Archives de avril, 2021

Blanc Manger – Discoït 7/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Bon… c’est clair que chaque fois que je vais réécouter Discoït, deuxième album de Blanc Manger, ce ne sera pas pour la qualité des textes car honnêtement c’est un peu simple et plus proche de la blague que de la poésie. Cela étant dit, des prochaines écoutes il y en aura plusieurs car la Pop que l’on y retrouve est bien ficelée, bien épicée et sur bien entraînant. Fort agréable pour les belles journées ensoleillées qui sont à nos portes.

@beatricepirate – Perséides 8/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Je trouve toujours ça étrange qu’un artiste comme Coeur de pirate navigue avec le syndrome de l’imposteur dès qu’il déroge de la Pop… D’accord, Béatrice n’est peut-être pas une virtuose du piano mais elle ne possède pas la voix de Céline non plus; ce qui ne l’empêche pas d’embrasser son statue de chanteuse. On se rappelle tous des premières notes de piano de Comme des enfants son premier succès. Ainsi, une auteure-compositrice-interprète n’a pas à être mal-à-l’aise de mettre temporairement de côté son volet d’auteure afin de mettre à l’avant celui de compositrice-interprète (oui, oui d’interprète; après tout qui à gagné le trophé de meilleur interprète au dernier Gala de l’ADISQ…) Je m’égare, revenons à Perséides et une oeuvre ou le piano prend tout la mer pour un pélerinage en eaux mélancoliques. Minimaliste, son jeu au piano évoque les souvenirs des nombreuses ville du Québec visitées durant sa jeunesse. Il se dégage de Perséides un sentiment d’enracinement qui nous berce avec vulnérabilité, douceur et un océan de tendresse.

@sufjanstevens – Celebrations 6.5/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Avant dernier volume d’une quintologie entamé par Meditations, Lamentations et Revelations, voici Celebration s’ouvre sur quelques notes d’inquiétude en mode éthéré mais tranquillement s’installe une ambiance plus sereine qui peine tout de même à rendre le dessus de ces Celebrations. Beaucoup de synthétiseurs ce qui lui confère un côté spirituel et morne ou dépression et désir de lumière se font chaude lutte.

Éric Goulet – Goulet 7.5/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Goulet poursuit l’aventure Country/Folk d’Éric Goulet avec une proposition touchant à l’universel par le biais de ses histoires très personnelles. Galopant entre chansons plus énergiques (Ma tête est mise à prix, J’attends l’orage et L’homme de Maniwaki) et d’autre plus touchantes (Six heure – superbe texte signé Luc de Larochellière – et La Ville aux mille clochers). Pour cette chevauchée, Goulet est très bien entouré ayant à ses côtés Rick Haworth (guitare, dobro, banjo, pedal steel, lap steel, harmonica), Vincent Carré (batterie) et Mark Hébert (basse), mais aussi, le temps de deux duos: Sara Dufour (En dessous du pont) et Cindy Bédard (Au temps des adieux). Une cavalcade authentique et simple…ment belle!

@CHANCESMUSIC11 – Connection 8/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Sur Connection, Chances se fait tour-à-tour poignant et captivant. Le mélange des sons percussifs plus acoustiques et les passages électroniques signées Vincent Carré nous propulsent vers la beauté des voix de Chloé Lacasse et Geneviève Toupin qui s’entremêlent l’une avec l’autre. Oeuvre scintillante qui cherche et trouve la lumière dans l’adversité ambiante.

Simon Leoza – Albatross 7/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Le compositeur montréalais Simon Leoza (auparavant connu sous le pseudonyme Tambour) présente l’album Albatross, une œuvre de contemplation et de relaxation. Inspiré par le grand air scandinave, offre un album doux et réconfortant avec quelques moments plus énergiques Albatross dépeint le récit d’un voyage personnel et authentique, croisant au passage l’émerveillement et l’émotivité.

@CouteauPapillon – Doubts 7.5/10

Publié: 30 avril 2021 dans Musique

Cinq des six pièces de Doubts, nouvel EP de la formation Couteau Papillon furent lancée individuellements aucours de la dernière année et étrangement, si elle m’ont laissé septique indépendamment, elles gagnent beaucoup en force maintenant regroupées. On y entend ainsi grandement mieux le sentiement d’incertitude entourant la pandémie. Doubts à été enregistré presque entièrement à la maison de Philippe Lachance et Linda Luttinger sur les instruments fonctionnels et à portés de mains. Un questionnement sur notre monde que l’on ne pouvait voir que par la fenêtre de notre ordinateur. Angoisses et doutes se relaient sur le EP mais on y retrouve aussi un franc désir de survie, une envie de grandir dans cette adversité.

Pour un album ayant été créé dans le but de vous permettre de ventiler un bon coup, Turn Up that Dial de Dropkick Murphys atteint timidement sa cible. Mais attention! Turn Up that Dial est loin d’être un faux pas; c’est juste qu’il sagit peut-être de l’album le moins expéditif des Murphys. Les rythmes Celtic/Punk se succèdent oui avec énergie mais on remarque rapidement un certain ajout Folk à la recette qui compte toujours sur une bonne ponctuation de cornemuse. Sur Turn Up that Dial c’est beaucoup le ton humoristique « pince-sans-rire » qui fait de bien et qui défoule et fait du bien. Un esprit de gang qui ne se démend pas!

@sufjanstevens – Revelations 6/10

Publié: 24 avril 2021 dans Musique

Après Meditations et Lamentations, voici Revelations, troisième offrande de cinq du projet Convocations de Sufjans Stevens. Cette fois, pour ce troisième stade du deuil vécu à la suite du décès de son père, il évoque la douleur, la gravité qui découle de la perte d’un être cher. Sombre et angoissant, Révélations s’avère être l’hermétique passage obligé, la détresse avant la rédemption.

@stefieshock – Godfree 7/10

Publié: 23 avril 2021 dans Musique

Pour cette première proposition anglophone, Stefie Shock s’est entouré de nombreux collaborateurs (Wesli, Kim Richardson, Skinny Bros, Nini Leinad, Face-T, Paul Cargnello et Sonia Cordeau). Le Résultat est immensément festif et beaucoup plus prêt du WorldBeat que ce à quoi Stefie nous a habitué par le passé. Nouveau départ ou brève interlude… À suivre.

Omnikrom – Bus Magique 6/10

Publié: 23 avril 2021 dans Musique

Après le Magical Mystery Tour et l’autobus du Showbusiness, voici le Bus magique. Un EP qui annonce le retour d’Omnikron; chef de file de la scène Electro/Rap underground des années 2000. Si, à l’époque, les MCs Jeanbart et Linso Gabbo et leur Beatmaker Figure8 cherchaient à brasser vos idées préconcues, ils semblent maintenant les embrasser à bouche que veux-tu! Plus conformiste mais toujours un bon partie pour faire la fête et s’amuser sans trop se casser la tête.

Franchement, pour une compilation de chansons non-terminées créées en 2003 à l’époque de De-Loused in the Comatorium, ce Landscape Tantrums est impressionnant! Complexes, évolutives et à tempo variants, ces huit chansons offre beaucoup à l’auditeur et ne vous m’éprenez guère; en dépit du terme Unfinished, elles demeurent beaucoup plus abouties que de simple démos. Ainsi, Landscape Tantrums forme un tout fort cohérent et offre une bonne dose de bonheur!

@Charlottecardin – Phoenix 8.5/10

Publié: 23 avril 2021 dans Musique

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’est fait attendre celui-là. Mais voilà que Charlotte Cardin est enfin prête à nous présenter son Phoenix. Une oeuvre de libération comme dans libération de la femme mais aussi libération de sa personnalité artistique. Phoenix revet une facture Electro/Pop moderne mais nulement paresseuse; bien au contraire. Charlotte prend plusieurs risques comme de revenir à une sonorité plus douce plus Folk par moment. Si elle chante à propos de ses insécurités et ses amours passés c’est pour se surpasser et s’améliorer; ainsi les pièce de Phoenix débutent souvent lentement mais leur rythme s’emplifiera afin de vous faire hocher de la tête de bonheur.

Make My Lost Soul Sing, nous plonge dans un univers Rock dansant, psychédélique, rêveur et funky. Moins kitch mais résolument inspiré des années 80 (après New Wave de plage et Florida champagne, Sunny tamise légèrement les lumières et fait la fête avec plusieurs invités (Anna Frances, Joseph Edgar, Viviane Audet, Despestre) mais cette fois il fait le fête à la brunante. Une aventure musicale variée et éclectique, à l’image de son créateur.

@LaurenceAnneCG – Musivision 6.5/10

Publié: 21 avril 2021 dans Musique

Musivision, c’est le titre du deuxième album de Laurence-Anne, une œuvre langoureuse ou se croisent Pop, Synthwave et quelques relents Rock. Si la facture de Musivision est résolument moderne, ses rythmiques m’ont apparues légèrement répétitive. La douce voix de Laurence-Anne est aussi très loin dans le mix ce qui rend la compréhension des textes plus ardue. L’album, réalisé par Jesse Mac Cormack, revêt des habits hypnotiques et exploratoires intéressants mais un brin froids.

Comme leur dernière collaboration remonte à il y a 22 ans, rappelons que Liquid Tension Experiment c’est: Mike Portnoy, John Petrucci, Jordan Ruddess et bien sûr Tony Levin. Le projet LTE quant à lui se veut une exploration musicale sans frontières oscillant entre Prog et Jazz prenant racines dans le metal le tout servit de manière instrumentale. Des structures complexes et des envolées foudroyantes forment un voyage tripatif haut en couleurs mené par des virtuoses aux somment de leur art!

C’est dans une ambiance très cinématographie où se mêlent Classique, Jazz, Soul, Gospel, Ambiant, et bien sûr Rap que l’association d’Eman et GeneticTM prend forme. Une courte proposition qui risque de parler d’abord à votre tête avant de migrer vers votre cœur.

@Martin_Arriola – Déluge 7/10

Publié: 17 avril 2021 dans Musique

Pour ce Déluge, Arriola s’est inspiré des Guaranis, un peuple autochtone de la région amazonienne. Ce nouvel EP qui sert d’encas à son futur album, il semble nous préparer à un changement de ton par rapport à ses oeuvres précédentes, maintenant plus Rock et plus exploratoire ce Déluge laisse espérer de belles choses pour la suite.

Et de trois pour London Grammar, cela dit, ce Californian Soil fait un peu cavalier seul dans leur discographie de par la venue de rythmiques plus enjouées mais aussi car c’est maintenant Hannah Reid (chanteuse) qui mène la barque. Ce qui lui confère une assurance renouvelée et ce qui semble être une plus grande ouverture sur le monde. California Soil est donc moins soporifique. Cette nouvelle énergie se traduit aussi dans les textes de London Grammar qui laisse maintenant entrée plus de lumière. En me relisant, je réalise que vous risquez d’en déduire que le groupe vient de se renier avec ce California Soil, mais sachez que ce n’est ça du tout; London Grammar vient simplement de sortir de sa torpeur et veut maintenant apprendre à contrôler sa noirceur afin d’en faire jaillir de bien belles mélodies.

Sur Let the Bad Times Roll, The Offspring ne fait pas que revenir sur disque (après une absence de neuf ans!) mais il le fait avec panache et un petit côté bonnetant. Comme son titre l’indique, ne cherchez pas sur Let the Bad Times Roll une solution aux nombreux problèmes de la Terre mais:

« Ah, it’s time to relax
You know what that means
A glass of wine, your favorite easy chair
And of course, this compact disc
Playing on your home stereo
So, go on, and indulge yourself
That’s right, kick off your shoes
Put your feet up
Lean back and just enjoy the melodies »

comme il le chantait en 1994! Un défoulement plus Rock mais aux racines toujours Punk varié avec un esprit de Fête des morts mexicaine tout à fait à propos. Une oeuvre d’observation plus que d’opinion et plus dans la réflexion que dans la critique. Re-bienvenue le gars!

Un an à peine après la sortie de Quand la nuit tombe, Louis-Jean Cormier revient avec un nouvel album appelé Le ciel est au plancher. Accompagné presque uniquement par François Lafontaine et Robbie Kuster, il en découle une œuvre immensément intime, souvent planante et avec quelques relents Jazz. Si l’album échappe à la noirceur, c’est parce que Louis-Jean en a fait un disque de paix et de deuil et non de tristesse et d’apitoiement. Épuré et tournant autour du piano, Le ciel est au plancher est une œuvre qui apaise et fait du bien.

@sufjanstevens – Lamentations

Publié: 16 avril 2021 dans Musique

Suite annoncée Meditations , premier volet de Convocations, Sufjan Stevens présente Lamentations. Ce deuxième state du deuil vécu à la suite du décès de son père évoque l’esprit discordant dans lequel on se trouve plongé suite à la perte d’un être cher. En musique ces Lamentations sont parsemées de petit sons dissonants au travers desquels émane un désir de retrouver la beauté.

Quatre mois après McCartney III, Sir Paul présente la re-Imagination de son bébé entouré de Beck, Dominic Fike, Khruangbin, St. Vincent, Blood Orange, Phoebe Bridgers, Ed O’Brien, Damon Albarn, Josh Homme, Anderson . Paak, 3DRDN et Idris Elba; des artistes a qui McCartney a cédé totalement le contrôle. Si à la base sa trilogie de McCartney reside dans le fait de trois albums ou Paul fait tout de A à Z, en pleine pandémie, la solitude a ses limites… Ainsi, en retravaillant et remixant les titres de l’album, les artistes réussissent à en garder l’essence tout en leur infusant assez de leur propre personnalité musicale pour que le jeu soit justifié mais respectueux.

La conscience de Séguin, le romantisme de Ferland, la constance de Springsteen et quelques clins d’œil aux Beatles (Entre les étoiles et toi); Vallières c’est ça mais en même temps, c’est Vincent; le p’tit gars qui semble s’amuser autant (sinon plus) à faire son métier et qui, malgré ses influences, a su créer un univers musical distinct, personnel et universel à la fois. Vallières aborde avec émotions et en nuances, le deuil, les tourbillons intérieurs mais aussi les petits bonheurs. Toute beauté n’est pas perdue est un beau message d’espoir dans l’adversité.

Pièce sur pièce – EP2 7.5/10

Publié: 9 avril 2021 dans Musique

Après EP1 paru en septembre dernier, le duo Country/Folk Pièce sur pièce, composé de Stéphanie Blanchette et Olivier Brousseau, revient avec EP2; six morceaux mélodieux et réconfortant reposant sur de riches harmonies vocales et un dépouillement musical moins simple qu’il ni paraît.

L’écriture de Nick Waterhouse est simple, direct et toujours émotive. Ses mélodies toujours encrées dans les années cinquante sans jamais nous sembler vieillottes. Ce Promenade Blue est coloré et organique. Par contre, il m’a semblé que sa livraison vocale était moins incarnée par sa bon humeur habituelle.

@sufjanstevens – Meditations

Publié: 9 avril 2021 dans Musique

Il y a six mois, Sufjan Stevens lançait Ascension; deux jours plus tard, son père décédait. Cette montagne russe émotionel a plongée l’artiste dans une démarche artistique prenante appelée Convocations. Un projet qui se déclinera en cinq volume dont le premier Meditations sort aujourd’hui. De Electro-Ambiant introvertie qui porte à la réflexion en traversant ici la première étape d’un deuil. Les autres albums (Lamentations, Revelations, Celebrations, et Incantations) suivront au rythme de un par semaine. À suivre…

Que ce soit en Bluegrass, en chant d’esclaves, en Folk et même en Opéra, la polyvalence vocale de Rhiannon Giddens est impressionnante et sur They’re Calling Me Home, elle ne fait guère exception! Giddens connaît sa voix mais elle connaît aussi la musique. Sur They’re Calling Me Home, elle se retrouve à nouveau épaulé par Francesco Turrisi pour chanté le deuil et le recueillement. Nul doute créé en plein confinement, They’re Calling Me Home possède quelque chose de solennel, presque de l’incantation. Les chansons de l’album expriment la peine et la colère avec justesse mais aussi avec une certaine lourdeur.

@maudaudet – Translations 8/10

Publié: 8 avril 2021 dans Musique

Translations n’est pas seulement l’adaptation anglophone des titres préféré de l’artiste mais bien une relecture musicale qui, bien que tout en douceur, possède beaucoup de panache. Magnifiquement bien orchestré avec la présence de nombreux musiciens (Mathieu Charbonneau, Joseph Marchand, Émilie Proulx, Charles Blondeau, Anna Frances Meyer, Marianne Houle, Julie Boivin, Meģlanie Beģlair, Radwan Ghazi Moumneh et Seģbastien Blais-Montpetit). Mélancolique, son Folk revêt un habit peut-être encore plus personnel et un éclat d’une grande beauté avec en prime une reprise réinventé du plus grand succès de Nirvana. Bravo!

D’Elvis à Chuck Berry, tous les standards du Rock ‘n’ Roll sont revisités par Dick Rivers et Francis Cabrel dans une tournée ayant eu lieu en 1990 mais qui sort seulement aujourd’hui. Premier constant les années 90 c’est loin main en même temps pas si loin pour justifier la piètre qualité sonore de l’enregistrement très sourd et étouffé. Dommage car dans le genre exercice de style Dick Rivers s’en sort plutôt bien. Sans grand artifice et sans trop déroger des originaux, il enfile à la chaîne les classiques du Rock ‘n’ Roll. Si Cabrel le chanteur se fait plutôt discret on découvre agréablement une autre facette plus Rock du musicien. Mais il faudra être grandement connaisseur des années 50 pour en apprécier toutes les subtilités d’interprétation.

Il m’arrive souvent de remettre en question le moment ou un album est lancé; avec Printemps (premier album solo de Paolo Philpot alias Filpo – ancien membre de Cherry Chérie) c’est tout indiqué pour les après-midis de grand air ensoleillés. Un album de Rock lourd et groovy ou il est question de retranchements et de prise de conscience humaine. Printemps fait écho au Rock psychédélique des années 70 et au Punk dans années 80, mais demeure souvent Pop de par son accessibilité.

Après neuf ans de vie en montréalaise, Claudelle est retournée dans ses Laurentides pour préparer ce troisième album, Les dahlias ne meurent pas. Un déménagement assurément guère anodin à la douceur de l’œuvre réalisé par Rosie Valland. Une collection de chansons douces et mélancoliques qui font du bien.

La Femme – Paradigmes 7.5/10

Publié: 2 avril 2021 dans Musique

Le collectif Parisien est enfinde retour, après une pause de cinq ans, avec Paradigmes; un album varié mais qui concerce aussi une belle unité sonore. Plus Pop et un brin gothique par moment, Paradigmes est un tourbillon en plein univeeers sonore mystique sombre mais possédant assez de faisceaux lumineux pour lui donner juste assez de légèreté. Paradigmes possède aussi un je-ne-sais-quoi d’hypnotique qui nous tiens en trance du début à la fin en bonne partie grâce à sa riche utilisation des harmonies vocales. Par contre, une fois l’envoutement rompus et l’album terminé, je me questionne sur ce qu’il restera de ces Paradigmes.

Juillet – Seule avec toi 7.5/10

Publié: 2 avril 2021 dans Musique

Le duo Juillet (Roxanne Landry et Gabriel Villeneuve) propose avec Seule avec toi, un premier EP à l’ambiance feutrée rappelant le Trip-Hop de la fin des années 90. Le mini-album de sept titres navigue au travers les épreuves traversée par le couple, une page de l’histoire les ayant rendue plus fort. Évitant le mélodrame, leur douce musique souvent aérienne évoque une langueur, une vulnérabilité et beaucoup de sensibilité.

Le collectif Godspeed You! Black Emperor n’a jamais été facile d’approche. Leur compositions complexes au déploiement lent et à l’apogée cacophonique est parfois hermétique. Avec G_d’s Pee at State’s End!, leur 7e album, il frappe fort en livrant une « bande sonore » post-apocalyptique sombre mais puissante! Plus en phase que jamais avec notre monde actuel quoi! L’essence des quatre pièces qui composent l’album se retrouve dans deux d’entre elle; deux titre de plus de 15 minutes ou GY!BE se permettent de construire lentement leur textures Post-Rock vers un climax fort en ressentie et en beauté.