Archives de octobre, 2017

Loud – Une année record 8/10

Publié: 30 octobre 2017 dans Musique

Après New Phone, un EP sorti plus tôt cette année, Loud est de retour avec Une année record, un premier album solo complet et plutôt différent. Un franglais d’une extrême fluidité juxtaposé à des rythmiques incisives ou la redondance est mise de côté. Si Loud gardes ses repères (une livraison aux apparences sloppy) et ses amis (Lary Kidd de LLA et 20Some des DO), il n’hésite pas a dénoncé et à durcir le ton par moment (On My Life). Truffé de détails sonores, Une année record confirme qui si Loud à fait ses classes au sein de LLA, il est maintenant prêt à faire école.

Loud - Une année record.jpg

Dans l’Shed – Gaspericana 6.5/10

Publié: 27 octobre 2017 dans Musique

Le groupe gaspésien Dans l’Shed, formé d’Éric Dion et André Lavergne, lance son 3e disque: Gaspericana; une œuvre ou le Country rencontre son proche parent l’Americana. Le duo propose un retour à des arrangements simples portés par le duo contrairement aux chansons plus orchestrées du précédent Rivière Rouge. Et c’est justement là où je trouve qu’il ont un peu perdu de leur force, de leur individualité. Car si leur prose rurale inspirée de leur quotidien demeure singulière, les mélodies souffrent d’un léger manque d’originalité. Efficace mais simple.

Dans l'Shed - Gaspericana

@Weezer ‏- Pacific Daydream 6.5/10

Publié: 27 octobre 2017 dans Musique

À l’exception de Weekend Woman et de OB Blitz, on ne retrouve guère de pièce mémorable sur Pacific Daydream. Mais si le départ est laborieux, l’œuvre s’écoute bien. Très dansant, le Rock de Pacific Daydream ne passera sûrement pas à l’histoire mais vous divertira sans que vous ayez besoin de vous caser la tête.

Weezer - Pacific Daydream

@baxterdury ‏- Prince of Tears 7/10

Publié: 26 octobre 2017 dans Musique

Je ne sais pas trop quoi penser de Prince of Tears. C’est que ce nouvel album de Baxter Dury n’est ni joyeux, ni sombre. Il n’est ni très orchestré, ni complètement dénudé. On n’y retrouve pas de grandes chansons mais non plus de pièces insipides. La voix de Baxter Dury n’est guère une grande voix mais possède tout de même beaucoup de personnalité. Prince of Tears, une œuvre en demi tons Qui se déploiera au fil des écoutes… ou pas.

Baxter Dury - Prince of Tears.jpg

Les Chiens - Les Chiens (EP2)

C’est le retour des Chiens sur Poste d’écoute. Ils étaient en studio afin de nous présenter le nouvel EP(2). Une oeuvre bien ancré dans le monde actuel, une oeuvre sombre et angoissante. Comme Les Chiens le font sur le EP, nous avons discuté « fausses nouvelles », dirigeants et trahison. Un entretien captivant disponible dans son intégralité par ici.

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales offertes par Cherry Chérie (Adieu Veracruz), Oktoplut (Le Démon normal), Thierry Bruyère (Rêver plus fort), Andy St-Louis (Andy St-Louis (EP)), Esmerine (Mechanics of Dominion), Jessie Ware (Glasshouse), Sean Nicholas Savage (Yummycoma) ainsi que celle de Gazoline (Yügen). Wow! Tout ça et plus encore grâce aux volets #DansLaJungle #AuCinema et #UneDerniere .

L’intégrale de ce 367e Poste d’écoute est maintenant disponible sur le site web du FM 103,3!

Il y a quelque chose de beaucoup plus doux, de plus rond dans cette nouvelle proposition de Nini Marcelle. Si l’influence Pop ‘80 demeure palpable, c’est surtout à une livraison beaucoup plus personnelle que nous convie Nini Marcelle sur À nous la beauté. Une sorte d’émancipation légère mais pleinement assumée. Plus près de l’esthétisme de Catherine Durand ou encore de Salomé Leclerc, Nini Marcelle relate avec de fortes mélodies gardées simples, des amours en demie-teinte sans coup de foudre mais aussi sans déchirement. Un album réconfortant.

Nini Marcelle - À nous la beauté

Esmerine – Mechanics of Dominion 7/10

Publié: 20 octobre 2017 dans Musique

Toujours légèrement hermétique, la musique d’Esmerine s’entremêle sur Mechanics of Dominion à de la Musique de chambre. The Space in Between donne le ton avec ses effluves de NeoClassique. La force d’Esmerine demeure leur capacité à laisser respirer leur chansons sans toutes fois s’y perdre dans des envolées qui n’en finissent plus. Une œuvre délicate, toute en nuances qui se laisse saisir lentement mais sûrement.

Esmerine - Mechanics of Dominion

@gazolinemusique – Yügen 7/10

Publié: 20 octobre 2017 dans Musique

Pour les garçons derrières les succès Rock et désinvoltes: Ces gens qui dansent et Brûlensemble, la maturité semble passer par la Pop! Du moins si l’on se fît à cet étonnant EP Yügen. Une œuvre à l’optimisme sombre frôlant même par moments la New Wave. Non, Yügen ne contient pas de sonorités japonaises mais plutôt un esthétique élégant plus ouvert sur autrui que par le passé. Gazoline est loin d’être en panne et poursuit son chemin de belle façon.

Gazoline - Yügen

@eddydepretto ‏- Kid 8/10

Publié: 20 octobre 2017 dans Musique

Pensez à un croisement entre Pierre Lapointe (pour la voix) et Stromae (pour la Pop) et vous serez très proche de l’univers trop bref de Kid, premier EP d’Eddy de Pretto. Fort rythmé et beaucoup joyeux que l’affreuse pochette ne peu le laisse croire, Pretto possède aussi une très belle plume sensible et pur.

Eddy de Pretto - Kid

@JessieWare ‏- Glasshouse 6/10

Publié: 20 octobre 2017 dans Musique

Mais c’est qu’il est bien titré ce Glasshouse de Jessie Ware tant elle si comporte comme si elle se trouvait dans une maison de verre. Rien ne dépasse tout s’effectue en douceur. La musique Soul l’emporte de plus en plus sur l’Electro. Si l’œuvre demeure bien produite, au final elle manque de punch, de oumf. Par contre, Jessie Ware possède une voix magnifique suave et maîtrisée.

Jessie Ware - Glasshouse

@Petiteandy – Chez moi 7.5/10

Publié: 20 octobre 2017 dans Musique

J’ai souvent entendu Andy St-Louis (et vu sur Poste d’écoute) seule au piano. Pour la première fois sur, la voici avec des cuivres! J’avoue que cet ajout lui va à merveille. Les cuivres ponctuent de façon fort sympathique la folie d’Andy. Folie qui demeure intacte mais on sent en même temps un agréable désir de maturité. Les arrangements de William Gaboury collent bien a sa personnalité Pop théâtrale et colorée, ce petit bout de femme nous amuse et nous touche tour à tour au fil de ses chansons.

Andy St-Louis - Andy St-Louis (EP)

@Oktoplut ‏- Le Démon normal 7.5/10

Publié: 19 octobre 2017 dans Musique

Vous souvenez-vous d’Amier le mal, album des Vulgaires machins qui célébrera son 20e anniversaire en 2018? Et bien, Le Démon normal d’Oktoplut est en quelque sorte son rejeton qui aurais plutôt choisi le Stoner Rock (voir même Death Metal par moments) au Punk comme mode d’expression (d’ailleurs Oktoplut chante : «Aime-moi comme j’aime le mal» sur Errer). Le Démon normal c’est aussi le côté sombre qui vie en chacun de nous faisant de nous des êtres instables. Vous aurez compris que Le Démon normal ne fait pas dans la dentelle mais l’œuvre demeure accrocheuse, mue par une recherche musicale réfléchie et une poésie personnelle bien imagée.

Oktoplut - Le Démon normal

@Geracette ‏- Covers 7/10

Publié: 19 octobre 2017 dans Musique

Après avoir lancé Les Aurores boréales l’an passé, Geneviève Racette est de retour avec une proposition intitulée Covers; soit une suite de quatre reprises fortes intéressantes. Ces chansons (des gros calibres: Something des Beatles, Boy from the North Country de Dylan, Come as You Are de Nirvana et I Can’t Make You Love Me de Bonnie Raitt), Geneviève Racette les dépouilles pour en faire ressortir une belle douceur via sa guitare Folk et sa voix enveloppante.

Geneviève Racette - Covers

Sur Adieu Veracruz, leur deuxième album, Cherry Chérie délaisse le côté bonbon de leur facture et opte plutôt pour un Rock rétro teinté de touches plus obscures. Adieu Veracruz se veut la bande sonore d’un film noir inexistant ou la guitare surf (pensez au Jaguars) prend la vague avec assurance. Une œuvre d’ambiances de paradis perdu avec un je ne sais quoi de sexy des plus divertissante.

Cherry Chérie - Adieu Veracruz

Maude Audet

Mardi dernier sur Poste d’écoute, j’avais l’immense plaisir de recevoir à nouveau l’auteure/compositrice/interprète Maude Audet. Cette fois, elle était avec nous pour nous parler de son nouvel album Comme une odeur de déclin. Influences, thèmes abordés, production et réalisation; voilà les bases d’une discussion (disponible à cette adresse) qui fût des plus passionnante! Sans oublier que Maude à eu la gentillesse de nous offrir une version acoustique de sa chanson Gallaway Road.

De plus, je suis revenu sur les nouveautés musicales de P!nk (Beautiful Trauma), des Barr Brothers (Queens of the Breakers), de Félix Dyotte (Politesses) Alexandre Tharaud (Barbara), de Beck (Colors), de Robert Plant (Carry Fire) et de Ian Kelly (Innocent). Toutes ces nouveautés et bien d’autres chansons se partageront les volets #AvecLesLoups #EnBonneCompagnie et #EntrerDansLaDanse

C’est encore un excellent et chargé Poste d’écoute qui est maintenant disponible sur le site web du FM 103,3!

Après être passé par Los Angeles, Vancouver puis Halifax, c’est finalement à Montréal que Matt Mays a mis la touche finale à son nouvel album. Mais aussi à la fin d’un chapitre de sa vie (une rupture amoureuse et la perte d’un membre de son groupe, le guitariste Jay Smith). Ainsi Once Upon a Hell of a Time fait office de thérapie, d’exorciste. Toute fois Once Upon a Hell of a Time n’est nullement lourd comme album, bien au contraire. Son Rock teinté de Blues et de Country lui a peut-être servi d’échappatoire mais nous, nous le recevons comme un fort jolie exutoire.

Matt Mays - Once Upon a Hell of a Time

Sean Nicholas Savage – Yummycoma 8/10

Publié: 17 octobre 2017 dans Musique

Avec Yummycoma, Sean Nicholas Savage signe son 12ème albums et pourtant il demeure l’un des secrets canadiens les mieux gardés. Toujours dans un mood romantique et en même temps individualiste, il frôle avec beauté une certaine nostalgie des années 70/80. Par contre, Savage demeure très actuel et rafraîchissant. Sexy, Yummycoma séduit l’auditeur avec ses ambiances légèrement Kitchs et est portées par la voix dynamique de Sean Nicholas. Les amateurs de feu Prince devraient ouvrir les oreilles.

Sean Nicholas Savage - Yummycoma

Bon soyons honnête, n’ayant pas d’enfant, il y a peu de chance que je réécoute ce mini-album de Maryse Letarte. Par contre il faut avouer qu’il est vachement bien fait. À la claire fontaine, Sur le pont d’Avignon, Ainsi font, font, font, Frère Jacques, etc. sont toutes des comptines classiques françaises qui, appelle une certaine nostalgie mais le traitement réservé à celles-ci ne carbure pas vraiment à cette nostalgie. Non, il est plutôt question d’offrir aux parents une interprétation moderne et surtout non-infantilisante de ces chansons de notre enfance. Les petits enfants tomberont sous le charme pendant que les grands pourrons se passer de leur bouchons d’oreilles et partager de sympathiques moments familiaux.

Maryse Letarte - Mes petites comptines à écouter

@felixdyotte ‏- Politesses 7.5/10

Publié: 14 octobre 2017 dans Musique

Sur son deuxième album solo, Félix Dyotte ce là joue très française. Un peu comme si Benjamin Boulay délaissait les effluves de la musique du monde pour plonger dans la nostalgie des synthétiseurs des années 80. Dandy nonchalant Félix a su bien s’entourer au chant par Evelyne Brochu et Béatrice Martin renforçant ainsi le côté suave de l’œuvre et un beau moment de camaraderie avec Philémon Cimon sur Pour ce que valent tes larmes. Politesses c’est en quelque sorte un homme à une vie de voyages. De sa plume sensible, il dépeint avec émotions ce désir d’exils duquel on embarque sans même connaître la destination.

J’avoue avoir légèrement fait le sourd d’oreilles en 2014 lorsque les Barr Brothers on lancé Sleeping Operator mais leur EP Atlas paru l’année suivante m’avait permis de renouer avec le groupe. Avec Queens of the Breakers mon amour des Barr Brothers ne risque guère de tarir. Queens of the Breakers est une œuvre somptueuse ou guitares (électriques comme acoustiques) côtoient harpe et voix rassurante avec aisance et bonheur. Que l’on pense à Paul Simon ou encore à Peter Gabriel, Queens of the Breakers demeure une proposition 100% Barr Brothers.

The Barr Brothers - Queens of the Breakers

Cette deuxième vie pour Rod le Stod semble prendre de l’ampleur avec cette deuxième parution des Terroir Boys. Toujours aussi habille de la langue et des mots, Rod offre une prose très riche pour qui aucun sujet n’est tabou. Si la rime est parfois forcée, elle n’est jamais facile. Johnny Danger demeure savamment « vieille école » avec des rythmiques soutenues merveilleusement bien maîtrisées. Ensemble, il rap leur Québec avec ses travers, son passé et son avenir. Trop court, j’en veux plus…

Terroir Boys - Charcuterie Volume 2

Avec Innocent, Ian Kelly propose la musique originale du film de Marc-André Lavoie. Un album en deux temps; d’abord les chansons: bien encrées dans l’univers musical à Folk/Pop doux et accrocheur de Kelly. Optant souvent pour le français, Ian semble maîtriser cette langue de mieux en mieux. Si cette première moitié d’album d’écoute avec plaisir sans son support visuel, il en est peut-être différent pour la seconde partie, elle instrumentale. Beaucoup plus musique d’ambiance et d’habillage, ses compositions discrètes et lentes peinent à garder notre attention les images du film.

Ian Kelly - Innocent (Musique originale du film)

@atharaud ‏- Barbara 7.5/10

Publié: 13 octobre 2017 dans Musique

En cette année de commémoration de la disparition de la grande Barbara, Alexandre Tharaud a décidé de lui rendre ce touchant hommage. Cet hommage c’est avec la douceur et la pureté de son piano qu’il le lui rend mais aussi avec une pléthore d’artistes invités tels que Dominique A, Juliette, Albin de la Simone, Tim Dup, en passant par Vanessa Paradis, Jane Birkin et Juliette Binoche. Chacune des interprétations demeurent dans le ton; discrete et distinguée. Nul désir de tirer la couverte de son côté, la star ici, c’est Barbara. On entend le respect et l’admiration dans chacune des notes du piano d’Alexandre Tharaud. Définitivement pas une œuvre pour faire la fête mais assurément l’une de celle qu’on écoute pour se calme et se souvenir.

Alexandre Tharaud - Barbara

@Pink ‏- Beautiful Trauma 7.5/10

Publié: 12 octobre 2017 dans Musique

Un jour, il faudra m’expliquer pourquoi P!nk est associé au Punk? Cela étant dit, cette incompréhension de ma part n’enlève rien à son talent à proposer de petites bombes Pop. Énergique et en grande forme vocale, P!nk réussi à garder une fraîcheur dans son son qu’elle fignole avec cohérence. Si Beautiful Trauma manque un peu d’audace, il nous gagne avec son émotivité et sa vivacité.

P!nk - Beautiful Trauma

@beck – Colors 8/10

Publié: 12 octobre 2017 dans Musique

À quand remonte la dernière fois ou Beck a sonné aussi joyeux… Midnight Vultures en 1999!? J’avoue que ce n’est pas du tout désagréable. Sur Colors Beck propose une belle palette de chansons livrées de mains de maître et aux soins d’une production lustrée sans être sur-enrobée. Si son excentricité est à première vue plus discrète, elle se révèle dans les nombreux détails sonores mis en valeur par une efficace réalisation. Beck réussi à faire rimer accessibilité et audace prouvant encore une fois toute sa pertinence.

Beck - Colors

Deuxième album (et suivant un EP) tout en continuité pour Thierry Bruyère. Rêver plus fort porte beaucoup la personnalité de son réalisateur Navet Confit mais heureusement celle colorée de Bruyère demeure majoritaire; dût en bonne partie par la voix riche et maîtrisée de l’artiste. L’ambiance en est une influencée par le New-Wave et côtoie les guitares et les refrains accrocheurs (Au service de sa majesté). Les thèmes sont sombres mais les mélodies apportent un peu de couleurs. Je serais curieux qu’il confie le volant à un autre conducteur afin de se fouetter un peu mais souhaitons à Thierry Bruyère qu’à force de rêver avec autant de vitalité et de beauté, il ose ainsi encore plus; en attendant c’est déjà franchement bien.

Thierry Bruyère - Rêver plus fort

C’est à Rick Rubin que Billy (William Patrick Corgan aka WPC) à confié son deuxième album solo. Ce retour s’effectue avec beaucoup de piano, de guitare acoustique et de cordes. Mais ce qui prend le plus de place demeure la voix plaintive de WPC. Si Ogilala demeure assez joyeux mélodiquement, on y entend surtout beaucoup de nostalgie. Tout se ressemble pas mal ici; très concis (en deçà de 40 minutes, rare chrono pour l’artiste) Corgan semble avoir perdu un peu de sa petite touche magique qui lui permettait de passer d’un style à l’autre. On verra au fil des écoutes (parce que, oui il y en aura d’autres) mais pour le moment Ogilala est une œuvre correct sans plus.

William Patrick Corgan - Ogilala

@filrelax – Libérer les ombres 7.5/10

Publié: 11 octobre 2017 dans Musique

Oui FIL propose avec Libérer les ombres un album (EP) Folk/Pop/Rock de plus dans un créneau déjà dense en population. Son arme secrète réside probablement dans l’ajout avec parcimonie de rythme Reggae dans ses chansons (Le Temps passe, Je chercherai). Si sa dégaine peut laisse croire à un être détaché, il faut écouter ses textes pour découvrir un homme fragile et en quête d’autrui (Liberer les ombres, Insensé). Touchant autant que sympathique, Libérer les ombres nous dévoile un artiste en pleine expansion qu’il fait déjà bon de suivre.

Fil - Libérer les ombres

 

Luc De Larochellière

Mardi dernier, j’ai eu l’immense honneur de recevoir le talentueux auteur/compositeur/interprète Luc De Larochellière. Nous avons discutés de son plus récent album Autre monde mais aussi des spectacles de sa tournée du même nom. Je peu maintenant vous dire que ses trente minutes étaient bien remplies. Pour (ré)entendre cette passionnante rencontre, dirigez-vous par ici: http://yourlisten.com/poste_decoute/entretien-avec-luc-de-larochellire

De plus, je revenais sur les nouveautés musicales de Pierre Lapointe (La Science du coeur), Cécile McLorin Salvant (Dreams and Daggers), Keith Kouna (Bonsoir shérif), Boogát (San Cristobal Baile Inn), Socalled (Tales from Odessa), Wolf Parade (Cry Cry Cry) et Papagroove (The Hunt)! Ouf! un des plus gros Poste d’écoute avec les volets #Plus #Voyage et #Ensoleille

Ce 365e Poste d’écoute est maintenant disponible dans son intégralité sur le web du FM 103,3.

@RobertPlant ‏- Carry Fire 7.5/10

Publié: 10 octobre 2017 dans Musique

Mais s’est qu’il n’est pas mauvais le nouvel album de George Harisson… hein, quoi?! C’est le nouveau Robert Plant! Ah bon. Il n’en est pas moins bon mais plus surprenant. Disons que Plant nous a habitué à plus d’exploration. Il revisite sur Carry Fire les contrées qu’il connaît bien en gardant bien sur une petite place (très petite) pour le Rock ‘n’ Roll. Honnête devant le vieillissement, Plant en parle ouvertement avec discernement, espoir et avec un doigté exceptionnel. Pertinent.

Robert Plant - Carry Fire

@KeithKouna – Bonsoir shérif 8/10

Publié: 6 octobre 2017 dans Musique

Oui il aurait pu surfer sur le succès de Du plaisir et des bombes et sa chanson Batiscan (2012) mais ça aurait été bien mal le connaître. Plutôt revitalisé par la reformation des Goules l’an dernier, Keith Kouna revient en formule solo. Punk moins brute mais fort bien endurcie. Un véritable brasier social consume sa furie qu’il nous lance en pleine figure à coup de poésie directe faisant l’apogée des associations de mots plutôt que d’une trame narrative à proprement dite. Mélodiquement tout aussi révolté, c’est le point bien levé que l’on passe au travers de ce Bonsoir shérif. Accrocheur, Keith Kouna explose de manière brève et précise.

Keith Kouna - Bonsoir shérif

Socalled lance Tales from Odessa, la trame sonore de la comédie musicale Yiddish qu’il avait créée en 2013. Inspirée des Récits d’Odessa de l’écrivain Isaak Babel, l’oeuvre nous plonge dans le monde interlope des juifs ashkénazes de l’entre-deux-guerres et nous expose la richesse de la vie au quotidien. Vivante, la musique de Socalled respecte les bases des comédies musicales de Broadway mais sans son support visuelle Tales from Odessa demeure parfois abstrait et il est difficile d’y pénétrer pour un non-initié.

Socalled - Tales from Odessa

@dearcriminals – Fatale 7/10

Publié: 6 octobre 2017 dans Musique

Inspiré par la bande sonore qu’ils ont créée pour Fatale Station de Stéphane Bourguignon, Dear Criminals propose Fatale, une variation sur le même thème. Fatale fait aussi office de premier album complet pour le groupe qui aime jouer avec la noirceur et l’inconfort. Musique somptueuse, arrangements délicats, pièces concises ne manque plus qu’une qu’à percer cette ambiance hermétique afin que nos « Chers criminels » deviennent inéluctablement Fatale.

Dear Criminals - Fatale

@Papagroove1 – The Hunt 7.5/10

Publié: 6 octobre 2017 dans Musique

Qualifiant sa musique d’Afro-Funk, le collectif crée un univers musical alliant le groove du Funk à la dégaine du Rock, la sensualité de la Soul, au classicisme du Jazz, le tout sans oublier le dynamisme de l’Afrobeat. Les textes à forte conscience sociale, sont par moment chantés, par moment récités et par moment absents. Lorsque récité, la parole se fait peut-être plus moralisatrice mais porte toute de même à réfléchir. Un peu long (68 minutes) The Hunt perd en surprise mais gagne beaucoup de par son originalité et ses mélodies accrocheuses.

Papagroove - The Hunt

@thedarkness ‏- Pinewood Smile 8/10

Publié: 5 octobre 2017 dans Musique

Oubliez l’affreuse pochette de ce nouvel album, Pinewood Smile vaut beaucoup que ça! The Darkness livre un de leur album les plus accrocheur et inspiré. Puisant ses racines dans le Rock des années 70/80. Le groupe y va à fond la caisse avec des mélodies entraînantes à souhaits, mordantes sans être lourdes. Avec Pinewood Smile, The Darkness retrouve sa folie et la bonne humeur de leur début.

The Darkness - Pinewood Smile

Carla Bruni ‏- French Touch 5/10

Publié: 5 octobre 2017 dans Musique

Bien que je salut l’audace de Mme Bruni à s’attaquer à des chansons diamétralement opposées à sont propre répertoire. (AC/DC, The Rolling Stones, The Clash, etc…); force est d’admettre que le résultat tombe à plat. Terne et souvent dénaturé (The Winner Takes it All de ABBA par exemple) les chansons revisites par French Touch tombent dans l’oublie et n’apporte que trop peu aux œuvres originales.

Carla Bruni - French Touch

Revoici Jamil comme s’il ne nous avait jamais quitté! Avec ses mots, ses rimes et sa forte personnalité. Premier volet d’une trilogie sous la bannière de « Toutes les libertés », ses Chansons autorisées nous ramène l’homme derrière Pitié pour les femmes. Si son sens de l’humour se fait plus discret, il revient en force avec ses chansons tantôt à caractère sociale, tantôt intimiste. Folk dans l’âme, Jamil se rapproche peut-être plus de son époque Pépé inc avec cet album fort bien construit mais aussi légèrement plus linéaire. Je doute que ses Chansons autorisées lui conquièrent un nouveau public mais elles sauront certainement convaincre ceux et celles ayant croisé, à un moment ou l’autre de son parcours, ce personnage hors-norme hautement sympathique.

Jamil - Toutes les libertés (Volume un Chansons autorisées)

Non, La Science du cœur n’est pas aussi déroutant que Punkt (paru en 2013) mais il n’est pas aussi accessible que La Forêt des Mal-aimés (lancé en 2006). Tant mieux, car ainsi on constate que malgré sa célébrité, Pierre Lapointe cherche encore et toujours à explorer et progresser. Pierre Lapointe est donc de retour avec sa voix à l’accent vieillot mais à la démarche pleinement contemporaine. Sans rupture de ton, La Science du cœur est une œuvre ou Pierre revisite ses thèmes de prédilections (la confiance en soi, la différence, la sensibilité) avec, par moment, une prose brutale mais restant toujours chaleureuse. L’apport des violons compte pour beaucoup dans la somptuosité des mélodies mais celui de l’Orchestre symphonique de Montréal dirigé par Simon Leclerc n’est nullement négligeable. Pierre y a mis beaucoup d’efforts et il en demande tout autant à son auditeur; une communion qui sera vivement récompensée.

Pierre Lapointe - La Science du coeur

@WolfParade ‏- Cry Cry Cry 7.5/10

Publié: 5 octobre 2017 dans Musique

Wolf Parade ne s’en cache pas, ils ont composé et écrit ce nouvel album dans la tourmante suivant l’élection de Trump. Bien que l’album ne soit pas au premier degré, cette incertitude politique se reflète jusque dans son titre: Cry Cry Cry. Donc, une œuvre sur le changement qui n’est pas toujours pour le mieux. D’un autre côté, Cru Cry Cry s’est aussi le prolongement des sympathiques retrouvailles de Spencer Krug et Dan Boeckner ayant eu lieu l’an dernier avec la parution du EP. Disque expéditif construit de chansons courtes et directes ou la signature Rock du groupe est bien présente et agréablement défendue. L’album d’un groupe inquiet de la suite du monde mais heureux de se retrouver.

Wolf Parade - Cry Cry Cry

@Mackjoffatt1 ‏- The Digg 7/10

Publié: 4 octobre 2017 dans Musique

Il ne fait aucun doute que MackJoffatt sait comment groover! L’influence de The Roots, Beck et De La Soul est bien présente mais habilement maîtrisée. Avec sa prose humaine et actuelle MackJoffatt raconte des histoires fortent en images et qui ne reculent guère devant les sujets « tabous » comme la prostitution juvénile sur Sally-Rudy (pour ne nommer que celui-ci). Musicalement, The Digg, creuse les filons Hip-Hop, R&B, Soul et Pop avec fluidité. Si l’œuvre est par moment un brin décousue, elle n’en demeure pas moins mue d’un solide désir de plaisir et de liberté.

MackJoffatt - The Digg

 

Morpheus’ Arms – Velcro 6.5/10

Publié: 4 octobre 2017 dans Musique

À l’écoute de Velcro, deuxième EP pour Morpheus’ Arms, il ne fait aucun doute sur les influences du groupe; Dead Obies, LLA et Koriass. Tellement qui Morpheurs’ Arms peine à se forger sa propre identité. Le potentiel est là mais le groupe cherche à chausser de gros souliers.

Morpheus' Arms - Velcro

Daran

Mardi dernier sur Poste d’écoute, j’avais le plaisir de m’entretenir avec Daran. Il était en studio afin de nous parler de la genèse de création derrière son nouvel album Endorphine; une oeuvre intense et puissante! Une rencontre passionnante disponible à cette adresse.

De plus, j’avais pour vous les nouveautés musicales Dany Placard (Full Face), Ibeyi (Ash) et de Sunfields (Mono Mono). Toutes ces nouveautés côtoieront une multitude de musique supplémentaire grâce aux volets #Impasse #ToujoursPlus #Pluvieux et #Endormi .

Abondance de styles, de rythmes et de poésie dans ce 364e Poste d’écoute maintenant disponible dans son intégralité sur le site web du FM 103,3.