Simone, LISA Simone #FIJM

La première partie de Melody Gardot vient tout juste de se terminer et je suis ébahi devant la maturité et la gentillesse de Lisa Simone; oui la fille de. Avec une telle « legacy » j’en connais plusieurs qui se serait enflés la tête mais pas Lisa, faut la voir en fin de spectacle faire le tour du parterre en serrant la main de chacun des spectateurs avant de remonter sur scène tout sourir (sourir qu’elle aura tout au long de son tour de chant d’ailleurs). S’adressant à la foule dans un français des plus charmant, Lisa y va bien d’un jolie clin d’œil à sa mère Nina mais du reste, c’est son répertoire, sa personnalité que Lisa nous propose. Forte et en contrôle sa voix possède Soul et Swing. Merci de nous avoir présenté Ton Monde Lisa, on se retrouve très bientôt et j’ai bien hâte de voir qui fera ta première partie.

Call Me Wayne – Watchawow! 7/10

Ah les album de reprises… Pourtant en voilà un qui à le mérite de faire beaucoup plus que de simplement reprendre l’oeuvre originale, beaucoup. Le « Setlist » est intéressant: Alanis Morissette, The Offspring, Peter Gabriel, Blue, Amy Whinehouse et j’en passe. Tous prennent un virage Jazz/Swing juste assez éclaté. Munie d’une bonne voix, Julie Hamelin lâche son fou sans toute fois perdre le contrôle. Une proposition pétillante mais légèrement éphémère.

Entretien avec @ViolettPi + clin d’oeil à #PierreLalonde + @FestivalJazzMtl = 203e #Postedecoute

Mardi à Poste d’écoute je me suis entretenue avec Karl Gagnon, alias VioleTT Pi, pour la parution de son deuxième album Manifeste contre la peur. Un capharnaüm artistique, toujours aussi déjanté. D’où proviennent ses influences et son inspiration, tout comme sa démarche artistique; tant de sujets qui étaient bien sûr de la discussion. Pour (ré)entendre cette rencontre c’est par ici.

Comme si l’année 2016 n’était pas déjà assez triste au niveau des décès; voilà que c’est l’idole de jeunesse de beaucoup de québécoises qui nous à quitté, Pierre Lalonde. J’avais pour lui, autant que pour vous, un sympathique clin d’œil ainsi qu’une superbe découverte…

De plus, j’avais de la bien bonne musique pour vous dont celle de Laurence Nerbonne, Geneviève Racette, Joseph Edgar, Plume Latraverse et Claude Gauthier. Tout ça et beaucoup plus encore grâce au volets #CestLeTempsDesVacances et #Meconnu

Et finalement, un premier survol de la programmation du Festival International de Jazz de Montréal avec le volet #FIJM2016 avant mon émission de la semaine prochaine qui sera entièrement consacrée au Festival International de Jazz de Montréal.

Pour écouter cette édition de Poste d’écoute, dirigez-vous sur le site web du FM 103,3

.Bonne écoute!

Nice as Fuck ( @jennylewis ) – Nice as Fuck (2016) 6.5/10

Avec Erika Forster (Au revoir Simone) et Like’s Tennessee Thomas Read, Jenny Lewis présente son nouveau groupe, Nice as Fuck. Avec ce premier album (qui, avec ses 25 minutes, est en fait un EP) NAF offre un Rock à teneur Electro beaucoup moins provocant que son titre mais catchy a souhait. Sympathiquement désinvolte le trio semble mettre le plaisir avant l’invention. Agréable.

@AlexBelliardLDP – @Legendes1Peuple – Tome V 7/10

Pour ce cinquième Tome des ses Légendes d’un peuple, Alexandre Belliard se fait plus individualiste et chantant nos louanges par le biais de fortes personnalités québécoises. Paradoxalement, il s’éloigne souvent de l’hommage pour offrir des « chansons cadeaux » soit des pièces qu’auraient su apprécier les protagonistes. Touchant (J’insiste de toi – Hommage aux femmes autochtones disparues) Alexandre Belliard semble par moments osciller entre le désir de chanter et le poid d’un texte déclamé. N’empêche qu’à nouveau il fait œuvre utile d’un immense respect (Monsieur), d’admiration (Falardeau) et d’ouverture (Mon pays que voici – Ayiti). Chapeau.

#FeteNational 2016 un spectacle mémorable… Vraiment?!

La St-Jean est maintenant dernière nous et j’avoue que dans l’ensemble les spectacles de Québec et Montréal nous ont offert de bons divertissements. Delà à parler de moments mémorables… Je me dois de vous arrêter. En quoi un medley de Paul Piché, de Pagliaro, quelques chansons de (mais souvent seulement interprétées par) Marie-Mai, Yann Perreau, Koriass ou encore Éric Lapointe ont de mémorable. Du talent, oui mais on parle ici bien plus de divertissement que de moments dont on se souviendra encore… l’an prochain. 1 fois 5 est souvent LA référence en tant que spectacle de la St-Jean. Malheureusement il y a des lustres que le commité organisateur ne possède plus une telle audace dans sa programmation. Pourquoi est-il inconcevable aujourd’hui de penser un spectacle de la St-Jean qui ne soit pas un dérivé des Deux Pierrots? Lorsque Charlebois, Vigneault, Léveillé, Ferland et Deschamps ont prient d’assault le Mont Royal, c’était pour chanter du Charlebois, du Vigneault, du Léveillé, du Ferland et du Deschamps pas du Georges Dor, la Bolduc ni même du Felix Leclerc. Non. Tous ont interprétés leur répertoire. Comprenez-moi bien, je n’ai rien contre Paul Piché, Beau Dommage et Les Colocs; bien au contraire. Mais à vouloir plaire à tout le monde en ne misant toujours que sur les mêmes chansons, ses grands rassemblements sont à la culture ce que la restauration rapide est à la gastronomie, agréable mais vite digérés.

Terminon en rêvant d’un 1 fois 5 réellement actualisé ou Vincent Vallières (pour le romantisme de Jean-Pierre Ferland), Louis-Jean Cormier (pour l’intelligentsia de Claude Léveillé), Samian (pour les racines poétiques du Québec de Gilles Vigneault), Philippe Brach (pour la désinvolture de Robert Charlebois) et finalement Laurent Paquin (pour l’humoriste chansonnier à la Yvon Deschamps) proposeraient leur œuvre en symbiose devant une marée de drapeaux bleus et blancs. LÀ je crois que Je m’en souviendrais et l’aurais dans la mémoire encore longtemps.

Entretien avec @samitotv et 302e #Postedecoute avec les nouveautés de @NekoCase / @kdlang / @lauraveirs @CRi_music

Quelle belle rencontre aie-je véçue durant ce 302e Poste d’écoute avec la révélation Radio-Canada Musique du monde 2015/2016, Samito. Son parcours l’ayant mené jusqu’à nous, ses racines musicales autant que l’apport de sa ville d’adoption étaient de la discussion. L’intégrale de cet entretien est disponible par ici.

De plus je vous ai parlé des nouveautés signées Neko Case/K.D. Lang/Laura Veirs (case/lang/veirs), CRi (Tell Her) et Garbage (Strange Little Birds). Trois nouveautés incoporées à un tonne de bonne musique à l’intérieur des volet #AuLoin #RythmeCardiaque et #SurLaRoute

Cette 203e édition de Poste d’écoute est disponible sur le web du FM 103,3.

Antonio – Antonio 3 7.5/10

Pour ce troisième projet instrumental de David Brunet sous le pseudonyme d’Antonio. Avec ses racines musicales s’abreuvent à même celles composés par Morricone, Antonio 3  offre beaucoup à voir pour nos oreilles. Malgré ses influences passées, l’œuvre demeure bien contemporaine. Un Jazz possédant un je-ne-sais-quoi de réjouissant. Antonio 3 contient assez de détails sonores pour nous livrer à une écoute soutenue mais déborde aussi de groove afin s’agrémenter nos 5 à 7.

@chantalkreviaz – Hard Sail 6/10

Chantal Kreviazuk est de retour après une longue pause de six ans. Même si certaine chansons abordent des sujets plus sombres (I Love You) on la sent très sereine et en paix. Alors bien qu’il s’agisse d’une œuvre Pop TRÈS adulte Kreviazuk offre un bon nombre de mélodies intéressantes porte par sa voix puissante qu’elle pousse juste assez. Composé majoritairement de ballades, Hard Sail se consomme aisément mais manque un peu de variante.

@AlexBelliardLDP – @Legendes1Peuple – Tome IV 7.5/10

Un petit conseil, n’allez jamais dire à Alexandre Belliard que le Québec n’a pas d’histoire. Il vous répondra avec grâce et talent par la bouche de ses V Tomes des Légendes d’un peuple. Thématiquement légèrement plus contemporain que sur ses offrandes précédentes Prof Belliard se fait plus individualiste en approfondissant sa recherche des individus ayant forgés notre Québec d’aujourd’hui. L’élément le plus frappant est l’aisance et la beauté de sa plume qui ne cesse de nous émouvoir et de nous enrichir. Encore et toujours pertinent.

@ChiliPeppers – The Getaway 8/10

11 albums au compteur pour mes piments préférés; et s’il est vrai qu’ils innovent moins qu’à l’épique de Blood Sugar Sex Magic et One Hot Minute, ils réussissent à ne pas nous resservir exactement la même chose. Très Funky (merci à la basse de Flea) The Getaway accroché dès première écoute et le plaisir qu’éprouve le groupe à jouer ensemble et leur complicité devient rapidement contagieuse. Rapidement la touche de Danger Mouse à la production (remplaçant Rick Rubin) se fait entendre et les RHCP ont enfin guéri leur blessure et semble plus unis que jamais. Ayant très bien digéré leur influences des années ’70 ils y vont même d’une petite escapade « Disco » ’80 sur Go Robot. Finalement, bien qu’il contienne quelques titres inutile (Detroit entre autre), The Getaway est plus complexe qu’il n’y paraît aux premiers abords en s’appuyant sur des rythmiques ensoleillées et avec beaucoup de Grooves ainsi que des textes matures, riches souvent sérieux (The Hunter) et verbeux.

Deux heures en juin avec Sept jour en mai

Comme le mentionne Luc de Larochellière durant le spectacle, Mara Tremblay, Michel Rivard, Ariane Ouellet et Carl Prévost des Mountain Daisies, Éric Goulet, Gilles Bélange et lui, cumulent 213 ans d’expérience en chansons. Sans oublier Vincent Carré, batteur et huitième joueur de la troupe. Apporter cette folie (née de la tête d’Éric Goulet) sur scène demandait une salle comme le Gesù afin de nous plonger dans l’atmosphère intimiste de la retraite fermée ayant existée Sept jours en mai. Une proximité propice aux échanges (d’instruments comme de micros) mais surtout, ne laissant aucune place à l’égo. Comme il n’était pas question de nous servir les chansons rejetées de l’album, les 14 titres de ce dernier côtoient différentes œuvres de chacun des protagonistes. Cependant, pas question de sortir de scène… Non, tout le monde s’imbrique à merveille dans la partition de l’autre afin de faire rayonner parfois le texte (Beauté perdue de Luc), parfois la mélodie (Comme un cave d’Éric), souvent les deux (Mon bel amour de Gilles). On s’amuse (Spaghetti à papa de Mara) autant qu’on rêvasse (Un trou dans les nuages de Michel) et force d’admettre que les « nouvelles » pièces du groupe n’ont aucunement à rougir devant un tel éventail de réussite. Une mise en scène dynamique et spontanée sachant s’effacer au bon moment font de Sept jours en mai le spectacle un événement que je garderai en mémoire longtemps.

En passant, les Traveling Wilburys ont proposé deux albums… Je dis ça de même 😉

@salome_leclerc – Live au Treatment 8/10

Une surprise résolument plus Rock que ce EP Live au Treatment (Aucun bruit de foule et enregistrement de qualité studio) de la talentueuse Salomé Leclerc. C’est guitares bien devant qu’elle revisite « abrasivement » deux chansons de son magnifique 27 fois l’aurore (Le Bon Moment et Attendre la fin) et une de son premier album Sous les arbres (Tourne encore). Sans être des transformations extrêmes, ses relecture Rock apporte tonus et profondeur à son œuvre; prouvant qu’elle possède bien plus qu’une corde… à sa guitare. Comme cette reprise de La Vie d’factrie de Clémence Desrochers.

@CRi_music – Tell Her 7/10

Il y a plus que jamais sur Tell Her quelque chose de très cinématographique. Majoritairement instrumental, le EP se fait planant et contemplatif qui à défaut d’être très varié, permet à l’auditeur de suivre sa « trame narrative » sonore avec juste assez de variantes afin de le garder captif et en apesanteur.

@JakeBugg – On My One 6.5/10

Il semble évident à l’écoute de On My One, que Jake Bugg voulait offrir un album plus mature et plus en retenu; ce qui est loin d’être mauvais normalement. Sauf qu’ici, Bugg perd sa personnalité et se fond dans la masse de la culture populaire. Il essaie de se forger une image adulte mais souffre d’un manque de spontanéité. Restons calme, attendons le prochain car avec un talent d’écriture toujours perceptible, j’ai l’impression que On My One s’avère une oeuvre transitoire.

Maintenant disponible! #Postedecoute spécial #FrancosMTL cc @VianneyMusique @alexdesilets @Philippe_Brach et +

Les Francofolies de Montréal battent le plein et vous ne savez plus trop où tendre l’oreille! Ne manquez pas  les 301e Poste d’écoute! J’y ferai un survol jour par jour des spectacles (en salle comme extérieur) à ne pas manquer. Une émission 100% francophone, riche en diversité musicale avec un bon nombre de valeurs sures et de belles découvertes.

Poste d’écoute spécial Francofolies de Montréal, est maintenant disponible via le site web du FM 103,3!

#1001Albums The Adverts – Crossing the Red Sea with the Adverts 9/10

Comme bien des albums ouvrant la voix Crossing… passa un peu inaperçu à sa sortie en 1978. Vétérans de là prémices du mouvement Punk, The Adverts servent une oeuvre agressive adressant un solide pied de nez au bien pensants. Soutenu et impulsif, le manifeste à heureusement réussi à prendre sa place au fil du temps. 

@JamesMcCartney_ – The Blackberry Train 7/10

Difficile voire impossible de ne pas penser à l’aura paternel a l’écoute de ce Blackberry Train de James McCartney. Avec une Pop/Rock, il est inévitable de faire un parallèle avec l’œuvre de son père. Fiston s’en tire plutôt bien. Accrocheuses, les rails de l’album ne prennent guère le chemin de la facilité et tentent de défricher leur parcours à leur façon. Musicalement riche, The Blackberry Train manque peut-être un peu de variété mais demeure une locomotive qui n’a pas peu des défis et fonce droit devant. Les textes relate l’amour et l’amitié relient avec une belle aisance. « Goo goo g’ joob »

@josephedgar – Ricochets 7/10

Si Ricochets évoque une pierre rebondissant sur l’eau, il avoue autant un solide coup de poing. Joseph, aidé d’André Papanicolaou aux guitares et à la réalisation, chante le mal-être de manière mi-fâché, mi-désespéré. Un album personnel sur le triste constat de la société. Avec son Folk/Rock parsemé de quelques accalmies, on y entend un artiste sonnant l’alarme, un cri du coeur et de la tête.

@alexdesilets – Windigo 8/10

Pour son quatrième album, Alexandre Désilets a agrandit son groupe (qui inclut le batteur Robbie Kuster et le guitariste Olivier Langevin), en lui ajoutant l’arrangeur François Richard, le chef d’orchestre Benoit Groulx et l’ingénieur Rob Heaney, en plus d’un orchestre de 16 musiciens. Sur Windigo, il revisite sa première trilogie; mais l’album est beaucoup plus qu’un simple disque de reprises symphoniques, beaucoup plus. Sur Windigo on redécouvre la force mélodique des compositions de Désilets donc l’habillage orchestrale sied à merveille; il faut dire qu’un magistrale travaille d’arrangement a été effectué afin que l’orchestre fusionne entièrement avec les chansons et ne soit pas qu’un simple ajout. Mais il y a aussi la voix d’Alexandre, douce, planante et toute en maîtrise; un réel instrument de grande beauté.

@Rymzmauvaisacte x @SouldiaCanada – Amsterdam 7/10

La prémisse: cherchant à s’évader de leur vie difficile, Souldia et Rymz partent pour Amsterdam, ville de la légalité viscéral. Le résultat: Très « Old School » leur collaboration, bien que spontanée et fraternelle, sonne par moment un peu dépassée. Leur flow athlétique ressort grandement avec sa fougue et sa déguainne. Assez sombre, le voyage est efficace bien que fort prudent.

Floes – Shade & Mirror 8/10

Samuel Wagner (Harfang), Simon Tam (PopLéon, Émeraude) et Pier-Philippe Thériault (PopLéon) s’unissent afin de proposer Shade & Mirror le premier EP de Floes. Les influences sont nombreuses mais bien dissimulées apportant ainsi une belle personnalité au groupe. Electro assez planant, le EP possède tout de même son lot de grooves et de rythmes proche du Hip-Hop. Souhaitons que si le EP n’est pour le moment qu’une Ombre, il devienne rapidement le Miroir de ce jeune groupe.

@JeanneRmusique – Cachée 6.5/10

Avec Cachée, Jeanne Rochette offre un oeuvre intimiste qui oscille entre chansons nostalgiques et chansonnettes proches de la comptines pour enfant. Souvent émotive et rigolote par moment. Belle fluidité poétique, son interprétation y est juste tout comme la réalisation de Jeannot Bournival. N’empêche qu’au delà du talent d’écriture indéniable, j’ai l’impression que Jeanne se cherche encore beaucoup. À suivre…

@NekoCase / @kdlang / @lauraveirs – case/lang/veirs 8/10

Peut-être inspiré par Parton/Ronstadt/Harris en 1987, Case/Lang/Veirs unissent leur voix et leur talent afin de nous offrir une album Country/Folk en parfaite symbiose. Douce et gracieuse, la vie semble plus légère à l’écoute de ses riches mélodies. Complicité et émotions.

Erik West Millette (West Trainz) – Train Songs 8/10

Après avoir lancé un audacieux livre-disque double (West Trainz) l’an dernier, Erik West Millette revient avec Train Songs, un nouvel hommage musical aux chevaux de fer et à leur poésie ferroviaire. Entouré de voyageurs de Première classe (Nanette Workman, Bïa, Emilie-Claire Barlow, Betty Bonifassi, Jordan Officer, Willie West, Thomas Hellman, Steve Hill, The Hangover Lobsters et Chic Gamine), West Millette vous invitent à monter à bord. Train Songs puise son bois dans un répertoire large cheminant des années 40 à 70. Prenant place sur les rails de Blues comme du Jazz en passant par de jolies touches Funk, cette locomotive carbure aux plaisirs! IP serait dommage de rester sur le quai de la gare car le voyage est des plus agréable.

300e de #Postedecoute et performance en direct d’@hurd_allan et Régis Archambault

Quelle belle 300e édition de ‪#‎Postedecoute‬ ce fût. Pour (ré)écouter ce spécial Reprises Originales dont le « cover band » était constitué d’Eric West Millette, Pauline Croze, La Bronze, Les Chiens avec Éric Goulet , Pépé et sa guitare, Chaim Tannenbaum, Les Incendiaires, Matt Dusk & Florence K, Prince, Willie Nelson, Zachary Richard et Bïa, c’est par ici. Vous y entendrez, entre autre, la reprise par Allan Hurd et Régis Archambault de « Never Gonna Give You Up » de Rick Astley (audio OU vidéo).

Bonne écoute!

@butlerwills – Friday Night 7/10

Will Butler, membre d’Arcade Fire propose pour sa deuxième escapade en solo Friday Night, une captation en spectacle de quatre chansons de Policy, deux créées l’année dernière le journal The Guardian et deux inédites. C’est sans prétention que Will foule la scène de Chicago et dans le but atteint de faire la fête. Une sympatique communion avec les fans qui est fort bien rendu.

@leshandclaps – Sessions: Brooklyn 7.5/10

Après un premier album Rock’n’Roll majoritairement en anglais et un EP très Electro, revoici les Handclaps avec une formule plus Pop et plus francophone (dans sa première moitié). Chemin faisant jusqu’à Brooklyn où ils travaille avec Gus Van Go et Werner F afin d’amener un côté urbain à leur Rock’n’Roll.  Désirant mettre à profit cette fortunée expérience, Sessions: Brooklyn s’avère légèrement disparate mais en même temps riches de ses nombreuses influences. Un agréable pas en avant.

@josepharthur – The Family 6.5/10

The Family est un espèce d’album concept tournant autour des dysfonctions familiales. En plus d’être l’album « piano » de Joseph Arthur. Assurément pas l’oeuvre la plus organisé d’Arthur, The Family est légèrement bordélique, émotionnel et indulgent. Il est presque impossible de distinguer le vrai du faux dans se portrait familial. Si certain souvenirs refont surface et malgré ses qualités mélodiques, on referme l’album photo pour probablement l’oublier… jusqu’à la prochaine fois.

@Mass_Hysteria_ – Matière noire 8/10

Trois années ont passées depuis la parution de L’Armée des ombres.  Depuis, Mass Hysteria n’a rien perdu de sa verve et de sa puissance. Sur Matière noire, le groupe de Metal industriel cogne fort de part des arrangements de percussions impressionnants d’intensité. Mélodiquement tout aussi convaincant, leur fougue nous assaille sans nous laisser reprendre notre souffle. Quant aux textes, ils sont toujours pertinents, incisifs et socialement engagés.

@Samitotv – Samito (2016) 8/10

Chanteur et compositeur mozambicain/canadien, Samito offre un subtil croisement entre la musique Rock acoustique et le groove Électro. Hautement rythmées, les mélodies de Samito font écho à ses racines autant que ses textes. Proche parent de Pierre Kwenders, ce nouvellement sacré « Révélation Radio-Canada Musique du monde 2015/2016 », cumule les influences éclectiques. Notons que malgrés les influences de son passage par Maputo au Mozambique et au Cap en Afrique du Sud, on y entend aussi beaucoup l’influence urbaine de son nouveau port d’attache, Montréal. Emprunt de questionnements identitaires, de peines d’amour, de batailles avec ses démons, Samito embrasse son déracinement. Riche, métissé, inclusif et fusionnel.

@Garbage – Strange Little Birds 7.5/10

S’il y est question dans les textes d’espoir, d’insécurité, de romance et de vulnérabilité, Strange Little Birds s’avère un album assez mordant. Cette fois, Garbage a reussit à créer le juste amalgame entre leur succès passé et un regard bien porté vers l’avant. Sans être une œuvre concept, Strange Little Birds est solidement construit afin de former un tout bien ordonné et des plus cohérent prouvant qu’une bonne gestion des « Déchets » est très bénéfique.

@guitarman995 (Adam Karch) – Moving Forward 8/10

Faisant suite à son album Blueprints (2014), le guitariste et auteur/compositeur Adam Karch poursuit son parcours aux confins du Blues et du Folk dans un élan de sérénitude des plus agréable. Karch a un don indéniable afin de faire sienne les compositions des autres (Night Moves de Bob Seger), afin que ses propres chansons ne détonnent guère des ses « classiques ». Moving Forward affiche une nouvelle maturité acquise au fil des difficultés qu’il a dût surmonter au cours de la dernière année. Sur Moving Forward, Adam maîtrise de mieux en mieux sa voix rauque et douce, chargée d’émotions. Un Regard en avant rempli d’espoir!

Lily KO – Le Chaos Remixé 8/10

Une belle idée d’offrir quelques remixes des chansons de leur premier album Le Chaos et le temps. D’autant plus que leur Pop ainsi agrémentée d’Electro sied à merveille à la chaleur de notre printemps enfin arrivé. Retouchés par une bande de collaborateurs et amis tels Roboto (Valaire) et Navet Confit, le EP donne un nouveau souffle à leur oeuvre qui n’en manquait déjà pas!

Disponible gratuitement au https://lilyko.bandcamp.com/album/le-chaos-remix

@TheRealRoxette – Good Karma 5.5/10

Dommage car le tout commençait fort bien (Why Don’tcha et It Just Happens). Cependant, la suite de Good Karma s’avère plutôt tiède avec une succession de ballades plus ou moins inspirées. Pourtant, leur force de pondre des pièces entraînantes et ensoleillées semblait être revenue sur Charm School (2011). On apprenait récemment que la tournée pour Marie Fredriksson c’est terminée (elle souffre d’une tumeur au cerveau). Triste nouvelle qui explique peut-être la douceur de Good Karma qui demeure néhanmoins terne et peu inspiré.

@AlliswellLisa – My World 8/10

My World, deuxième album de Lisa Simone (oui, la fille de Nina) nous présente une artiste en paix avec son « lourd » bagage musical. Pour Simone le chant se doit d’être synonyme de bonheur après avoir réussi à transcender ses souffrances passées. Faussement naïves, les pièces de My World se déploient de façon tout aussi somptueuses que la voix, chaude et riche, de Lisa. Une oeuvre intime au possible et magnifiquement exutoire.

@PaulSimonMusic – Stranger to Stranger 8/10

Sur Stranger to Stranher, son 13 album, Paul Simon se rapproche beaucoup de son album The Rhythm of the Saints, son oeuvre la plus spirituel. On y entend aussi un artiste en paix avec lui-même. Qu’il s’amuse avec les mots sur The Werewolf, Wristband et surtout Cool Papa Bell, Simon est en contrôle musicalement et poursuit sa douce recherche Folk melodiqie conférant  à Stranger to Stranger une sonorité bien moderne.

The Kills – Ash & Ice 6.5/10

Cinq ans c’est long mais il faut dire que Jamie Hince à dût réapprendre à jouer de la guitare suite à de multiples chirurgies à la main. Ça et aussi le fait qu’Alison Mosshart à enregistré le dernier album des Dead Weathers sorti l’an dernier (Dodge & Burn). Très rythmiques, les 13 titre de Ash & Ice mélange avec vigueur Blues, Rock et ligne de basses. Côté textes, Mosshart est plus touchante et poétiquement candide que jamais.

Entretien avec @ludopin et 299e #Postedecoute

Mardi pour le 299e Poste d’écoute, je m’entretenais avec Ludo Pin pour la sortie de son 3e album Les Moyens du bord; un album très réussit ou Ludo est allez à la rencontre des autres. Ses influences tout comme son parcours musical seront du rendez-vous. L’intégral de notre rencontre se trouve par ici. Sans oublier que Ludo nous à offert en version acoustique sa pièce ‘Amour à mort’ (Audio / Vidéo)

De plus je vous ai parlé des nouveautés de Pépé et sa guitare (Tout le monde veut jouer avec Pépé), d’Andy Shauf (The Party) et du deuxième album anglophone de Kevin Parent (Kanji). Tout ça et beaucoup plus encore avec les volets #HoneyCherie #CestLaFete et #BoucheeDePain .

Ce 299e Poste d’écoute est disponible sur le site web du FM 103,3.