Archives de septembre, 2019

@ibrahim_maalouf – S3NS 8.5/10

Publié: 27 septembre 2019 dans Musique

Une rythmique d’enfer, des percussions énergiques sublimés par des cuivres irréprochables, S3NS met en éveil tous nos sens avec brio. La liberté du Jazz, le versant accrocheurs la Pop et la dégaine explosive du Rock Ibrahim Maalouf nous livre,entre 3 quatre trames sonore, une œuvre passionnante tout autant que passionnée! Fraîchement latine et profondément Afro-cubaine S3NS est toute une réussite!

Ibrahim Maalouf - S3NS

DomleboMardi dernier, vous, moi et Domlebo étaient Ensemble afin qu’il nous présente son nouvel album. Une oeuvre humaniste, simple et efficace, présentée sous forme d’un magnifique livre-disque. Ensemble porte bien son nom et se veut rassembleur, doux, majoritairement acoustique et engagé. Qui sait… nous avons même eu droit à un extrait en direct car domlebo avait apporté sa guitare afin de nous interpréter la chanson titre de son disque-livre. Cette belle rencontre est disponible sur ma chaîne YouTube.

 

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales signées Riopy (Tree of Light), Thomas Fersen (C’est tout ce qu’il me reste), Rosier (Rosier (2019)) et Raton Lover (Changer de trottoir) – celui-là sortie il y à deux semaines. Ces quelques nouveautés rejoignirent plusieurs autres chansons afin de former les volets #Vieillir, #Lunaire et #Canin.

Un 458e Poste d’écoute à ne pas manquez, maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3, bonne écoute!

Chose certaine, Thomas Fersen fait mieux que sur Un coup de queue de vache avec son nouvel album. C’est tout ce qu’il me reste ressemble à un désir de revenir en arrière avec un certain dépouillement. Toujours théâtrale, le conteur y est plus en contrôle. On découvre donc au travers sa facture unique un récit habillé de guitares, de banjo, de sitar, de synthétiseur Moog, de piano, de ukulélé, de batterie et d’accordéon. Attachant malgré un humour mordant et bien qu’on entendent une certaine « formule », c’est lorsqu’il joue avec le style qu’il a lui-même créé il y a plus de 25 ans qu’on l’aime.

Thomas Fersen - C'est tout ce qu'il me reste

#Domlebo – Ensemble 8/10

Publié: 27 septembre 2019 dans Musique

Encore une fois, Domlebo propose un album humaniste, simple et efficace. Si l’ajout de légères percussions cubaines, comme sur Défier le temps, aurait été bienvenue; il n’en demeure pas moins qu’Ensemble porte bien son nom et se veut rassembleur. Douces et majoritairement acoustiques, les chansons possèdent un je-ne-sais-quoi de contemplatif mais aussi une certaine prise de conscience si fidèle à l’artiste. Et comme si se n’était pas déjà assez, la portion livre de ce livre-disque vaut à elle seule le détour.

Domlebo - Ensemble

 

@riopymusic – Tree of Light 8/10

Publié: 27 septembre 2019 dans Musique

Tree of Light, deuxième album du pianiste Riopy est une œuvre inspirée, poétique avec de relents cinématographiques. Tree of Light se veut aussi une œuvre engagée et citoyenne. Riopy y dépeint la menace climatique autant que notre poursuite du bonheur avec doigter, romantisme et nostalgie. Une recherche sur l’évolution et un désir d’amélioration.

Riopy - Tree of Light

Après la sortie surprise de Reprises Vol. 2 vendredi dernier, en voici une deuxième: xX3m0 $0ng$ 2 $!nG @L0nG 2Xx, un EP de reprise/hommage à sa période Emo avec de relectures de succès de Billy Talent, Paramore, My Chemical Romance et Taking Back Sunday. Je dois avouez que d’entendre ses titres Punk à la saveur Safia Nolin détonne et est, ma fois, fort réussi! L’agressivité principale des œuvres laisse place à l’émotion et la mélancolie de manière artistique.

Et maintenant, jamais deux sans trois…?

Safia Nolin - xX3m0 $0ng$ 2 $!ng @l0ng 2Xx

@rosierband – Rosier (2019) 7/10

Publié: 25 septembre 2019 dans Musique

Rosier (anciennement Les Poules à Colin) propose un mini-album homonyme qui, bien qu’en continuité, fait office de peau neuve. Moins brouillon bien que Rosier mélange toujours plusieurs styles (Folk, Pop, Jazz, Bluegrass), le groupe apparaît plus sophistiqué, plus en détails. Aucun changement de personnel mais tout le monde avance dans la même direction.

Rosier - Rosier (2019)

@BELLFLOWERmtl – Upside Down 8/10

Publié: 24 septembre 2019 dans Musique

Upside Down n’est pas une œuvre facile d’approche. Son mélange des genres (Jazz, Prog, Rock) brouille nos frontières et nous transporte souvent en terrain méconnu. Avec une propension au risque assumée, Bellflower ne lésine pas sur l’instrumentation sur nos que les arrangements. Angoissant et frénétique, Upside Down demeure porte magnifiquement par la voix douce et veloutée d’Em Pompa. Le chaos côtoie ici le l’apaisant, et parfois dans une même pièce. Créatif et explorateur, Bellflower extrapole les contrastes et l’espace avec audaces et intelligence.

Bellflower - Upside Down

@EvelyneBrochu – Objets perdus 7/10

Publié: 23 septembre 2019 dans Musique

La première fois qu’Evelyne Brochu nous a exprimé son désir de chanter, c’était en 2016, aux côtés de son ami Félix Dyotte, pour la C’est l’été, c’est l’été, c’est l’été. Avec Objets perdus, la comédienne Evelyne Brochu fait le grand saut toujours en compagnie du même ami Félix Dyotte (cette fois a l’écriture façon Gainsbourg/Birkin comme à la réalisation). Elle y chante l’amour et le voyage sur des musiques à l’esthétisme des années 60 légèrement modernisé. Peu déstabilisant pour qui connaît déjà l’univers Pop et suave de Félix Dyotte, Evelyne Brochu chante d’une voix délicate qui n’est pas sans rappeler Françoise Hardy. Si le résultat est pour le moins séduisant, Objets perdus aurait peut-être gagné à voir le jour au début de l’été afin de nous accompagner durant nos chaude journée de fainéante.

Evelyne Brochu - Objets perdus

@derymarc – Atterrissage 8/10

Publié: 20 septembre 2019 dans Musique

Beaucoup de larme et de voyage semblent avoir coulés depuis la parution de 4 en 2011. La «Game » a changé et Marc Déry semble bien au courant. En proposant Atterrissage, il ne semble plus chercher à plaire à nul autre que lui. Exit le tube radio à tout prix et bienvenue à un retour au Marc Déry de l’album du même nom, lui, sorti en 1999 avec une nouvelle collaboration avec Florent Vollant (Pollen). Foisonnant ses racines Pop à l’Electro, au Reggae et au Rock, Atterrissage est une œuvre complexe mais pleinement accessible. D’une langue vivante, il nous livre ses peines (réelles comme imaginées) comme ses observations sans retenue. Habile mélodiste, son amour des Beatles n’étant jamais très loins, Marc Déry explore beaucoup sur Atterrissage sans toutes fois perdre son groove avec qui il est si bon de renouer.

Marc Déry - Atterrissage

@joe_painchaud – 45 tours 8/10

Publié: 20 septembre 2019 dans Musique

Ouvrez grandes les fenêtre afin de vous laissez assaillir d’un doux vent de nostalgie! Pour célébrer ses vingt ans de carrière, Jonathan Painchaud revisite sur 45 Tours certains de ses plus grands succès (avec deux passages du côté d’Okoumé!) en version acoustique. Le résultat est surprenant! Incroyablement accrocheur et immensément authentique, Jonathan semble s’être amusé avec se regard en arrière et bien qu’acoustique, les titres choisis ont du coffre et du tonus. Avec deux nouvelles chansons: Instagram Queen et T’es tout ce que j’attendais, voilà un 45 Tours qui risque de tourner cet automne.

Jonathan Painchaud - 45 Tours

@safianolin – Reprises Vol. 2 7/10

Publié: 20 septembre 2019 dans Musique

C’est en surprise, comme elle l’avait fait pour Reprises Vol. 1, que Sofia Nolin lance Reprises Vol. 2. Cette fois, c’est au répertoire de son adolescent qu’elle ce frotte – conséquemment, je me sent beaucoup moins interpellé – avec la même qualité de compréhension d’un texte. Ainsi, Gabrielle Destroismaisons, Les BB, Céline Dion, Lorie, Isabelle Boulay, Annie Villeneuve Indochine et Daniel Balavoine se retrouvent dans l’univers sombre et beau de Safia Nolin. Avec l’appui de Joseph Marchand et la visite de La Pomme et Alexandra Stréliski, Safia fait sienne avec intelligence des chansons Pop phare d’une génération… qui n’est guère la mienne.

Safia Nolin - Reprises Vol 2

@blink182 – Nine 7/10

Publié: 20 septembre 2019 dans Musique

Avons-nous encore besoin d’un autre album de Blink-182 en 2019? La réponse est non. Est dire que ce Nine est mauvais? Pas du tout. Retrouver Blink-182 c’est comme retrouver des vieux chums avec qui on a déjà fait les 400 coups. Dès les premiers instants, c’est comme si rien n’avait changé (et pourtant…); comme si tout était resté pareil, authentique. Une dégaine Punk/Rock accrocheuse sans drame, ni « diva »; juste du fun, du gros fun!

Blink-182 - Nine

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Mardi dernier pour le 457e Poste d’écoute, je recevais à nouveau Mario Peluso! Cette fois, il était en studio afin de nous présenter son nouvel album Sans merci; une oeuvre de chansons d’amour et d’introspection autant que d’observation fait dans l’authenticité. Mario nous a aussi fait l’honneur d’apporter sa guitare afin de nous interpréter Ma plus belle et grande histoire d’amour, une des merveilleuses chansons de cette nouvelle offrande. Pour rattraper cette rencontre dirigez-vous sur ma chaîne YouTube!

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales de Cédrik St-Onge (Et si j’étais à des années-lumière), de Jonathan Painchaud (45 Tours), du Zac Brown Band (The Owl) et Marc Déry (Atterrissage). Ces nouveautés retrouvaient, bien sur, plusieurs autres chansons plus ou moins vieilles grâces aux volets #Météo, #Guerrier et #BonVoyage.

Ce 457e Poste d’écoute en maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3; Bonne écoute!

@zacbrownband – The Owl 7/10

Publié: 19 septembre 2019 dans Musique

Encore une fois le Zac Brown Band ne réinvente pas la roue du New Country mais en pose un rayon intéressant et varié. Tour-à-tour énergique et touchant The Owl prêche par l’authenticité et la camaraderie. Chaleureux, les chansons font du bien; un « bien » réconfortant durant les balades et un « bien » stimulant lors des pièces plus dynamique.

Zac Brown Band - The Owl

@Bruno_Pelletier – Sous influences 7/10

Publié: 14 septembre 2019 dans Musique

S’il s’étire un peu vers la fin, ce Sous influences de Bruno Pelletier en compagnie de l’Orchestre Symphonique de Longueuil est fort réussit. Car avouons-le il ne s’agit plus que de bonifier une chanson d’un orchestre pour que ce soit « magique ». Il faut un réel dialogue entre les deux parties, ainsi qu’une réelle compréhension de l’œuvre. C’est précisément ce que l’on peu entendre sur Sous influences. Quatorze titres, connus mais pas au même niveau dont d’Harmonium (Aujourd’hui je dis bonjour à la vie), Gerry Boulet (Un beau grand bateau), Diane Dufresne (Que), Pauline Julien (Le Temps des vivants) ou encore Claude Dubois (Lettre à l’univers) offre un agréable divertissement magnifiquement bien livré.

Bruno Pelletier - Sous Influences

Bande sonore du plus récent film de Louise Archambault, Il pleuvait des oiseaux est signée Will Driving West. On dit du film qui et beau mais lent. Et bien c’est idem pour sa contemplative bande sonore. À mis-chemin entre les propositions de Will Driving West et Man an Ocean (entité instrumentale auxquelles participe les WDW) Il pleuvait des oiseaux respire, tout en faisant l’éloge de la lenteur et de l’émerveillement. Minimaliste tout en douceur mais sublimé par un désir de liberté.

Will Driving West - Il pleuvait des oiseaux

@melisandemusic – Les Myriades 7.5/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

L’éclectique duo Mélisande [Electrotrad] poursuit son association créatrice entre tradition et modernité avec son troisième album Les Myriades. Comme si entremêler Tradition et modernité n’était pas déjà assez, Mélisande [Electrotrad] parsème aussi Les Myriades de quelques touches ’80! Ainsi ses chansons traditionnelles revêtent une signature sonore forte originale et ce, même si la plupart des chansons ont vue le jours au siècle dernier. Créatif, accessible et singulier.

Mélisande [Électrotrad] - Les Myriades

@Raton_Lover – Changer de trottoir 7/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

Le groupe Raton Lover nous offre son troisième album Changer de trottoir. Réalisé par André Papanicolaou l’album résonne Pop/Rock de par ses mélodies accrocheuses et son interprétation sincère. Avec la recherche du bien être comme trame de fond, Changer de trottoir exploite aussi beaucoup les apparences et la vision des autres sur notre propre personne. Plus mature, Raton Lover se cherche encore un peu (parfois Cormier, parfois Vallières) mais je les sent très près de se trouver.

Raton Lover - Changer de trottoir

@dfrieldfriel – Fanfare 8/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

Un album de Dan Friel ce n’est pas pour toute les oreilles mais j’avoue que les miennes aiment être mises à une telle épreuve! Sur Fanfare c’est toute une ritournelle qui les attends. Petit trip rétro à saveur jeux vidéo des années 80, Friel parsème sa Fanfare d’élément digne du premier Comodore. Aussi très organique et possédant une basse lourde et bien appuyé de quelques grincements de trompette, Fanfare possède quelque chose d’exutoire qui vous fera du bien ou, a plus forte chance, du mal mais il ne vous laissera guère indifférent.

Dan Friel - Fanfare

@souljazzorch – Chaos Theories 7/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

Deux ans après Under Burning Skies, The Souljazz Orchestra est de retour avec Chaos Theories. Bien que toujours politisé, le SJO se surpasse sur Chaos Theories, exposant l’hypocrisie du monde politique comme la lutte de la classe ouvrière. Si les racines du groupe demeurent le Jazz, ils prennent ici une très forte propension au Reggae avec quelques touches d’Afro-Punk. Je préfère lorsque le SJO se fait plus varié mais j’avoue que leur livraisons est des plus sentie et efficace.

The Souljazz Orchestra - Chaos Theories

#MarioPeluso – Sans merci 7.5/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

Après Chansons du tiroir lancé en 2018 où il revisitait certaines chansons de son répertoire, Mario Peluso revient cette fois avec de nouvelles chansons empreintes de mélancolie et de tendresse, sur des musiques propulsées par le large, le grand air et le Country. Il m’est souvent venu à l’esprit le travail d’Éric Goulet sur ses Volume 1 et 2 à l’écoute de Sans merci. Après Cabrel, c’est au tour de Peluso de rendre hommage à Desjardins en reprenant Quand j’aime une fois, j’aime pour toujours de bien belle façon. Qu’il soit accompagné des Mountain Daisies ou de ses Hobos Hurleurs, Mario offre un album aux chansons d’amour et d’introspection autant que d’observation Sans merci et authentique.

Mario Peluso - Sans merci

postedecoute-special-reprises-originales

Une émission spéciale Reprises Originales en pleine rentrée!? Eh oui, je suis fin de même moi! Mais aussi, c’est que de nombreuses nouveautés musicales offrent de reprises originales. Des exemples: Sous influences de Bruno Pelletier, III par The Lumineers, Days of the Bagnold Summer de Belle and Sebastian, Les Myriades de Melisande [Électrotrad], Sans merci par Mario Peluso, Comme je suis 2020 de Martin Deschamps et Blanc Manger (2019) de Blanc Manger; pas mal n’est-ce pas?

Le reste des relectures seront signées Lydia Ainsworth, Les Frères à ch’val, Oxmo Puccino, Larche ainsi que Gaële. Le tout construit autour des volets #TransformationExtreme (partie 1 et 2), #ChocDesGenerations et #Country.

Montez le volume et découvrez qu’elles étaient les versions originales! Définitivement un spécial de Poste d’écoute à ne pas manquer, ça tombe bien car il est disponible en intégralité sur le site web du FM 103,3! Bonne écoute!

@thelumineers – III 7.5/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

C’est avec un judicieux mélange de dépouillement acoustique et d’habillage orchestral que The Lumineers revient sur III. Une œuvre un brin Baroque tout en texture. « Hommage » à cette tristesse rédemptrice cherchant le faisceau de lumière dans la noirceur ambiante. Si ceci vous rappelle Leonard Cohen, ce n’est pas anodin car The Lumineers reprend Democracy, emblématique pièce de ce dernier. Sans être apocalyptique, III sonne l’alarme sans agressivité mais plutôt dans à travers ses blessures et ce, même à travers quelques chansons plus up-tempo.

The Lumineers - III

@Korn- The Nothing 7.5/10

Publié: 13 septembre 2019 dans Musique

Si la basse se fait moins ressentir que durant leur belles années, KoЯn réussi tout de même un certain retour aux sources avec The Nothing. Organique à souhaits et tout en variation, le groupe retrouve son amalgame entre agressivité et passages plus nuancés. Si The Nothing est moins lourd que The Serenity of Suffering c’est qu’il est en fait plus sombre. Souvent exploratoire, The Nothing réussi à demeurer cohérent et l’urgence qu’il s’en dégage permet à Korn de ne pas rester pris dans les filets de son passé.

KoЯn - The Nothing

Belle and Sebastian enchaîne les propositions et diversifie lentement son son. Ainsi Days of the Bagnold Summe offre des mélodies douces-amères laissant légèrement plus de place aux instruments. Si le groupe revisite ‘Get Me Away From Here I’m Dying’ et ‘I Know Where the Summer Goes’ à la demande du directeur (car il s’agit d’une trame sonore) Simon Bird, les 11 autres pièces sont toute nouvelles et s’intègre bien à leur catalogue tout en y ajoutant quelques éléments contemplatifs. Simple mais jolie.

Belle and Sebastian - Days of the Bagnold Summer

Blanc Manger – Blanc Manger (2019) 7/10

Publié: 10 septembre 2019 dans Musique

Un peu comme l’a fait Sunny Duval en 2016 avec New Wave de plage, Jean-Philippe Loignon, alias L’Agorythme, emprunte ici le pseudonyme de Blanc Manger pour proposer une album d’Electro-Kitch très révérenciel (Éric Lapointe, Pauline Julien, Jean-Pierre Ferland, Gilles Valiquette, Les Colocs, Martine St-Clair. Prince, Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot). Son Funky avec de bonnes lignes de basses, mélodies contagieuses et sonorité rétro-kitch meuble l’univers de Blanc Manger. Certain parle de Néo-Tropicalia de par le côté estival et ensoleillé de l’œuvre qui possède aussi une conscience écologique hérité de Richard Desjardins. Car le plaisir peu aussi être sérieux.

Blanc Manger - Blanc Manger (2019)

#MartinDeschamps – Comme je suis 2020 7/10

Publié: 10 septembre 2019 dans Musique

Pour souligner les 20 ans de son premier (et plus populaire album) Martin Deschamps lance Comme je suis 2020… en 2019… Anyway, l’idée peut sembler purement et unique mercantile mais s’avère aussi fort agréable. Bien entouré d’amis/es (Éric Lapointe, Patrick Norman, Florence K, Daniel Boucher, Damien Robitaille, Les Respectables, Nanette Workman, Reney Ray, Angel Forrest (en français!) et Marco Calliari.), Deschamps revisite donc les chansons de ses débuts. Si certain texte ne son pas meilleur aujourd’hui qu’il y a vingt ans, certaines mélodies se sont faites adapter considérablement afin de coller à leur nouvelle interprète. Le fier papa y ajoute même un titre interprété avec sa fille Lou Granger-Deschamps intitulé Peace and Love.

Martin Deschamps - Comme je suis 2020

Ayant signé les textes (forts personnels), les compositions (un brin éthérées) ainsi que la réalisation/mixage; le moins que l’on puisse dire c’est que pour son premier album complet, Cédrik St-Onge n’a pas eu peur de s’investir. Expérimentations, habillage Electro et arrangements dominés par les cordes définissent plutôt bien ce Et si j’étais à des années-lumière; œuvre mélancolique tout en lenteur. Sans être conceptuel, l’album gagne à être écouté d’un trait et dans l’ordre établi – ainsi, l’abondance d’arrangements laissent tranquillement leur place à une voix plus direct et à une douceur désarmante. Embarcation et envol immédiat.

Cédrik St-Onge - Et si j'étais à des années-lumière

Ou l’art de proposer des sujets lourds sur de douces mélodies. Ainsi Les Sœurs Boulay offrent sur La Mort des étoiles un regard parfois dure mais toujours juste sur le monde et surtout les gens qui l’habitent mêlant un sentiment d’écoanxiété, de lutte féministe mais aussi de remise en question. Si les chansons possèdent une orchestration grandissante, j’ai par moments chercher le côté plus « grinçant » de 4488 de l’amour. Entièrement écrit et composé par Mélanie et Stéphanie, La Mort des étoiles les frangines s’affranchissent plus que jamais. Comme quoi les volcans tranquilles existent vraiment.

Les Soeurs Boulay - La Mort des étoiles

@oxmopuccino – La Nuit du réveil 8/10

Publié: 6 septembre 2019 dans Musique

La Nuit du réveil est, comme il le dit lui-même, un album en clair-obscur. Mais aussi une œuvre ou Oxmo Puccino se permet de faire le bilan sur ses 20 ans de carrière. Sur un Hip-Hop libre et fortement influencé par le Jazz (bonjour la trompette d’Erik Truffaz parmi les invités), Puccino brille plus ouvert que jamais. Disque de pénombre – comme celle de la pochette ou l’artiste avance tout habillé vers la mer – laissant qu’Oxmo est maintenant prêt pour de nouveaux horizons.

Oxmo Puccino - La Nuit du réveil

@SamianOfficiel – Le Messager 7.5/10

Publié: 6 septembre 2019 dans Musique

Après avoir fait une pause musicale de trois ans et demi, le rappeur Samian revient un quatrième album aux textes soignés et percutants. Sur Le Messager, il est question de la foi et de la famille, deux thèmes chers à l’artiste. On sent Samian et son acolyte, DJ Horg, un bin nostalgiques du Hip-Hop des années 90, ainsi, Le Messager possède, avec ses échantillonnage, quelques sonorités retros sans pour autant être vieillot. Réflexion sur le monde qui nous entour, Le Messager dénonce tout en évitant le ton trop moralisateur.

Samian - Le Messager

@emmafrankmusic – Come Back 8/10

Publié: 6 septembre 2019 dans Musique

Après des débuts en Free Jazz suivi d’un virage Pop tout aussi en liberté, Emma Frank jumelle sur Come Back, son nouvel album, ses multiples facettes. Les rythmiques se font changeantes autant qu’émouvantes, tandis que la voix chaude d’Emma est plus envoûtantes que jamais. L’artiste relate l’amour, le désir, la remise en question ainsi que la tristesse formant une œuvre fort personnelle et de grande beauté.

Emma Frank - Come Back

@oumigmag – Habitant 7.5/10

Publié: 6 septembre 2019 dans Musique

Habitant est un album concept comme il s’en fait peu. Privatisant la démarche artistique au résultat. C’est ainsi que L’Oumigmag a cherché à habiter les territoires géographiques, spirituels et imaginaires du Québec en musique. Entremêlant Jazz et Trad, Sébastien Sauvageau et sa bande respire la lenteur et les grands espaces québécois longeant un (notre) fleuve musical abstrait mais magnifique. Habitant n’est pas une œuvre aisée. Ses compositions sont complexes et leur parallèles parfois alambiquées mais il en résulte une œuvre de Jazz acoustique rythmée par les racines de notre musique traditionnelle.

L'Oumigmag - Habitat

@dcfc – The Blue EP 7.5/10

Publié: 5 septembre 2019 dans Musique

Un an à peine après Thank You for Today, Death Cab for Cutie nous fait la surprise de The Blue EP, un mini album d’explorations sonores en terrain Rock éthéré. Beaucoup de guitares, et même un superbe solo en clôture sur Blue Bloods, sans jamais devenir agressif. Vivement agréable!

Death Cab for Cutie - The Blue

@milesdavis – Rubberband 8/10

Publié: 5 septembre 2019 dans Musique

Enregistré en 1985, cet album aurait dû être son premier pour l’étiquette Warner Music, après qu’il eut quitté Columbia Records. Album aux inclinaisons R&B et Soul très brute et vivant livré par un Miles Davis en feu. Parfois les coins sont ronds mais hey! L’album ne s’appelle pas Rubberband pour rien!

Miles Davis - Rubberband

@lindicemusique – Ya Ya Ya Ya 7.5/10

Publié: 5 septembre 2019 dans Musique

Deux ans après avoir offert le EP Cycles deux, L’indice est officiellement de retour avec l’album Ya Ya Ya Ya, œuvre plus accessible dut probablement à son ton ludique mais sans toute fois être dépourvue d’expérimentations. On sent que le Vincent Blain, nouvellement papa, n’est plus tout à fait le même. Une création tournant autour des valeurs familiales sur fond de Marimba, de rythmes dansants et de choeurs contagieux. Une belle évolution et fort sympathique portrait de famille.

L'indice - Ya Ya Ya Ya

Larche

Mardi dernier pour le 455 Poste d’écoute je recevais Larche, Marc-Antoine de son prénom. Il était avec moi en studio afin de parler de son nouvel EP Quand je serai grand, je serai heureux. Une oeuvre qui carbure au désir d’émancipation doublé à un certain optimisme. Motivation, ouverture et influences fûrent parmi les sujets abordés. Cet entretien est disponible sur ma chaîne YouTube.

 

De plus, je me suis penché sur les nouveautés musicales de Bronswick (Nuits plurielles), Samian (Le Messager), L’indice (Ya Ya Ya Ya), Les Soeurs Boulay (La Mort des étoiles) et Emma Frank (Come Back). Pour le reste de l’émission, j’y ai fait un cours survol des albums à paraître cette automne avec le volet #RentreeAutomnale.

Ce 455e Poste d’écoute est maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3, bonne écoute!

@_Bronswick_ – Nuits plurielles 7/10

Publié: 4 septembre 2019 dans Musique

Le duo Bronswick, formé de Catherine Coutu et de Bertrand Pouyet, nous offre avec Nuits plurielles, un premier album complet après avoir proposé deux EPs Errances (2015) et Chassés-croisés (2016). Avec des textes parlant d’amour, de sexe mais aussi de vengeance et d’argent, le moins que l’on puisse dire c’est que Nuits plurielles ratisse large. Si l’ambiance sonore Electro plutôt uniforme prend du temps à s’installer, son traitement synthétique et organique fini par prendre son envol vers une contrée éthérée et moderne. Esthétique à souhaits et un brin nostalgique Nuits plurielles est l’œuvre d’un groupe en pleine construction d’assises solides et prometteuses.

Bronswick - Nuits plurielles

Polo et ses Frères à Ch’val sont de retour sur disque 20 ans après la sortie de Prends ça Cool. Sur Ast’heure, il est question de notre dépendance aux écrans, de bohème et de chant d’esclaves (avec l’adaptation francophone de Pay Me My Money Down, qui est devenu Paye-moé). Devenue presqu’anonyme, je doute de Les Frères à ch’val puisse, avec Ast’heure, regagner la popularité de leur débuts. L’album est plutôt linéaire et Les Frères semblent être resté figés dans le temps.

Les Frères à ch'val - Ast’heure