinement, qui s’emparera des ondes et du site web du FM 103,3 ce mardi dès 21h! C’est un rendez-vous!
Album qui fût (pour le moment) disponible que 24 heures, soit la journée du 1er mai Chaos Star est une œuvre de musique ambiante et exploratoire avec une quasi absence de mélodie. Axé autour de son synthétiseur, Emika convie l’auditeur à une traversée désertique mais paradoxalement froide. Conçu en ces temps où il est difficile de voir la lumière au bout du tunnel, Chaos Star évite l’angoisse et offre un certain calme pour oreilles averties.
Sur le 4e album d’Austra, les chose n’est sont pas de tout repos. En fait HiRUDiN est une œuvre relatant la redécouverte de soi suite à une relation amoureuse toxique. Sentiments angoissants et parasitaires se font sentir durant l’album. Strident et légèrement répétitif, HiRUDiN s’élève tout de même grâce à l’interprétation de Katie Stelmanis sentie et transcendante de vécu. Pas une œuvre facile mais une œuvre nécessaire.
Mardi prochain pour le 485e Poste d’écoute, c’est avec joie que je vous présenterai à nouveau une édition 100% #musiquebleue avec la rediffusion de ma rencontre avec deux énergiques, sympathiques et talentueuses artistes: Geneviève Morissette et Andréanne Martin!
De plus, grâces aux volets #Invisible #RetourALEcole et #ALAube je vous proposerai les chansons, entre autres, de Stefie Shock, Flying Joes, Will Driving West et en nouveauté Hugo Mudie (Concerta Fantasio), Jean Francois Fortier (Variations sur le vide) et Jérôme Minière (Cancionero de Palacios)!
Un 485e Poste d’écoute, version confinement, qui s’emparera des ondes et du site web du FM 103,3 ce mardi dès 21h! C’est un rendez-vous!
Hugo Mudie propose avec Concerta Fantasio son deuxième album solo en carrière. Toujours Punk dans la livraison, Mudie m’a semblé se livrer d’avantage que sur Cordoba. Débordant de clin d’oeil à l’irrévérence du Punk des années 90, Concerta Fantasio s’écoute avec un leger sourire en coin mais aussi avec un certain rire jaune. Consciemment, ou pas, Concerta Fantasio rend hommage à la musique de sa jeunesse sans toute fois tomber dans la nostalgie. Expression d’un besoin de désinvolture autant que la célébration d’une certaine marge. Avec ses nombreuses guitares, Concerta Fantasio s’écoule avec ses tripes, le volume au plancher sans trop se casser la tête!
Frédéric Bussières - Parapet Musical 