Archives de juillet, 2016

Votre appréciation du plus récent album de Billy Talent risque fort de varier selon vos attentes. Si vous souhaiter retrouver la bande en terrain connu, vous risquez d’apprécier; si vous souhaiter qu’ils évoluent, la déception vous guette. C’est que Afraid of Heights ressemble aux propositions précédentes du groupe mais en moins spontanée et en plus mature. Efficaces, les riffs et les mélodies nous accrochent dès la première écoute mais au final, il reste peu de substance. N’empêche que reussit encore nous faire passer un bon moment, c’est déjà pas mal!

Billy Talent - Afraid of Heights

Andy St-Louis - Du Metal au Yéyéy

C’est un Poste d’écoute complètement fou qui vous attendait mardi dernier, alors qu’Andy St-Louis étaitde retour en studio pour relever mon défi; soit d’interpréter en version « Yéyé » un classique du Métal! Une idée de fou qui est partie d’un premier défi qu’Andy s’est elle-même lancé sur sa page Facebook (Défi qui consistait à chanter ‘Agadou’ en plein Hochelaga). Après un splendide medley endiablé comprenant ‘Crazy Train’, ‘Enter Sandman’ et ‘Nothing Else Matters’ (Audio / Vidéo), son choix s’est arrêté sur ‘Sweet Child o’ Mine’ de Guns ‘n’ Roses (Audio / Vidéo). Il fûtaussi question de la genèse de sa chanson ‘Ma plume s’endort’ et du superbe vidéoclip qui en découle. L’intégrale de notre deuxième et mémorable rencontre est disponible par ici.

De plus, j’avais pour vous, entre autre, la musique d’Urbain Desbois, d’Anique Granger et de Charlotte Cardin grâces aux volet #Centenaire #Sale et #ÀToutLeMonde dnas lequel il sera question d’une bière bien particulière…

Un Poste d’écoute à ne pas manquer, que vous pouvez rattraper sur le site du FM 103,3.

Bonne écoute!

Très courte proposition humoristico-absurde de l’ex Chicks ‘n’ Swell. Pourpre majestueux offre de bonnes mélodies variées ayant pour but de servir un gag déjanté. Grenier ne se perd pas dans des détails superflus, les chansons ne dépasse pas deux minutes, et livre 16 punchs souvent reussit mais manquant de profondeur. Fast Food humoristique.

Daniel Grenier - Pourpre majestueux

#Polaris2016 #ShortList

Pas de vacances pour Poste d’écoute (du moins pas tout de suite) mais une émission enregistrée sur ma terrasse (donc forcément ensoleillé avec ambiance d’oiseaux comme de camions – Longueuil, vie de banlieu!)

J’y ai survolé la courte liste du Polaris 2016 en plus de « Rocker » votre été avec les Flying Joes et Fidel Fiasco. On a aussi relaxé au soleil avec la Pop de Salomé Leclerc et le Folk de Bears of Legend. Sans oublier la magnifique nouveauté de Charlotte Cardin (Big Boy). Toute cette bonne musique et beaucoup plus à l’intérieur des volet #ListeDAttente #EncoreEtEncore et #MiniAlbumGrandsPlaisirs

L’intégrale de ce 306e Poste d’écoute est disponible sur le site web du FM 103,3.

@KAYTRANADA – 99% 7/10

Publié: 15 juillet 2016 dans Musique

Bon voici à nouveau le genre d’album plus que réussit et qui allume les branchés mais qui étrangement me ne rejoint pas outre mesure. Pourtant, 99% est en parfaite symbiose avec notre époque. Louis Kevin Celestin brille de par son aura ultra Chill, ses rythmiques hypers accrocheuses et ses somptueuses collaborations (AlunaGeorge, Vic Mensa). Si Kaytranada propose un heureux mélange complexe d’Electro, de Hip-Hop et de R&B, son album à la double pochette (Canada/US), mais semblé manquer d’émotion. Un excellent disque qui n’est simplement pas pour moi; mais vous me connaissez… j’ai un tête de cochon alors à suivre…

Kaytranada - 99.9%Kaytranada - 99.9% (Canadian Cover)

@Charlottecardin – Big Boy 8.5/10

Publié: 15 juillet 2016 dans Musique

Bien qu’il s’agisse d’un EP regroupant les quatres excellents simples déjà lancés, Big Boy propose aussi deux autres pièces très réussies (Dirty Dirty et Talk Talk). Dans un univers Pop revoyant fréquemment au Trip-Hop des années 90, Charlotte prouve qu’elle a beaucoup plus qu’une douce voix à offrir. Il est plutôt rare d’entendre une première œuvre aussi aboutie et possédant une signature singulière. Mélodiquement suave et textuellement moi naïve que l’on pourrait le croire, j’espère déjà la suite de cette future Grande Dame.

Charlotte Cardin - Big Boy

West Trainz - Train Songs

Un autre beau mardi soir sur Poste d’écoute alors qu’Érik West Millette était de retour en studio pour nous parler de la continuité de son projet West Trainz Train Songs. Comment la sélection des pièces s’est-elle effectué et aussi à quel moment les collaborateurs sont-ils montés à bord? voilà deux des nombreux sujets dont il fût question. Une rencontre passionnante avec un homme bien sur les rails disponible par ici.

De plus, j’avais pour vous la musique de Chantal Archambault (version solo et version Saratoga), de Gabrielle Proulx, des Handclaps, d’amylie et de l’un de mes récent coup de cœur: Floes. Tout ça et bien plus encore avec les volet #Étrangé #Ombragé et #Oublié

L’intégrale de ce 205e Poste d’écoute est disponible sur le site web du FM 103,3.

Big Star, c’est le genre de groupe qui malheureusement est toujours resté dans l’ombre mais qui pourtant à su marquer considérablement des gens comme Thom Yorke et Jack White. Un groupe dont on connaît les chansons par cœur (Femme fatale) sans leur en connaître la paternité. Bref un groupe dont l’œuvre mérite largement de se retrouver dans les #1001Albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie.

Big Star - Third (Sister Lovers)

 

@deathangel – The Evil Divide 8/10

Publié: 12 juillet 2016 dans Musique

Si Death Angel peine encore et toujours à se démarquer des ses compatriotes/influences Trash Metal, ils réussiront peut-être grâce à leur constance. The Evil Divine ne possède peut-être pas d’éclair de génie mais embrasse complètement la fougue, l’énergie comme la maîtrise du genre. Assez riche pour se bonifier au fil des écoutes, l’Ange de la mort vient probablement de nous offrir le meilleur opus.

Death Angel - The Evil Divide

@TheAvalanches – Wildflower 6.5/10

Publié: 11 juillet 2016 dans Musique

Je sais, cette fois je vais aller à contre-courant mais 16 ans après l’intriguant Since I Left You, le collectif Electro australien The Avalanches propose leur deuxième album: Wildflower. Bien que tout le travail effectué durant  toutes ces années soit aisément audible, il n’en demeure pas moins que The Avalanches s’éparpille et manque de cohésion sur Wildflower. On y entend bien sur quelques éclairs de génie (Because I’m Me, Livin’ Underwater (Is Something Wild)) mais aussi un certain nombre de passage à vide (Sunshine, Stepkids). Une oeuvre qui aurait gagnée à être resserrée un brin.

The Avalanches - Wildflower

@BiffyClyro – Ellipsis 7/10

Publié: 8 juillet 2016 dans Musique

S’il est vrai que sur Ellipsis, le Rock de Biffy Clyro ne soit pas des plus original, il n’en demeure pas moins  bien foutu, diversifié et plutôt mordant. C’est peut-être plus Neil qui peine a bien utiliser tout l’éventail que possède portant sa voix puissante. Sur Ellipsis, le groupe prend plusieurs directions et quelques un des chemins empruntés donnent l’impression de mener nul part (Machines et God and Satan). À sens inverse, lorsque la voie est bien pavée, la machine roule plus que rondement (Howl, On a Bang, ou encore Friends and Enemies). À vous de choisir… pour ma part j’embarque à nouveau pour ce nouveau voyage.

Biffy Clyro - Ellipsis

@darkfordark – AllDressed 7.5/10

Publié: 8 juillet 2016 dans Musique

Six morceaux totalisant moins de 20 minutes, voilà tout ce dont Dark for Dark aura eu besoin pour agrémenter un bon nombre de mes heures estivales. Avec leur douce mais riche section rythmique ainsi que leurs superbes harmonies vocales, le trio évoque par moment un espèce de Beau Dommage anglophone ou, de manière plus contemporaine, un Motel Raphaël version Folk.

Dark for Dark - All Dressed

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Présenter un spectacle tournant autour d’un album de balades sombres et déprimantes; pas des plus invitant? Pourtant les Sœurs Wainwright ont relevées le défis (après tout, elles si connaissent en repartie, Martha a déjà chanté ‘Bloody Motherfucking Asshole’ et Lucy ‘Saddest Sound’). Donc, si les berceuses de « Songs in the Dark » ne transpire pas la joie de vivre, le cabotinage des deux sœurs réussiront avec aisance à faire le pont entre éclore la beauté de cette noirceur. Cependant, Lucy semblait vouloir s’effacer par moment pendant que Martha donnait l’impression de chercher le micro durant ses interventions. Mal à l’aise devant leur nouveau projet? Peut-être, n’empêche que lorsque leur voix s’unissent, on leur pardonne presque tout.

montreal-international-jazz-festivalJacques Kuba Séguin avec le Quatuor Bozzini - Litania Projekt

En plein cœur de la 37e édition du Festival International de Jazz de Montréal, j’ai eu le plaisir de recevoir Jacques Kuba Séguin en prévision de son passage sur la scène de L’Astral (Maison du Festival) vendredi le 8 juillet prochain. Avec un nouvel album (Litania Projekt) concocté avec le Quatuor Bozzini, disons que la discussion fût des plus intéressante. (Ré)écoutez cet entretien par ici.

De plus, j’ai fait un survol de la programmation avec mes suggestions de spectacles; tant en salle, qu’extérieur. Tout pour passer un magnifique deux heures avec la musique de Jordan Officer, Whiskey Leg, Guy Bélanger,Betty Bonifassi, Mentana et beaucoup plus encore!

L’intégrale de ce 304e Poste d’écoute est disponible sur le site web du FM 103,3.

@badbadnotgood – IV 7.5/10

Publié: 4 juillet 2016 dans Musique

Après leur escapade avec Ghostface Killah sur Sour Soul Badbadnotgood sont de retour dans leur Jazz libre. Moins expérimental? Oui. Mois intéressant? Non; absolument pas. C’est que Matthew Tavares, Chester Hansen, Alexander Sowinski et Leland Whitty semble avoir une aisance à transmettre le plaisir qu’ils ont à jouer de la musique ensemble. Si IV en soit n’est pas génial, il possède sont lot d’éclairs de génie (comme la participation vocale de Sam Herring sur Time Moves Slow). Beaucoup de grooves, de belles envolées de sax et le rythme plutôt ensoleillé. Presque comme si les Beach Boys faisaient du Jazz en 2016, presque…

BadBadNotGood - VI

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Plus Celtic que Jazz, il n’en demeure pas moins qu’avec autant de grâce et de beauté, loin de moi l’idée de m’en plaindre. Accompagné d’une harpiste et d’un bassiste, Karen et Coral offrent une proposition aussi vaste que riche (chanson Turque, Brésilienne, Jazz, Pop – une splendide relecture de Radiohead). Le voyage est enrichissant, d’une grande douceur et jamais redondant. Visiblement touchées et émues d’échanger ensemble sur la scène, la mère et surtout la fille cabotine agréablement. Vocalement en parfaite maîtrise, aussi à l’aise q’un poisson dans l’eau, elles partagent leur amour avec le publique pantois devant une si magnifique Corail et une telle Jeunesse d’âme.

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Grosse soirée à la Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA alors que l’Opéra de Rufus Wainwright y est enfin présenté en sol québécois. Malheureusement, je pleins ceux qui n’ont pas deja entendu l’œuvre sur disque auparavant car en réduisant son opéra de 2 heures à 45 minutes, il est presque impossible d’en saisir l’essence et le « film » projeté au dessus de l’orchestre, bien que jolie, n’aide en rien. Dommage.

[Entracte]

C’est un Rufus visiblement heureux et fier (avec raison) qui remonte sur scène afin d’offrir une dizaine de chansons, tirées de son riche répertoire (7 albums), magnifiquement orchestrées afin de nous proposer une communion plus qu’un simple habillage. The Art Teacher, I Don’t Know what It Is, Cigarettes and Chocolate Milk et bien sûr Oh what a World sortent du lôt mais toutes avaient leur place. Les nombreux rappels auxquels nous avons eu droit n’étaient guère en reste au niveau de la beauté et des surprise (la splendide Going to a Town pour n’en dévoiler qu’une seule). Si Rufus semblait par moment essoufflé dans ses interventions (presque toutes en français, presque); sa voix brillait de mille Feux… d’artifice.

(De nouveau en représentation ce soir, dimanche 3 juillet)