C’est pour une deuxième fois que Kick & Snare et leur nombreux amis nous propose un Noël Rap. Plus bouffon que sur le volume président (Volume dans l’tapis) certain textes n’hésite pas à écorcher quelques têtes d’affiche de 2016. Personnellement, j’apprécie plus les moments plus sombre mais dans une ambiance comme l’autre, les rythmiques sont inventives et gravites dans des sonorités « Old School » assumées. Dommage qu’il soit sortie à la toute fin de 2016… Bah, on le ressortira à la fin 2017.
Formé de Sean Lennon (The Ghost of a Saber Tooth Tiger) et Les Claypool (Primus), The Claypool Lennon Delirium propose avec Monolith of Phobos leur première collaboration. Sorte de rencontre entre Piper at the Gate of Dawn de Pink Floyd et Sgt. Pepper Lonely Hearts Club Band des Beatles. Explorations psychédéliques et ambiances mysterieuses forment néanmoins un tout cohérent. Voyage agréable pour toutes oreilles averties.
Toujours aussi puissant au niveau de la rythmique, ce nouvel album de RTJ à vite fait de nous happer en plein corpus afin de faire vibrer nos neurones. Plaqué d’une basse bien ronde faisant le plaisir de mon subwoofer et conséquemment de mes oreilles. Si la rime est riche, le propos laisse parfois à désirer. N’empêche, le flow de Jamie et Mike est rapide, clair et très musicale. Jouissant, sans surprise, d’une réalisation et du production béton; Run the Jewels garde, avec RTJ3, toute sa luxure et son scintillement.
À défaut d’être des plus original, A Very Kacey Christmas en est un des plus authentique. Avec une jolie touche rétro, Kacey se fait majoritairement joyeuses. Son Country est mélodieux et sympatique. Un album ou standards et nouveautées se côtoient avec aisance dans la joie.
Ce nouvel EP ne possède peut-être pas la magie de jadis mais demeure tout de même un ajout pertinent dans la discographie de NIN. Après une solide et mordante première pièce (Dear World,) Not the Actual Events fait un peu du surplace mais reste assez riche en texture sonore pour nous garder captif.
D’une reprise de Tout seul des Colocs en passant par une autre de Terre promise d’Éric Lapointe sans oublier La Politique c’est d’la marde / Galashgala de François Pérusse. En plus d’une traduction libre d’I’ve Just Seen a Face des Beatles devenue J’ai vu son visage ou encore Everybody Knows de Leonard Cohen devenu Tout le monde sait. Les O Linea, Athena, Oktoplut, Daniel Grenier autant que Rouge Pompier se succèdent avec plaisirs et mordant dans se Zoo des plus éclaté et résolument Punk/Rock! Humour et sérieux se côtoient dans une réalisation Lo-Fi qui confère une homogénéité à l’œuvre malgré les nombreux participants venus y mettre amour et puissance.
Voici la liste des 24 albums m’ayant le plus fait vibrer en 2016! Qu’en dites-vous?
24ième position: Catherine Durand – La Pluie entre nous
23ième position: Alex Nevsky – Nos eldorados
22ième position: Hein Cooper – The Art of Escape
21ième position: Groenland – A Wider Space
20ième position: Plume Latraverse – Rechut! (Odes de ma tanière)
19ième position: Les Hay Babies – La 4ième Dimension (Version longue)
18ième position: A Tribe Called Red – We are the Halluci Nation
17ième position: Antoine Corriveau – Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter
16ième position: Alexandre Poulin – Les Temps sauvages
15ième position: Daniel Bélanger – Paloma
14ième position: Sept jour en mai – Sept jours en mai (2016)
13ième position: Avec pas d’casque – Effets spéciaux
12ième position: Little Green Cars – Ephemera
11ième position: Radiohead – A Moon Shaped Pool
10ième position: Beady Belle – On My Own
09ième position: David Bowie – Blackstar
08ième position: Andy Shauf – The Party
07ième position: Klô Pelgag – L’étoile thoracique
06ième position: Dead Obies – Gesamtkunstwerk
05ième position: Koriass – Love Suprême
04ième position: Beyoncé – Lemonade
03ième position: Laurence Nerbonne – XO
02ième position: Richard Séguin – Les Horizons nouveaux
01ère position: Leonard Cohen – You Want it Darker
Vous pouvez aussi écouter l’émission intégrale consacrée à ce palmarès jusqu’à la mi-janvier 2017 sur le site web du FM 103,3.
Joey Robin Haché possède une splendide plume qui sur Stigmates, son deuxieme album, prend encore plus de galons: «Le vide dans ma chambre m’envahit à grand flots. Cache-toi dans mon sang, remplis-moi les os […] Entre tes bras, c’est là où je me perds […] Entre tes bras, mon corps se libère.» chante-t-il sur Labyrinthes. Une voix rappelant légèrement celle de Keith Kouna lui confère une belle singularité. Rock dans l’âme, Joey mord tour à tour dans ses propos et dans sa musicalité sans jamais devenir lourd. Riches de sens, sa parole se déplace jusqu’à nos oreilles avec l’aplomb mélodique adéquat. Stigmates est accrocheur et porte à réfléchir sur l’amour et le monde.
Si l’authenticité avait un nom se serait sans contester Jason LeBlanc alias Menoncle Jason. Avec son Country/Western et l’accent d’une autre LeBlanc (Lisa), Jason respecter parfaitement les règle de cet art. Prose du quotidien, imagée et simple. Tour à tour touchante et drôle, elle est toujours vraie. Bon mélodiste, Menoncle s’offre ainsi à nous sans prétention mais avec beaucoup de réalisme.
Loin d’être mauvais Peace Trail demeure un jalon mineur chez Young. Capable du pire comme du meilleur (tout deux absent ici), il propose sur Peace Trail un enchaînement de Blues/Country/Folk/Rock neutre. Quelques bons solos d’harmonica par-ci par-là (Terroist Suicide Hang Gliders), on semble, par moments, être devant des ébauches.
Vous les aimez et me les demandez souvent; eh ben en voici un Poste d’écoute spéciales Rerpises / Originales. Cette émission ou je vous présente dans l’ordre comme dans le désordre la version originale d’une chanson suivie de sa reprise. Cette fois, mon « cover band » sera composé de Tire le coyote, Les Deuxluxes, Safia Nolin, Florence K, Les Rolling Stones, We are Wolves et beaucoup d’autres encore. Avez-vous des idées pour les versions originales?
Pour les découvrir, allez écouter la balado de Poste d’écoute sur le site web du FM 103,3
Lancé en 1976 et deux instances plus tard voici Oxygene 3 une belle façon de clore cette trilogie de Jean-Michel Jarre. S’il inive moins que sur le premier volet, il n’est demeure pas moins inspiré et résiste à la comparaison. Contemplatif et méditatif, Jarre fait fit des époques et propose un pèlerinage au premier balbutiements des synthétiseurs qu’il a lui-même si bien « inventés ».
Les Rolling Stones sont enfin de retour! avec un album de reprises¡ Paresseux les Pierres Roulantes? La réponse courte, oui. La réponse longue, non: car sur Blue & Lonesome, ils se donnent à font, s’éclattent et n’hésite pas à proposer des reprises d’œuvres plus obscures et hautement intéressantes. Avec ses chansons xécutées avec plaisirs et respect, les Stones effectuent ainsi un agréable retour aux sources. Avec Blues & Lonesome, force est d’admettre que si les Rolling Stones ont dit leurs (propres) derniers mots, ils n’ont pas encore dit leurs (ceux des autres) derniers mots.
Frédéric Bussières - Parapet Musical 