Archives de octobre, 2022

Un ans et quelques mois après le ténébreux I Lie Here Buried with My Rings and My Dresses, Backxwash est de retour avec sont oeuvre la plus Metal mais paradoxalement peut-être la plus accessible car il est également le plus Pop: His Happiness Shall Come First Even Though We are Suffering. Ainsi la trilogie grandement auto-biographique arrive à sa fin dans la grandiloquence et l’exubérance. Backxwash s’ouvre la porte d’une colère trop longtwmps refoulée. Non pas sans moment de tendresse, His Happiness Shall Come First Even Though We are Suffering peut sembler voyeur mais il s’agit plutôt d’une transpaente mise à nue d’une artiste sans retenue et de grand talents.

Pour son premier album solo, Andrew Wells-Oberegger nous convie à tout un voyage au pays des instruments à cordes et des percussions (ud, saz, guitare, mandoline, bouzouki, zhong ruan, santoor, cumbus, basse, bansuri, tin whistle, duduk, chalumeau, säckpipa, border pipes, hulusi, accordéon, tar, darbuka, kanjira, cajon, surdo, riq, dayereh, tamboa, kalimba, guimbarde). Long Way Home évoque la route, les grands espace qui paradoxalement nous plonge souvent à l’interieur de nous même. Douze chanons pour autant de destinations. C’est avec respect et curiosité que l’artiste s’empreigne de la culture musicale World afin de créer un monde sonore Folk instrumental riche et foisonnant.

De lònga – Codex XXI 7/10

Publié: 29 octobre 2022 dans Musique

Avec Codex XXI le groupe Folk comtemporain De lònga propose son deuxième disque. Ainsi, Pierre-Alexandre Saint-Yves, Andrew Wells-Oberegger (qui a lancé l’excellent Long Way Home l’an dernier), Mathieu Deschenaux, Éric Breton crée un équilibre entre la chaleur des instruments acoustiques et les effets sonores. Les époques et les différents instruments (Chalumeau, mélodica, bouzouki, oud et bien sur guitares et claviers) s’entremêlent pour créer un paysage sonore intemporel et sensible. Codex XXI est riche et lent; il requiert donc une écoute attentive afin d’en percevoir toutes les subtilités ambiantes.

Son dernier album remontait peut-être à l’année précédent ma naissance mais cela ne m’a pas empêché de connaitre et d’aimer la’artiste et la femme qu’est devenue France Castel. C’est justement ce que célèbre ce nouvel album homonyme… la femme qu’elle est devenue. France Castel nous offre un florilège de pièces écrites sur mesure pour elle par des artisants (Louis-Marie Mathieu, Thérèse Bichara et Pierre Huet pour les textes et Manon D’Inverness, Andrea Lindsay et Luc De Larochellière, Pascal Mailloux ainsi que Daniel Lavoie pour les mélodies) dévoués à cette femme qu’elle est devenue. Toutes et tous parles d’elles permettant à France Castel de se raconter à nous avec une vibrante authenticité et une respectable transparance. Aussi a l’aise dans le Blues, le Folk, le Jazz et la Pop la vois de Mme Castel à vieillit mais à gagnée en personnalité. Elle s’offre donc un beau cadeau et daigne nous le partagé, Yé!

Feu la nuit – Feu la nuit (2022) 7/10

Publié: 28 octobre 2022 dans Musique

C’est avec un court EP de trois chansons que le groupe Feu la nuit voit le jour. Composé de Francis Mineau, anciennement batteur de Malajube, ainsi que de Mathieu Denoncourt et Simon Quevillon, du groupe Mille Monarques. Encré dans la Pop/Rock Feu la nuit (2022) revêt aussi des habits de la New Wave des années 80 mais aussi quelques éléments plus plannant associé à la Dream Pop des années 2000. Dynamique le trio tire plutôt bien son épingle du jeu et donne envie de entendre un peu plus.

Après nous avoir convié à son Grand voyage désorganisé, Patrice Michaud à eu envie de demander à d’autres musicien de talents (Ingrid St-Pierre, D.R.M., Rosie Valland, Ping Pong Go et Alex McMahon) de mettre un peu d’ordre et de concevoir ce Petit voyage organisé. Après avoir tellement écouté et apprécié l’original j’ai présenté mon passeport un peu sur mes gardes mais mes attentes fûrent grandement comblées. Plus techno ce Petit voyage organisé est une très belle destination dynamisé qui se rapproche un peu de ce que le principal intéressé fait sur scène. Petit voyage pour grand bonheur!

Les Shirley – More is More 8/10

Publié: 28 octobre 2022 dans Musique

Les Shirley ça toujours été un trip de filles et l’embauche de Marie-Pierre Arthur à la réalisation le prouve de nouveau. L’emprunte de cette dernière est palpable dans les sonorités moins brute et plus Pop de More is More mais n’ayez craintes Les Shirley savent et Rockent toujours autant; elle sont seulement plus nuancées! Lisandre Bourdages (batterie), Sarah Dion (basse) et Raphaëlle Chouinard (vocal, guitare) ont beaucoup gagné en profondeur; le résultat ressemble plus à un produit de studio qu’a un produit taillé pour la scène. Amours impossibles, choix de vie tortueux sont toujours de la partie accompagnants à merveille la fougue de leur riffs ravageurs. Je n’ai qu’une envie… être one of the GIRLS!!!

Slater & Fils s’est fait plus discret depuis 2021 car ils nous préparait Salade de bruits, leur troisième album faisant suite au EP Violent et immature paru en 2020. Si le groupe est toujours agréablement immature, il est moins violent et probablement plus accessible que jamais. bien que leur racines demeurent toujours Punk leur Salade varie maintenant plus ses ingrédients. Les garçons semblent plus heureux que jamais… mais cette bonne humeur n’est-elle qu’une facade…? Cela dit, cette mayonnaise prend plutôt bien et les quelques égares de style sont rapidement pardonnés grace aux textes bonnenfants qui font sourire et aussi reflechir… ben non je blague, amusez-vous un point c’est tout!

@milknbone – Chrysalism 8/10

Publié: 28 octobre 2022 dans Musique

Après la pandémie, Milk & Bone a cherché à se reconnecter avec l’humain et un désir de bouger; ainsi est né Chrysalism, leur offrande la plus Dance/Pop mais aussi la plus lumineuse musicalement. Fortes de leur captivantes harmonies vocales, le duo évoque l’amour, le chagrin avec plus de maturité et surtout dans une mouvance de contrôle et non de victime. Je vous ait déjà parlé de Leoanrd Cohen et de son célèbre « There’s a crack in everything, that’s how the light gets in », Milk & Bone semble désormais prêtent à exploiter cette brèche et le résultat est aussi stimulant que plaisant.

@MrBClementine – And I Have Been 8/10

Publié: 28 octobre 2022 dans Musique

Cinq ans sépare And I Have Been de I Tell a Fly, son album précédent, mais l’attente en aura vallue la peine! L’extraordinaire pianiste mélange à nouveau son unique et intime mélange entre le piano Classique et un phrasé plus Hip-Hop/Slam. Mais il ne faut pas oublier sa voix! une voix puissante toujours en maîtrise, une voix d’une grande tristesse mais en même temps une voix d’une grande chaleur. On sort de l’écoute de And I Have Been (comme pour ces deux autres album d’ailleurs) ébranlé et avec une un feeling étrange. La mélodie de la voix galopante de Clémentine ressemble à un évannouissement qui se produirait de manière incongrues déployant une infinie beauté. Très inventif, une première écoute est largement insuffisante pour en saisir toute la richesse. Une fenêtre s’ouvrant sur son âme ne masquant ni sa beauté, ni ses tourments.

@RosieValland – Emmanuelle 7.5/10

Publié: 28 octobre 2022 dans Musique

Enfin un disque Pop mélodiqie porté par une voix tout sauf plaintive, une voix mature et nuancée. Très court album (tout juste 25 minutes) Emmanuelle contient de fortes jolies pièces Pop mélodieuse et dansante, ce qui ne l’empêche pas de contenir des constats sombres portant à réfléchir (entre autre sur le refoulement et l’oubli). Sereine dans l’adversité des épreuves rencontrées, on sent Rosie sincère dans sa démarche complexe mais très accessible.

Monk.E – L’effet papillon 7/10

Publié: 25 octobre 2022 dans Musique

Quatre moi seulement après Les Couleurs invincibles, fait avec la participation de Gyver Hypman, Monk.e revient avec L’effet papillon cette fois accompagné par Motus. Conscience social, désir d’amélioration et regard critique sont toujours bien présents. Le mots sont pensés et réflichis (peut-être trop) et le flow de Monk.E y est linéaire; par chance L’effet papillon regeorge de collaborateurs venant nuancer cette linéarité vocale. Les rimes sont riches et très soutenues, je n’aurais pas dit non à une ou deux courtes interludes musicales pour soufler un peu mais Monk.E demeure un artiste important et essentiel dans notre paysage musicale. Comme toujours la pochette est splendide.

Poussé, comme nous tous, dans ses plus simples retranchements après la tournée de Bleu soleil, Charles-Antoine Gosselin s’est laissé inspirer par cette emprisonnement forcé et sa prise de conscience que l’effet papillon peu avoir un impact beaucoup plus rapproché qu’on le croit. Si sur Un graffiti sur le mur du son on peu entendre du Folk façon Beck on peut aussi y déceler quelques guitares très The National. Avec sa voix légèrement granuleuse Gosselin réfléchi sur notre condition de privilégié mais aussi notre précarité avec intelligence et émotions.

Il est arrivé à Nikki Yanofsky de s’égarer artistiquement parlant mais c’est tout à fait normal lorsqu’on se retrouve dans le milieu à un si jeune âge de se chercher à un moment ou l’autre. Sur Nikki By Starlight, la chanteuse revient à ses amours de jeunesse… le Jazz… pour mon plus grand bonheur. Une célébration de grand du Jazz (dont Frank Sinatra, Chet Baker et Billie Holiday) qui pourrait ralier les puristes autant que la nouvelle génération. Très charmant (spécialement sur C’est si bon seule pièce en français). Si Nikki By Starlight comporte peut de risque… il déborde de plaisir et de maîtrise. Ainsi Yanofsky rentre à la maison avec un bagage et une maturité qui sied à merveille à sa voix puissant mais si bien dosée.

@taylorswift13 – Midnights 7.5/10

Publié: 21 octobre 2022 dans Musique

Non Midnights ne transforme pas Folklore et Evermore en trilogie mais en même temps… S’il est résolument plus Pop et conséquemment moins Folk Midnights chevauche agréablement bien les deux style. La voix suave et Taylor Swift nous garde bien en selle tandisque que sa plume personnelle sait rejoindre l’universelle avec de plus en plus de finesse. À mi-chemin entre chansons d’amour et chansons de rupture, les crescendos apportent de belles nuances à l’ensemble des chasnons de ce dixième album. Enigmatique autant qu’emblématique Swift demeure une valeur plus que sûr et sait encore nous surprendre comme sur son magnifique duo avec Lana Del Rey!

@serjtankian – Perplex Cities 7/10

Publié: 21 octobre 2022 dans Musique

Serj Tankian est plus difficile à suivre en solo qu’au sein de System of a Down; après un premier album Metal (Elect the Dead en 2007), une oeuvre Classique (Orca en 2012) et un album Jazz (Jazz-iz Christ en 2013) le revoici avec un EP qu’on pourrait qualifier de Rock/World Perplex Cities. C’est le poing levé qu’il se mobilise et proteste contre les inégalitées humaines. Légèrement hermétique, Perplex Cities est de ces oeuvres qui gagne à être ré-écoutée question de s’en impreigner lentement mais surement.

@ArcticMonkeys – The Car 7/10

Publié: 21 octobre 2022 dans Musique

Sur The Car les Arctic Monkeys proposent un vintage musicale intriguant et audacieux qui mérite que l’on s’y attarde mais qui m’a, malgré ses nombreuses qualités, laissé sur ma faim. Plus Pop et beaucoup plus tranquille que ce à quoi ils nous ont habitués (il faut attendre Body Paint la 5e pièce pour entendre clairement une guitare mordante). Définitivement une œuvre demandant qu’on y plonge pleinement afin d’en attraper toutes les subtilités. Très orchestré The Car est certes mature et riche mais peut aussi donner l’impression d’être trop réfléchi.

@Martin_Arriola – Ñamandu 8.5/10

Publié: 21 octobre 2022 dans Musique

Un an et quelques mois après la parution du EP Déluge, Arriola propose son premier album complet Ñamandu; un projet multidiciplinaire audacieux. Concept comme dans Face A et Face B (vinyle en tête), comme dans enchaînement des chansons l’une dans l’autre mais surtout comme dans ligne directrice forte et réfléchie et librement inspiré du mythe de la création des autochtones Guaranis du Paraguay, son pays d’origine. Voyage philosophique sur fond de Rock progressif avec sont lots de moments Beatlesques Ñamandu est une œuvre stimulante et riches en textures sonores. Les mélodies offrent de nombreux changements de ton mais l’album réussit à demeurer homogène en son ensemble. Les textes sont, quand à eux, immensément personnels, recherchés mais accessibles. « Mais comment peut-on continuer? Quand on sait ce qui nous attend Je ne peux pas supporter l’idée Qu’on s’aime autant temporairement » chante-t-il sur Quand vous viendrez nous chercher, exprimant toute la beauté et la finalité de la vie.

Les Trois Accords ont cette capacité d’être capable de faire bonne impression mais parfois notre Beaucoup de plaisir s’estompe tranquillement. Bien qu’il soit trop tôt pour l’annoncer, j’ai l’impression que cette Présence d’esprit le même effet que Dans mon corps (leur grand classique que j’écoute encore!). Assez simple pour rapidement nous accrocher mais plus complexe qu’il n’y parait pour mourir notre envie d’y retourner. Les textes toujours absurdes mais pas tant que ça au final, font rire autant que réfléchir. Quoi c’est déjà terminé… allez je réappris sur Play!

Flore Laurentienne – Volume II 8/10

Publié: 20 octobre 2022 dans Musique

Après un Volume I très intéressant, le pianiste et compositeur Mathieu David Gagnon alias Flore Laurentienne propose le Volume II. L’artiste poursuit sa démarche fusionnant l’Electro et le Classique en se laissant guider par les courants aquatiques pour, à son tour, donner le rythme l’ensemble de corde qui l’accompagne. Toujours dans l’éloge de la lenteur Volume II s’avère une balade en eaux douces splendide.

Varié, The Loneliest Time constitu l’album Pop classique d’une artiste bien de son temps mais avec de légères touche rétro. Avec des textes de ruptures et de blessure à peine guéries en opposition à une musicalité joyeuse mais surpenamment tranquille ou plutôt jamais dans les excès. Carly Rae Jepsen nous pousse vers le haut avec ses sonorités charmantes et introspectives. Une oeuvre tout en balance qui fait du bien.

Après la désillusion rapportée sur leur album précédent La Mort des étoiles, Les Sœurs Boulay reviennent avec une musicalité plus Pop et laisse maintenant entrer un peu plus de lumière sur Échapper à la nuit, leur nouvel album. Comme la plupart des réalisations de Connor Seidel, Échapper à la nuit est planant et délicat. L’œuvre repose beaucoup sur les splendides harmonies vocales de Mélanie et Stéphanie; l’apport de Seidel est dans tous les détails sonores qui, bien que nombreux et inventifs, sont discrets. Les chansons Pas sa mère, Comme si et T’as gardé le silence sont venues me chercher mais dans l’ensemble les douze chansons de l’album s’enchaîne sans grand heurt. La douleur mais surtout le désir de guérison sont présent et quiconque s’y attarde attentivement aura envie de cheminer avec elles.

Pour son premier album en cinq ans, Chris Isaak propose un deuxième album de Noël en carrière: Everybody Knows it’s Christmas. Très Bluesé et plutôt festif l’album propose huit chansons originales et cinq relectures de grands classiques du temps des fêtes. Bien que Noël soit souvent mentionné, l’habillage sonore demeure loin des grelots et autre standards du genre… tellement que certaine nouvelles chansons – quoique toutes intéressantes – auraient presque pues se retrouver sur un album régulier. Mentionnons au passage la très belle pochette signé par Chris Isaak lui-même!

@JossStone – Merry Christmas, Love 6/10

Publié: 15 octobre 2022 dans Musique

Alors que Joss Stone lançait son premier album en sept ans en février dernier (Never Forget My Love), le suivant ne se sera pas fait attendre bien longtemps (huit mois) puisque voici Merry Christmas, Love son premier album de Noël. Très, très Disney, Merry Christmas, Love regorge de scintillement sur fond sonore Jazz/Pop; le tout porté par la voix puissant (mais plus éraillée) de la fée clochettes principale Joss Stone. Sirupeux dans les moments doux (The Christmas Song) et sucré dans les instants plus enjoués (What Christmas Means to Me). Bien réalisé et confus avec les meilleurs intentions, sachez que si vous préférez vos Noël tout en retenu et avec une bonne dose de nostalgie… Merry Christmas, Love ne sera pas vraiment “What Christmas means to you”.

Daniel Bélanger – Mercure en mai 8/10

Publié: 15 octobre 2022 dans Musique

Après le fort interessant instrumental Travelling, Il nous est maintenant possible de renouer avec la poésie si unique de Daniel Bélanger via la parution de ce nouvel album Mercure en mai. Riche est juste assez abstraite pour nous faire rêver pendant qu’inconsciemment ses mots prennent lentement leur sens dans notre tête. Musicalement, Mercure en mai est plutôt groovy et entraînant proposant se mélange intuitif de Pop exploratoire et de touches discrètes d’Electro. Album possède quelque chose d’invitant un peu comme cette sensation de renouveau qui nous envahit à l’ouverture des fenêtres lorsque monte tranquillement le Mercure en mai.

@MIAuniverse – Mata 6.5/10

Publié: 14 octobre 2022 dans Musique

Mais que se passe-t-il dans la tête de M.I.A. Ne se serait-elle pas tout à fait remises d’une virée en sol Nippon? Celle qui possédait pourtant un Flow plus qu’intéressant angloutie sa voix sous une multitude de couche de son (voix) stridante et juvénile; a un point que j’ai reçu ce Mata comme une agression auditive. Enfin, avec The One (la sixième pièce!) je retrouve l’artiste plus posée avec cette charge lexical si reconnaissable… plaisir de courte durée. Mata est une oeuvre mélodiquement très syncopée et inutilement complexe. Le milieu de l’album (Time Traveller, Popular, Puththi) vient sauver la proposition avec ses rythmiques World inspirées et bien appuyées.

@VMACHINS – Disruption 8.5/10

Publié: 14 octobre 2022 dans Musique

Dire que Disruption est l’album que l’on attendait plus des Vulgaires Machins est une évidences, rajouter que la barre était haute est presque qu’un euphémisme mais pourvoir maintenant annoncer que c’est une grande réussite est un plaisir immense! Que se soit sur Obsolète où l’auto-dérision est à son comble où sur Imbécile pour sa critique politico-sociétale, les Vulgaires Machins semble plus en forme sur le plan des textes et en nuance au niveau mélodique que jamais. Le couple Roy-Beauregard se partage l’écriture mais Marie-Eve semble avoir trouvé sa place encore mieux qu’il y a douze ans. Si Disruption demeure un brûlot Punk/Rock, les deux protagonistes semblent avoir créé un tunnel entre leur univers solo respectif et la machine Vulgaires Machins pour notre plus grand plaisir. Concis (tout juste 30 minutes), direct (guitares souvent mordantes) et boulversant (Disruption).

Raccoon – C00N: La Prophétie 7/10

Publié: 14 octobre 2022 dans Musique

On aime Raccoon pour la qualité de ses textes et de ses rimes et sur C00N: La Prophétie cette qualité linguistique est toujours bien présente. Sur ce troisième album Raccoon fait un bilan et analuse son parcours… et c’est peut-être un peu tôt pour ça. Résultat, C00N: La Prophétie est solide mais donne parfois l’impression de se répéter ou de déjà-vu. Cela dit, lorsque Raccoon regarde notre société, il le fait avec une justesse et une perspicacité très intéressante. Bien entouré (Shreez, Izzy-S, LeMind, Krome et Lounaire) le résultat est satisfaisant mais gagnerait à varier ses tempos.

Plusieurs noms de renommés mondial (Norah Jones, Peter Gabriel, Gregory Porter, Sarah McLachlan, James Taylor, Iggy Pop et bien d’autres) se relaient sur Here it Is pour rendre A Tribute to Leonard Cohen et ce n’est pas la première fois… Est-ce que ce nouvel hommage sous les arrangements et la gouverne du producteur Larry Klein vaut le détour? La réponse est oui. Bien que tout ne soit pas parfait et que je préfère souvent l’originale, la touche de Klein est légère et atmosphérique créant une ambiance évocatrice qui, tel Cohen lui-même, laisse beaucoup d’espace aux artistes invités pour créer des interprétations vocales personnelles. Fait dans un immense respect Here it Is: A Tribute to Leonard Cohen est un projet très esthétique, conçu dans le but de rendre hommage à la poésie mais aussi aux mélodies d’une voix iconique de la musique.

@alterbridge – Pawns & Kings 8/10

Publié: 14 octobre 2022 dans Musique

Pawns & Kings c’est le titre du nouvel album du groupe Rock Alter Bridge, un groupe qui d’album en album ne réinvente guère la roue mais se forge une « trail » de plus en plus intéressante. Cette fois, il est question de la condition humaine avec toute sont intrépidité et sa fougue. Alter Bridge a toujours su marier le présent et le passé de façon heureuse et ingénieuse; Pawns & Kings ne change pas ce formule gagnante mais la pousse encore plus loin. Des recines de Power Metal – surtout dans la voix (Fable of the Silent Son) mais un tronc de Hard Rock fort et imposant. Les mélodies de Pawns & Kings s’écoutent le volume dans l’tapis mais les textes interpellent notre cerveau, voilà ce qu’est Alter Bridge.

@hanorahmusic – Perennial 7.5/10

Publié: 14 octobre 2022 dans Musique

Plus ensoleillé que For the Good Guys and the Bad Guys (son premier EP paru en 2019), Perennial en demeure une suite logique car plusieurs thèmes ont fait le transfert du EP au LP. Ainsi l’amour, le chagrin et l’introspection sont toujours présents mais sont traîtés avec un certain paradoxe. Hanorah explore le côté sombre d’une romance autant que le pouvoir de l’humour dans la tristesse. Musicalement plus épuré (Skeletons) et plus Pop (The Drudge) Perennial demeure foncièrement Soul, démontrant ainsi un désir d’évolution dans la continuité. Sa voix, tantôt chaleureuse tantôt sensuelle et toujours sensible et puissante.

Après Unlimited Love, un album double paru il y a six mois, les Red Hot Chili Peppers sont déjà de retour avec Return of the Dream Canteen, un deuxième doucle-album! Ça fait beaucoup de poivrons rouge aux poivers chiliens! Bien que les chansons de Return of the Dream Canteen soient issues des mêmes sessions d’enregistrements avec Rick Rubin, il n’est pas tant la suite à Unlimited Love mais plutôt sa contrepartie. En effet, si UL était une oeuvre intense, RotDC est résolument plus relaxe, plus « laid back ». Return ressemble plus à de l’improvisation contrôlée et à un trip de groupe simplement heureux de reconnecter et créer à nouveau ensemble sans trop s’enfarger dans les fleurs du tapis. Si certain peuvent s’ennuyer de la délinquance des débuts (c’était il y a 40 ans!) force est d’admettre que Return of the Dream Canteen est inspiré, nullement paresseux et juste assez psychédellique.

Les compositions format le mini album Folk/Rock littéraire sensibles et riches d’Olivier Lessard sont inspirées respire la campagne avec ses ambiances feutrées où se côtoie une pléthore de personnages et observations très personnelles. Un « road trip » évocateur et poétique grâce au livre qui l’accompagne ses Carnets de tournage (oui, oui, tournages car à la base, Olivier souhaitait faire un film). La famille, la mort et le retour son au cœur de On s’était arrêtés pisser sur la route Cumberland, le vent soufflait doucement qui, comme un voyage, passe beaucoup trop vite.

@BorealisBand – Illusions 8/10

Publié: 7 octobre 2022 dans Musique

Sixième album pour le groupe méconnu de Metal Ontarien Borealis, Illusions. Suite logique et conceptuelle au précédent The Offering (2018); une lugubre histoire de culte offrant offrant des sacrifices infantiles dans l’espoir d’un monde meilleur. S’il y avait un risque de mal comprendre l’analogie derrière The Offering, sur Illusions c’est plus facile puisque l’album propose la perspective de l’enfant. Colère et dissossiation font partis des thèmes abordés au travers un Hard Rock/Metal soite classique mais fort bien incarné. C’est avec puissance et de bonnes attaques rythmique que Borealis déploie une musicalité riche plus somptueuse avec la contribution de l’orchestre. Si la voix de Matt Marinelli est souvent loin dans le mix, la force mélodique de Borealis est, elle, bien en avant!

@broken_bells – Into the Blue 7.5/10

Publié: 7 octobre 2022 dans Musique

Ça je n’aime pas quand ça se produit; j’ai toujours beaucoup aimer les propositions de Broken Bells et je souhaitais tellement adorer ce petit dernier. Malheureusement Into the Blue m’a laissé sur ma fin. Loin d’être mauvais (vraiment pas!), j’ai trop souvent eu l’impression que Mercer et Danger Mouse n’avait pas apporter leur idées jusqu’à leur plein potentiel… jusqu’à la pièce #7 Forgotten Boy… Enfin j’entends cette musique filmographie aux ambiances grandioses avec un aura de mystère que j’apprécie tant. Oh joie! Le tout se poursuit ensuite sur The Chase, une espèce de course au ralentie hypnotique et envoûtante et que dire de Fade Away, une chanson enjôlante à souhaits. Finalement Into the Blue est une œuvre qui se déploie lentement qui demeure un bon moment dans la contemplation et qui finit par prendre son envol et quel envol!

L’influence de la pause pandémique chez Queensrÿche ne s’entends pas trop dans leur texte mais résolument via leur musicalité. Digital Noise Alliance est une oeuvre réfléchie, pensée et aboutie. Son Hard Rock Progressif est en plus immensément introspectif; plaçant ainsi l’album aux côté de leur meilleurs réussites. Une proposition magnifiquement accrocheuse porte par une guitare de premier ordre terriblement efficace. Un alliage réussi entre la modernité Rock et leur versant plus « Old School ». Capable de puissance mais aussi de tendresse, Digital Noise Alliance sait rendre hommage à l’univers Rock des années 70 tout en restant bien en selle dans les années 2020. Avec Condition Hüman (2015) et The Verdict (2019), Digital Noise Alliance forment un trio fort convaincant.

@lambofgod – Omens 8/10

Publié: 7 octobre 2022 dans Musique

Deux ans seulement après leur album homonyme, Lamb of God revient dans nos oreilles brasser notre cerveau avec Omens. Fidèle à ses racines, le groupe de Virginie conserve sa puissance et sa force de frappe. Bien sur la nouveauté de son à lentement laissé place à la constence et qualité des musiciens qui livre sur chanque chansons une performance des plus incarnée! Aggressif et dynamique, Omens délaisse légèrement leur côté Prog plus un son plus direct – lire rentre-dedans. Blythe, quant à lui, continu de nous surprendre avec son chant de plus en plus guttural du puissance impressionnante. Une très belle démonstration de leur abilités autant assomantes que vivifiantes.

@OddlotKuba – Mikrokosmos 8/10

Publié: 7 octobre 2022 dans Musique

Le trompettiste et compositeur Jacques Kuba Séguin lance Mikrokosmos, un EP issu d’une collaboration avec les musiciens norvégiens Hermund Nygård (batteur), Anders Aarum (pianiste) et Jens Fossum (contrebassiste). Bien que l’on puisse dire que Mikrokosmos voir le jour en partie suite à la pandémie, la musique qu’il contient semble plutôt puiser son influence dans la nordicité et celle de ses trois comparses. Trois pièces Jazz fluide et autant d’évasions porteuses d’espoir tout en douceur réconfortante. Un cocon intérieur plein de vie tél un Mikrokosmos.

@catdurand – La Maison orpheline 8/10

Publié: 7 octobre 2022 dans Musique

C’est avec l’aide de son complice Vincent Legault (Dear Criminals, Mille Milles) que Catherine Durand à bâtie [s]a Maison orpheline; échelonnant sa création sur les deux dernières années. Une lenteur qui se ressent sur chacune des onze pièces de l’album. Le temps ainsi auto-accordé leur à permit de créer un univers sonore orchestrale enveloppant plus étoffés, grâce entre autre à la collaboration de l’Ensemble Cassiopée. Ainsi, la co-habitation orchestre et musique Folk se fait de manière fluide impressionnante. Plutôt aéré, La Maison orpheline est une oeuvre sereine qui appelle au recueillement; une trame sonore parfaite pour cet automne qui cogne à nos portes. De sa prose imagée et personnelle Catherine continu de nous émouvoir par sa douceur mais aussi par sa maîtrise du dépouillement autant que de par sa richesse mélodique.

@SergeLama – Aimer 8/10

Publié: 6 octobre 2022 dans Musique

Six ans se sont écoulés depuis la parution de Où sont passé nos rêves mais entre le prochain et ce nouveau venu, si l’on se fit à Serge Lama, il y aura une éternité car ce Aimer serait son dernier album… Alors que penser de ce chant du… Lama? Simplement je dirais que le grand Serge Lama sait clore son chapitre musical de bien belle façon. Il est facile d’Aimer ses mélodies qui, ici, revêtent leur plus beaux habits orchestrés. Mélancolique mais jamais amer, Aimer propose aussi sont de textes touchants, jamais débordants et plein de tendresse. Humain, il se questionne sur ce qu’il laisse et sur le temps qui reste avec beaucoup d’humilité et de beauté. Retrouvant son collègue d’il y a cinquante ans: Jean-Claude Petit et se terminant avec la voix de Luana Santonio-Lama sa femme rencontrer d’Aventures en aventures et avec qui il souhaite maintenant se retirer. Merci monsieur Lama, nous continuerons de vous Aimer.