Archives de août, 2015

Retour du projet d’envergure en six Actes racontant le périple du Dear Hunter. The Dear Hunter, le groupe, c’est un mélange de plusieurs styles de musique formant principalement du Rock progressif rappelant celui des années 70. De longues pièces ou l’on ne s’ennuie presque jamais. Plusieurs variations de tempo, leurs mélodies sont riches et forment des morceaux en mouvance en utilisant des instruments variés. L’album s’écoute comme une histoire racontée. Juste assez mordante, le quatrième Acte laissé souhaiter que la tombé du rideau soit encore loin.

Avant La Voix, il fût un temps ou la musique pour Rémi Chassé se faisait en anglais, du temps de Tailor Made Fable. Après son passage à La Voix, une chose était certaine pour lui, il allait chanter ses propres chansons. Avec la peur d’écrire en français, il a rapidement fait appel à Guillaume Beauregard. «Un gars qui a compris comment être percutant en français.» a-t-il confié à Émilie Côté de LaPresse. De plus, Beauregard se partage la réalisation avec Hubert Maheux. Il y a donc une petite parenté avec les Vulgaires Machins, Debout dans l’ombre est Rock mais pas celui de Lapointe. Parfois plus lourd (Attention ça reste du Rock, rien de Metal), parfois plus Pop. Rémi possède une voix intense qu’il sait très bien moduler. Mélodiquement fort, ses musiques ne lésinent pas sur les refrains et les ponts sonores. Dans ses textes, Chassé aborde des sujets universels (le couple, les questionnements et les déboires de la vie) sans être fleurs bleues. Une jolie surprise.

@beatricepirate – Roses 7.5/10

Publié: 28 août 2015 dans Musique

Je le Cri[ais] tout bas déjà à l’époque d’Armistice, en anglais, Béatrice Martin (alias Cœur de pirate) possède un petit quelque chose de plus dans la voix de très charmant (moins maniéré peut-être). Une superbe réalisation et des arrangements somptueux confère à Roses un son très actuel bien que personnel. L’album possède de léger relant de Trip-Hop (Béatrice a d’ailleurs enregistré quelques prises dans le studio de Portishead). Notons aussi que sa prose anglophone n’a guère à rougir au côté de celle francophone même que… La production signée Bjorn Yttling, Ash Workman et Rob Ellis est fluides at sied parfaitement à cette nouvelle direction artistique ou l’amour est toujours au centre de l’œuvre mais abordé de façon plus mature.

@thearcs – Yours Dreamily 7.5/10

Publié: 28 août 2015 dans Musique

Voici The Arcs, le nouveau projet de Dan Auerbach des Black Keys. Si ces derniers penche plus vers une Pop/Rock garage (Du moins à leur début) The Arcs voisine beaucoup plus le Prog Rock. Possédant un petit quelque chose des Flaming Lips de Wayne Coyne ou encore de Jonathan Donahue et de ses Mercury Rev sans tout fois évincer complètement le côté garage. Touchant aussi au Soul, Yours, Dreamily, offre rapidement des mélodies juste assez accrocheuses pour nous happer dès la première écoute et juste assez complexes pour combler celles qui suivront. Auerbach n’est pas seul à bord et cela s’entend. The Arcs peut aussi compter sur le talent de Leon Michels, Richard Swift, Homer Steinweiss, Nick Movshon et Kenny Vaughan, plus un groupe de femmes mariachi nommé Mariachi Flor de Toloache. Yours, Dreamily, ne passera peut-être pas à l’histoire mais demeure à consommer sans modération!

Quiconque cherche de l’innovation pur et dur, devrait probablement passer son chemin. Mais tout ceux et celles souhaitant passer un bon moment prendrons plaisir à prêter l’oreille. Il ne faut pas comprendre le titre de ce midi-album de Jérôme Charlebois comme étant péjoratif mais plutôt comme une déclaration d’amour aux « cougars », aux « sugar mommy ». D’un Folk/Pop riche en guitares et tout en verve, Charlebois fils fait foi de beaucoup d’humour et oscille entre maturité et bonnenfant.  L’amour y est découlé sous toutes ses formes sous de beaux arrangements. Un jolie en-cas.

Avec un album hommage et un documentaire sur Netfix on peux dire que la grande Nina Simone est toujours bien présente. Voilà que RCA publie une énième compilation de celle qui nous a quitté en 2003. Alors qu’il existe déjà une énorme quantité de « Greatest Hits » de Miss Simone, est-ce que The Hits vaut vraiment le détour? Oh que oui! Fidèle à sa grande maturité, son Soul incarné et à sa présence sur scène, les 18 Hits de Miss Simone immortalisés ici sont splendides. Tant celles qui on fait sont succès (I Wish I Knew How it Would Feel to Be Free, Mississippi Goddam que celui des autres Here Comes the SunSuzanne) tous rayonnent par la richesse de la voix de l’interprète. Mêlant habilement les captations en spectacle comme en studio The Hits permettra à quiconque ayant découvert Nina récemment par la voix des autres d’entendre une artiste de grand talent et aux chanceux qui la connaissaient déjà de se remémorer des magnifiques souvenirs.

Même s’il s’agit de son premier album, Simon Kearney n’en n’est pas à ses premières propositions. Quiconque passe par son Bandcamp sera rapidement en mesure de constater sa rapide progression. Sur La Vie en mauve possède de nombreux relents de Jean Leloup mais surtout de Fred Fortin. Pas tout à fait affranchis de ses influences, il peine parfois à se forger sa propre personnalité. Ça ne saurait tarder car le talent est belle et bien présent. Avec un Rock légèrement Garage et une poésie du quotidien très imagée avec une jolie touche d’absurdité (La Chèvre). Les chansons de La Vie en mauve sont courtes mais nombreuses; résultat: on saute rapidement du coq à l’âne, se qui en déstabilisera quelques-uns mais qui offre une belle variété mélodique. Bref, une Vie en mauve d’un artiste qu’on surveillera de très près car il risque de nous en faire voir de toute les couleurs.

Ce mardi, c’est avec un immense plaisir que je recevais celui qui à parcouru beaucoup de chemin depuis son passage au sein des Colocs: Élage Diouf. Après un album avec son frère et un premier disque solo, il était en studio pour nous parler de son nouvel Album Melokáane; ses influences et les messages qu’il lance avec ses chansons étaient parmi les nombreux sujets abordés durant l’entretien. Découvrez cet artiste inspirant en (ré)écoutant l’entretien par ici.

De plus je suis revenu sur les nouveautés musicales d’Arthur Comeau (Prospare) de Bon Jovi (Burning Bridges) ainsi que de Dr. Dre (Compton; A Soundtrack By Dr Dre).

Tout ça et beaucoup plus en écoute sur le site web du FM 103,3.

Bonne écoute!

@myMotorhead – Bad Magic 6.5/10

Publié: 24 août 2015 dans Musique

Lemmy Kilmister, seul membre d’origine a peut-être parfois de la difficulté à nous pousser la note mais il mérite tout de même notre respect. Ne cherchez pas d’innovation sur Bad Magic vous n’en trouverez pas. L’album contient un Hard Rock classique mordant et accrocheur mais légèrement convenue et une reprise inutile de Sympathy for the Devil des Stones.

@jeanne_added – Be Sensational 8/10

Publié: 22 août 2015 dans Musique

Même si sa musique revêt des habits d’Electo/Rock on y entend tout son parcours en musique Classique/Folk/Jazz. Habillement épaulé de sa basse et de la moitié du groupe The Dø (Dan Levy), le versant froid et rétro de ses sonorités et habillement contre-balancé par la chaleur des arrangements. Un album bien personnel écrit par avec sa tête, son cœur et sa plume. À ceux qui regretterons sa « voix d’autrefois » n’auront qu’à écouter en boucle la bouleversante Suddendly tout en simplicité. Une œuvre mature, lyrique et envoûtante.

Je l’avoue, je n’étais pas tout à fait convaincu du premier album solo 3/4. Alors je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour Prospare. Dès les premières notes de Bâtir des déserts, j’ai rapidement changé ma perception. Prospare est un album ambitieux qui réussit à allier l’audace et le côté éparpillé de 3/4 en même temps que le côté rassembleur et festif de Radio Radio (son ancien groupe). Très rythmé le Hip-Hop de Comeau est suave et langoureux. Vers la fin de l’œuvre, il n’y avait qu’un seul détail qui m’exaspérais et j’ai nommé: l’utilisation des logiciels de modulation de la voix (AutoTune); c’est assez!

@kmomoore – Fooled by the Fun 8/10

Publié: 21 août 2015 dans Musique

Assurément l’un de nos plus beau trésor caché, l’œuvre de Katie Moore est riche et regorge de beautés auditives. Son plus récent album ne fait pas exception. Fooled by the Fun respire le bonheur, la musique Folk qu’il contient s’incruste rapidement. La complicité entre Moore et ses collaborateurs (le producteur Warren Spicer de Plants and Animals, les membres de Silver Mt. Zion et Socalled) ne date pas d’hier et ça s’entend. Avec sa petite touche Soul Fooled by the Fun s’avère doux et accrocheur se méritant un jolie 7.5/10 augmenté à 8 grâce à la jolie Tu ressembles à tous ceux qui ont eu du chagrin chantée dans un français des plus charmant.

@elagediouf – Melokáane 7.5/10

Publié: 21 août 2015 dans Musique

Sur Melokáane, sont deuxième album solo, Élage Diouf nous demande de le suivre dans un voyage Résolu et déterminé (Foula ak Fayda) en nous incitant à une prise de conscience: « Nous sommes tout ce que nous ne sommes pas, avant de devenir ce que l’on est enfin. […] [Un Reflet], grâce à laquelle il est possible de s’épanouir et de se ressourcer. » (Melokáane) Serin devant ses responsabilités mais en recherche de solutions, sa musique est souvent festive et nous entraîne dans ses Espiègleries (Sai Sai) ou rédemption et joie se mettent de la partie. Le chant, majoritairement en Walouf, possède néanmoins un petit quelque chose de familier tant on réussit à s’y reconnaître. Humainement beau!

@BonJovi – Burning Bridges 6/10

Publié: 20 août 2015 dans Musique

Comment écouter Bon Jovi en 2015? La tâche est difficile et avouons-le un peu ingrate pour quiconque les à découvert à la fin des années 80. Musicalement le groupe à tellement changé qu’il aurait peut-être dût changer de nom. Il ne faut surtout plus chercher d’hymne d’aréna puissant car Bon Jovi s’est beaucoup assagis avec les années. Mais là encore, sage ne veut pas obligatoirement dire mauvais mais sur Burning Bridges Bon Jovi semble extrêmement aseptisé. Un exemple parfait qu’a trop vouloir plaire… c’est plutôt l’inverse qui se produit. Ce « cadeau » aux chansons interchangeables ne marquera pas l’histoire et risque de n’être que de passage dans votre lecteur et au final, mérite tout juste la note… de passage. Ah oui, je m’ennuie déjà de la guitare de Richie Sambora…

@PeterHPhillips – The Origin 7.5/10

Publié: 20 août 2015 dans Musique

Le EP de Peter Henry Phillips était déjà très prometteur, et que dire du premier simple I Wanna Go, excitation à son comble! The Origin reussit avec grâce à combler les attentes. De sa voix puissant et des plus maléable (ce qui n’est pas sans rappeler celle de Thom Yorke) ses prouesses sont nombreuses mais toujours justifiées. Les arrangements et les mélodies manquent peut-être un peu de variante mais rien pour amoindrir notre plaisir. The Origin présente un artiste au bagage musical riche et qui aura tôt fait d’enrichir le notre.

C’est toujours à fleurs de peau et tres émotif que Noah Gundersen revient sur Carry the Ghost. La voix douce et riche séduit rapidement à nouveau avec cette sensibilité rappelant Damien Rice. Cependant Carry the Ghost et sa surenchère des violons finit par être monotone et tourne un peu en rond. Heureusement, quelques pieces judicieusement placées tout au long de l’album viennent sauver la mise (I Need a Woman, Heartbreaker). Moins concluant que sur ses EPs, Gundersen fait, malgré tout, preuve d’une belle maturité.

C’est avec un immense plaisir que je recevais mardi dernier mon plus récent coup de cœur musical soit l’auteur/compositrice/interprète Andy St-Louis. Elle était en studio pour nous parler de son premier album Petit bout de femme. Ses influences ainsi que son jeune mais bien rempli parcours musical furent bien sur de la discussion. Pour la découvrir à votre tour c’est par ici.

De plus je suis revenu sur la musique de Tamara Weber-Fillion, Seoul, Klô Pelgag, Marie-Pierre Arthur et bien d’autres grâces aux volets « Verre chanté », « Silencieux » et « Tomber ».

Pour entendre l’intégral de ce 260e Poste d’écoute c’est juste ici sur le site du FM 103,3.

@The_Strypes – Little Victories 7/10

Publié: 17 août 2015 dans Musique

C’est avec la même puissance mélodique que The Strypes effectue leur retour. Leur Rock garage c’est légèrement paufiné et il s’en dégage encore cette belle énergie brute. Toujours avec ce petit quelque chose des années 70, mais sans oublier de regarder aussi devant. Bref, il ne manque à Little Victories que l’effet surprise de Snapshot.

Il est toujours surprenant de constater que de très bonne chansons sont parfois laissées de côté. Lost Files en est un superbe exemple. Malgré que la Gansta Rap possède ses limites Royce da 5’9″ et Nottz Raw prouvent qu’ils en connaissent parfaitement les rouages. Rejetons de qualité.

@fkatwigs – M3LL155X 7/10

Publié: 14 août 2015 dans Musique

Bien qu’il s’agisse de nouvelles composition et non de rejeton de son premier album, le lapse de temps très court s’étant écoulé entre les deux confère indéniablement une certaine parité entre LP1 et M3LL155X (Melissa). De l’Electro froid mais très créatif superbement réalisé et idéal lorsque jumelé à des images (voir le long vidéoclip de seize minutes pour Figure 8).

Alice – Climbing Away 7/10

Publié: 14 août 2015 dans Musique

Laissant tomber ses Intellects, Alice remet les compteurs à zéro et propose un nouveau premier album. Très actuelle, la musique qui s’y retrouve laisse belle place aux mélodies éthérées souvent froides. En effet, Climbing Away peine un peu à garder notre attention car, malgré quelques jolies rayons lumineux, il reste majoritairement sombre. Agréable présence de Jérôme Minière sur Comme je m’ennuie le reste de l’œuvre étant anglophone. Plus cérébral qu’emotif (quoique…) Alice a peut-être « largué » ses Intellects mais elle s’adresse toujours à eux.

@hhqc – La Force du nombre 2 7/10

Publié: 12 août 2015 dans Musique

Surprenant qu’une « compilation » comprenant autant de personnalité se trouve au final un peu linéaire. Cela étant dit, il ne faut absolument pas bouder notre plaisir. La qualité de cette union reflète magnifiquement bien la richesse de notre scène HH local. Tout le monde fait bonne figure et l’esprit de camaraderie suggéré par le titre de l’œuvre est bien ressenti et aucunement forcé. Tout comme l’était le volume 1, cette deuxième mouture est une superbe façon de découvrir le Hip-Hop fait au Québec ou de découvrir quelques perles rares pour les initiés.

C’est avec des ritournelles immensément personnelles et une prose un peu naïve que Andy St-Louis s’offre à nous. Son écriture riche et souvent humoristique autant q’émotive, elle nous touche et nous émeut avec grand plaisir. Un brin nostalgique (déjà), Andy exploite son vécu et nous le transmet de façon tellement intime que paradoxalement, le EP devient universel. Ses chansons possèdent un petit quelque chose de rafraîchissant. Un Petit bout de femme qui devrait aller loin.

J’avais très hâte de recevoir le BeatMaker Maxime Robin en pleine préparation de son prochain album car quel meilleur moment pour parler création et influences… Vous dire si je n’ai pas été déçu. Découvrez-le par vous même en cliquant sur ce lien.

De plus, je vous ai jasé des nouveautés « hâtives » du mois d’août avec la musique de Cœur de pirate, de Philémon Cimon, de Katie Moore, de K-Os ainsi que d’Arthur Comeau. Sans oublié les deux autres volets « Ballade au cimetière » et « Perdu » avec les nouveauté des Loose Piton et de Elbow.

L’intégrale de ce 259e Poste d’écoute est disponible sur le site du FM 103,3.

Dès les premières notes de Tu es mes démons c’est l’évidence! Malgré ses 25, Anonymus n’a aucunement le désir de ralentir. Sa passion pour le Thrash Metal se veut sans compromis, comme le chante Oscar Souto sur la chanson titre. Les textes, en français, dénoncent les travers de notre société. Les mélodies puissantes, martèlent sans relâche jusqu’à Chaque seconde compte qui clôt Envers et contre tous dans un dynamisme accrocheur et sans merci. Meme leur ex-guitariste Marco Calliari est revenu faire son tour pour nous (ou plutot se) fouetter à son tour.

Bande sonore du quartier l’ayant vue grandir, Compton rappel la place au sommet du mouvement Hip-Hop de notre Dr toujours aussi vulgaire mais magnifiquement efficace. Amalgame réussit d’un Rap « Old School » et du production tres contemporaine Compton offre le meilleur de Dre. Les invités son nombreux (sans grandes surprise tant la famille Afternath est tissée serrée) mais jamais superflues. Les rythmiques sont fortes, souvent syncopées et nous attrapent aisément dès la première écoute. Peut-être pas aussi révolutionnaire que sont jeune « frère » Kendrick Lamar (d’ailleurs présent sur l’album) mais s’il s’agit réellement de son chant du signe, il peut sans l’ombre d’un doute sortir la tête haute.

@Syzzorsmusic – Leo 7/10

Publié: 9 août 2015 dans Musique

Avec ce deuxieme EP de musique Electro/Pop au fort relents de Trip-Hop « à la » Portishead Syzzors devrait réussir à se tailler une place dans la mer Indie madré in Québec. Sonorités riches et variées, parfois sombre et a d’autres moments laissant passer plus de lumière, le groupe ne présente peut-être guère l’originalité incarnée mais sans aucun doute un gage de grandes qualités.

C’est dans un anonymat beaucoup trop grand que DJ Horg à mis en ligne ce premier volet de Beats from Outerspace. 13 créations instrumentales se voulant atmosphériques mais qui se révèlent surtout variées et riches mais aussi spatiales. Moins planant que l’on pourrait le croire, l’œuvre défile entre nos deux oreilles et nous garde captif grâces à de nombreuses variations sonores et changement de ton. Malgré tout uniforme, cette collection de rythmiques est superbement réalisé et procure joie et explorations.

Il ne faut probablement pas chercher de midi à 14 heure pour saisir le sens de Mort de pauvre, nouvel EP conjoint du duo irrévérencieux. Si les rimes de Mc Phylis demeurent intéressantes quoique qu’un peu simple, c’est à nouveau les rythmes de M. Robin qui retiennent notre attention. Soutenus, ils restent plutôt Downtempo sans toutes fois être linéaire. Sans être indispensablement ou encore panflétaire; le EP s’avère un sympathique egoportrait.