Sur Nothing But the Truth, Beady Belle offre une pause à nos vies chaotiques en plus de rendre hommage aux matinées ensoleillées avec ses quatre jolies interludes sur le sujet. À quelques exceptions près (Independence, Playing with Fire) le rythme des chansons y est plus lent et la durée de bon nombre d’entre elles demeurent en deçà de 3:30. On y entend toujours de magnifiques harmonies vocales chaudes et apaisantes. En vingt ans, Beady Belle a toujours plus cherchée à évoluer plutôt qu’à complètement se réinventer. Ainsi, elle évite la répétition tout en créant un univers reconnaissable et enviable. Sur Nothing But the Truth, elle mélange à sa fondation Electro des éléments Funk, R’n’B, Soul mais aussi de Slam poétique (Lost, Buoy, Independence). Une transparence et une authenticité qui perdure et qui perdurera encore je l’espère.
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